20minutes.fr - Interview JC Nayebi : On peut avoir 400 amis sur MSN et ne pas aller voir sa sœur. Cyberdépendance. CASA - Centre de thérapie. Programmes Cyberdépendance Cyberdépendance Le Centre CASA accueille et vient en aide aux personnes aux prises avec un problème de sur utilisation des technologies ou du monde virtuel.
L'accompagnement aura pour objectif général de favoriser une utilisation saine et responsable de ces médiums. Le Centre peut aussi offrir à l'ensemble de sa clientèle un atelier portant spécifiquement sur la cyberdépendance. Qu'est-ce que la cyberdépendance? Cette nouvelle forme de dépendance s'inscrit comme une addiction silencieuse. Quelques signes avant coureurs: Isolement Dimunition du nombre d’heures de sommeil Changement d’humeur Perte d’intérêt au niveau des relations personnelles Mensonges à propos des activités Passer un temps excessif à l’ordinateur Pour télécharger le questionnaire sur les indices de détection de la cyberdépendance, cliquez ici. SanteFigaro : L'addiction sur internet un mal moderne. La cyberaddiction. Lorsque le virtuel envahit le réel Si la cyberdépendance ne figure pas dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM V), elle peut être comparée à une véritable addiction.
À l'instar de l'alcoolisme et de la toxicomanie, la dépendance aux nouvelles technologies perturbe non seulement la vie sociale des personnes qui en sont touchées mais atteint aussi leur santé. Léonard Vullioud, psychologue spécialisé dans la cyberaddiction, nous en dit plus sur ce comportement excessif dans le virtuel aux répercussions bien réelles sur la vie quotidienne. On parle beaucoup de cyberaddiction mais qu'est-ce que ce terme englobe réellement? Précisons d'entrée que ce trouble n'est, à ce jour, pas reconnu par les classifications internationales comme une «maladie psychique» au même titre que d'autres dépendances que ce soit à l'alcool ou aux drogues dures.
Deuxième précision nécessaire: les spécialistes ne sont pas encore parvenus à un accord pour en définir les frontières. Lemonde.fr : Etre ou ne pas être cyberdependant.
Soigner et prévenir la cyberdépendance. Addiction au numérique : peut-on vivre déconnecté ? Il est parfois difficile de se détacher de la spirale infernale du numérique.
En 2014, 28 millions de Français possédaient un smartphone et neuf millions avaient une tablette tactile. De plus, les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter comptaient jusqu'à 32 millions d'inscrits. L'addiction au numérique frappe alors de nombreuses personnes. Celles-ci peuvent consulter leur smartphone 100 fois par jour et se précipiter à la moindre alerte ou notification. Le documentaire Digital Detox s'est inspiré de cette dépendance. Michel Lejoyeux, un professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris 7, estime que le problème n'est pas de savoir s'il est possible de vivre déconnecté ou non. On peut avoir une relation complètement passionnelle et exagérée vis-à-vis du téléphone.
Quant à l'écrivain Thierry Crouzet, il considère que la dépendance à Internet peut causer un trouble physique tel que des crises d'angoisse ou encore un trouble social. J'ai débranché. Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies. L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques.
Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ».
Agir contre soi. Jean-Charles Nayebi, Psychologue, Psychothérapeute - Paris, Québec. Psychologue des usages numériques et des addictions. Écrans : l'addiction virtuelle... À part une infime minorité de cas, la plupart des spécialistes refusent de considérer la pratique intensive de l’ordinateur et des jeux vidéo comme une addiction.
La cyberaddiction est à la mode. Internet, l’ordinateur, les jeux vidéo soulèvent autant d’enthousiasme que d’inquiétude. L’inquiétude s’étend même à l’ensemble des technologies que sont les téléphones portables, les assistants personnels informatiques, les lecteurs MP3, notent les psychiatres Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak (1). Alors ces supports provoquent-ils vraiment des addictions ? Pour M. Internet, une mauvaise blague ? Le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron (3) prend, quant à lui, l’exemple des jeux aux enchères en ligne : pour les adeptes de cette pratique, ce qui importe est le frisson de l’enchère. Dans les deux cas, Internet et les écrans ne sont que des supports qui réactivent des addictions classiques.