SwissLeaks: 6 milliards d'euros ont fui la Belgique via HSBC. En infraction des législations fiscales et financières, la HSBC Private Bank (Suisse) a mis la main sur 102 milliards de dollars de dépôts venus du monde entier, et a activement aidé ses clients à échapper à leurs obligations fiscales.
En ce qui concerne la Belgique, la fraude porte sur 6,2 milliards de dollars, un chiffre énorme pour un petit pays mais qui s’explique par les nombreux dépôts de diamantaires anversois. Après l’OffshoreLeaks et le LuxLeaks, « Le Soir » s’associe à ce SwissLeaks (#Swissleaks) aux côtés de l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ), du quotidien « Le Monde » et de nos confrères flamands du « Tijd » et de « MO* ». Pour la Belgique, la fraude porte sur 6,2 milliards de dollars. HSBC : du commerce de l’opium à l’évasion fiscale massive, l’histoire d’une banque au présent sulfureux. Les scandales n’ont pas fini de rattraper la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation (HSBC).
Après avoir été l’arme financière de l’empire britannique en Asie, la banque est désormais éclaboussée par le dossier SwissLeaks, un scandale aux multiples facettes, de la fraude fiscale en France aux affaires politiques et financières en Espagne ou en Grèce. Sans oublier d’autres délits et manipulations. La banque HSBC est revenue sur le devant de la scène. SwissLeaks: la banque HSBC sous pression internationale. La filiale suisse de la banque aurait aidé plus de 100.000 personnes à échapper à l'impôt.
La Belgique est prête à lancer un mandat d'arrêt contre ses dirigeants. Nouveau coup de semonce pour la finance internationale. L'un de ses plus emblématiques représentants, la grande banque britannique HSBC, est impliqué dans ce qui s'annonce comme l'un des plus grands scandales d'évasion fiscale. INFOGRAPHIES. SwissLeaks: 5,7 milliards d'euros ont échappé à la France - L'Express L'Expansion. Swissleaks : une enquête et un battage médiatique mondiaux. Plus de 150 journalistes du monde entier ont collaboré à l'enquête sur un vaste système de fraude avalisé par la banque HSBC.
C'est l'une des plus grandes opérations de journalisme d'investigation transnational de ces dernières années. Entre novembre 2006 et mars 2007, HSBC, établissement britannique, deuxième groupe bancaire mondial, a organisé, par l’intermédiaire de sa filiale suisse HSBC Private Bank, une fraude d'un montant de 180,6 milliards d'euros, impliquant 100 000 clients et 20 000 sociétés offshore. Cette information qui résume l'ampleur du scandale a nécessité des mois d'investigation et le travail collaboratif de centaines de journalistes.
Swissleaks: "Les banques françaises sont des leaders incontestés dans l’industrie de l’évasion fiscale" L’affaire Swissleaks révèle que 5,7 milliards d’euros ont été dissimulés par HSBC rien que pour les clients français.
Quel est le rôle des banques dans l’organisation de l’évasion fiscale en général ? Dominique Plihon – La fraude fiscale ne concerne pas uniquement les particuliers : l’essentiel de la fraude est réalisé par les grandes entreprises multinationales, comme Total pour prendre un exemple bien connu. Mais elle concerne aussi des particuliers, comme dans l’affaire HSBC. Les banques ont un rôle tout à fait important de conseillers dans ces pratiques. "SwissLeaks" : Hervé Falciani, le Snowden de la fraude fiscale. Paul Bocuse, Jacques Dessange, Cédric Klapisch, l'Espagnol Emilio Botín, propriétaire de la banque Santander, des diamantaires d'Anvers, un ancien ministre grec, un homme d'affaires québécois...
Tous les jours, la liste des "victimes" d'Hervé Falciani s'allonge. Par ses révélations, l'ancien informaticien de HSBC a déclenché une vague mondiale d'enquêtes et de contrôles fiscaux. Et fait rentrer des centaines de millions d'euros dans les caisses des Etats floués, déjà 231 millions à ce jour rien qu'en France. Devenu l'ennemi public numéro un de la Suisse, l'homme n'a jamais paru aussi serein. Veste sombre, chemise rayée, il a repris son look de banquier pour assumer son rôle de conseiller du fisc français.
"SwissLeaks" : Gad Elmaleh dechaîne les passions sur le web. S’il est un nom qui ressort de l’affaire des "SwissLeaks", c’est celui de Gad Elmaleh.
Le journal "Le Monde" a rappelé dimanche 8 février que l'humoriste français avait figuré parmi les clients de la filiale suisse de la banque britannique HSBC. Dans le cadre de l’opération "SwissLeaks", "Le Monde" a eu accès aux données bancaires de plus de 100.000 clients, et a mis les informations à la disposition du Consortium des journalistes d'investigation (ICIJ) à Washington, qui les a partagées avec plus de 50 autres médias internationaux. Parmi les profils cités dans ce fichier se trouve Gad Elmaleh, qui disposait à Genève d'un compte "faiblement approvisionné", avec un peu plus de 80.000 euros entre 2006 et 2007.
Une somme conséquente, mais pas au regard de l'ensemble des fonds : plus de 180,6 milliards d'euros auraient transité par les comptes HSBC. Toujours selon le quotidien du soir, Gad Elmaleh aurait régularisé sa situation auprès du fisc français. Fraude fiscale : «Ce que l'on découvre n'est pas un incident isolé» John Christensen a été un acteur de l’évasion fiscale.
Il fut conseiller en optimisation fiscale sur l’Afrique puis principal conseiller économique de l’Ile de Jersey, un paradis fiscal majeur. Scandalisé par ce qu’il a vu, il a fondé en 2002 le réseau Tax Justice Network, qui réunit économistes et juristes, dont il est le directeur exécutif. John Christensen nous accorde un entretien alors que le Monde a révélé un système de fraude massif via la banque HSBC ayant concerné près de 100 000 personnes, 20 000 sociétés offshore pour un montant total de 180,6 milliards. Quelle est la responsabilité des Etats dans le fait d’avoir laissé HSBC devenir un service d’évitement et d’évasion fiscal ? Affaire Swissleaks: procès de l'héritière de Nina Ricci jugée pour fraude fiscale. SwissLeaks: HSBC Suisse au centre d'un vaste scandale de fraude fiscale. Genève (AFP) La filiale suisse de la banque HSBC était lundi au centre d’un vaste scandale après que plusieurs journaux eurent assuré qu’elle avait aidé certains de ses clients, notamment de riches industriels et des personnalités politiques, à cacher des milliards de dollars pour leur éviter de payer des impôts.
Cette enquête, baptisée SwissLeaks, a été réalisée sur la base des fichiers de la banque HSBC Suisse, dont le siège est à Genève, et volés en 2007 par l’ancien informaticien franco-italien Hervé Falciani. Le journal Le Monde a eu accès, par un informateur secret en janvier 2014, à des centaines de milliers de données à déchiffrer, fournissant des informations sur plus de 106.000 clients originaires d’environ 200 pays de la filiale suisse d’HSBC. “Un soir, on a imprimé les fichiers. Scandale HSBC: Emma Thompson menace de ne plus payer ses impôts. "Je veux arrêter de payer mes impôts, jusqu'à ce que tout le monde paie les siens.
J'ai toujours aimé payer mes impôts, parce que je suis un socialiste et je crois en la solidarité. Mais je suis dégoûté par le service des impôts, je suis dégoûté par HSBC. Et je ne paierai plus un penny de plus tant que ces bâtards ne sont pas en prison", a déclaré Greg Wise au London Evening Standard.
Et de préciser que sa femme Emma Thompson est d'accord avec lui. L'affaire HSBC ou Swissleaks - des listings de clients aidés par la banque suisse à éluder l'impôt- a révélé qu'il y aurait plus de 1000 fraudeurs fiscaux parmi les 7000 clients britanniques de la banque suisse HSBC. La banque suisse UBS interdit à des salariés d'aller en France. Fraude fiscale : Le Livre noir des banques. Le rebondissement du scandale HSBC, déjà mise en examen en France pour blanchiment de fraude fiscale, confirme l’ampleur de la fraude fiscale pratiquée par les 1 % les plus riches, du notable de province aux malfrats en passant par des chefs d’entreprises, des artistes, des sportifs et des hommes politiques. 50 000 comptes secrets auraient été ouverts en Suisse par des résidents français, dont 6 000 comptes à la banque HSBC (8 231 selon Hervé Falciani, l’informaticien à l’origine des révélations) dont seulement 3 000 identifiables.
L’actuel ministre du budget, Christian Eckert, a indiqué en 2013 que seulement 0,2 % d’entre eux étaient déclarés.