Logistique. Pourquoi le Grand Ouest se couvre d’entrepôts. Avec l’essor du commerce en ligne et le dynamisme industriel, les plateformes logistiques se multiplient. L’heure est à l’automatisation, avec des impacts contrastés sur l’emploi. Repères. C'est quoi un entrepôt ou une plateforme logistique ? Ces édifices de stockage desservent la grande distribution, l'industrie et les consommateurs à domicile. On recense 4 500 entrepôts dans le pays, s'étendant sur 81 millions de mètres carrés, pour un total de 900 000 professionnels, en incluant les transporteurs. Le commerce en ligne stimule le marché. Amazon construit un entrepôt de 107 000 m2 près d'Amiens (Somme) ! Qu'en est-il dans l'Ouest ?
Les trafics européens de marchandises se concentrent sur l'axe Marseille-Paris-Lille. « Excentré, l'Ouest compense ce désavantage par une vitalité économique, agricole et démographique exceptionnelle », explique l'universitaire Michel Savy. Lire aussi : L'entrepôt C-Log, du groupe textile Beaumanoir, livre un millier de boutiques L'emploi en bénéficie-t-il ? Camion. Agréé par la douane, Scania franchit les frontières en un clic. Le fabricant de camion basé à Angers Scania fait partie d'un club lancé dans les Pays de Loire par la douane. Pour ces membres agréés, les formalités sont simplifiées. Une façon pour la douane de soutenir le commerce international, au-delà des contrôles habituels. 70% des camions exportés de l'Australie à l'Iran Scania fut parmi les premières entreprises à répondre à l'appel des douanes. Rien d'étonnant quand on sait que ce fabricant suédois de camions, installé à Angers, exporte à 70 % sa production dans le monde entier, de l'Australie à l'Iran. « Pour nous, tout ce qui facilite l'export et même l'import est important », explique d'emblée Jérôme Le Calvez, responsable qualité.
L'entreprise fut donc parmi les premières à s'engager auprès des douanes pour devenir un opérateur économique agréé, un OEA, pour reprendre le jargon. Cela signifie plus simplement que l'administration facilite les opérations douanières des entreprises qui le demandent. Audit de douanes sur la sécurité. Rennes. Les premières enseignes de la future gare sont… Demeter, l’opérateur privé en charge de l’espace commercial de la future gare SNCF de Rennes a dévoilé les premières enseignes qui s'installeront entre juillet 2017 et début 2018 : un restaurant Prêt à Manger, des boutiques Yves Rocher, Stade Rennais, un Bagel corner… Plusieurs chaînes de burgers sont aussi sur les rangs pour un restaurant : Mc Donald's, Burger King et Five Guys, l'enseigne préférée de l'ex-président américain Barack Obama. Le groupe privé Demeter concessions, partenaire de SNCF mobilité sur la gare de Rennes (1), a sélectionné les quatre premières enseignes qui s’installeront dans le nouvel espace commercial de la future gare.
Un espace très prisé pour ses 20 millions de personnes attendues à l’année, dans un quartier en pleine mutation avec notamment l’arrivée de la LGV qui mettra Paris à 1 h 25 de Rennes début juillet 2017. Lire aussi : En gare de Rennes, bureaux et commerces vont prendre de la vitesse Un restaurant Prêt à Manger Yves Rocher, Stade Rennais… La signalisation ferroviaire passe par le bureau d'études TGSO à Redon. Michel Tendron, un patron « zen » ? Il accepte le terme avec le sourire. Il vient d'inaugurer l'agrandissement du bâtiment construit en 2010, à l'entrée nord de Redon (Ille-et-Vilaine), et déjà trop petit pour abriter les trente salariés du bureau d'études spécialisé dans la signalisation ferroviaire (les circuits électriques de communication pour les conducteurs de train). « Nous étions quatorze en 2010, rappelle-t-il.
Nous sommes désormais un des plus gros bureaux d'études français dans le domaine de la signalisation ferroviaire. » Les concurrents directs se nomment Alstom, Ineo, Eiffage. « Mais leurs bureaux d'études sont moins étoffés que le nôtre, et ce sont aussi des clients », précise Michel Tendron, l'un des trois associés propriétaires du bureau d'études. « Les LGV nous occupent beaucoup... » TGSO a notamment réalisé les schémas de la signalisation des lignes Barcelone-Madrid, Londres-Bruxelles. Conciergeries d'entreprises. Minut'Rit s'installe dans l'Eure. À l'origine de la création d'un réseau de conciergeries d'entreprises dans l'Eure, Aline Botté a passé la main début juillet. « Il y a trois ans, j'ai mis sur pied, la Roulotte sur le territoire de la communauté d'agglomération Seine-Eure, rappelle Aline Botté. Auparavant je travaillais dans l'industrie pharmaceutique à Val-de-Reuil. Comme salariée, j'ai fait le constat qu'il manque des services pour nous accompagner au quotidien, compte tenu des contraintes professionnelles et du temps qui n'est pas extensible.
L'objectif est de faciliter la vie de l'employé en prenant en charge certaines tâches domestiques ou même des démarches administratives ». L'idée mûrit peu à peu. Des services et des acteurs de proximité En ce début d'été 2016, Aline Botté cède son entreprise à un jeune couple havrais, fondateur lui-même en 2012, d'une franchise de conciergeries d'entreprises : La Minut'Rit. « Nous connaissons bien Aline et son territoire, expliquent Cécile et Antoine Tauvel. Gilles MOTTEAU. Ouest-france. Ce n'est peut-être pas qu'une coïncidence. C'est le lundi 4 juillet, le jour de la fête de l'Indépendance américaine, que 600 salariés du groupe Le Duff (1) prendront possession de leur nouveau siège. 25 millions d'eurosLe bâtiment ne passe pas inaperçu avec sa façade blanche et sa structure de verre et d'acier, situé à Rennes, avenue du Canada, en face du centre commercial Alma, en bordure de la rocade Sud.
Coût : près de 25 millions d'euros. « Nouvelle image »Le nouveau siège social du numéro un mondial de la bakery proposera une surface de 8 500 m2. « Jusqu'à présent, nos équipes étaient dispersées sur plusieurs sites en France et à Londres, explique Maryvonne Guillou, la numéro 2 du groupe Le Duff et la grande architecte de ce projet. Il est vrai que l'actuel, et bientôt ancien siège du groupe Le Duff, avenue Henri-Fréville, à Rennes, était plutôt très discret voire invisible.
Voyage d’affaires. Amadeus assure 88 % des réservations aériennes. Au cœur des systèmes de réservation Vous n’aurez jamais à faire à eux en direct mais pourtant, dès que vous voyagez, il y est impossible de ne pas passer par un des logiciels d’Amadeus. Le groupe, côté à Madrid, est un GDS, c’est-à-dire, un « global distribution system ». « Nos solutions doivent agréger un maximum de contenus pour proposer à nos utilisateurs comme les agences de voyage, les compagnies aériennes ou les entreprises en direct, le maximum de choix » explique Bertrand Flory, responsable des ventes corporate chez Amadeus.
Ainsi avec son logiciel Altea, Amadeus assure 88 % des réservations des compagnies aériennes en travaillant avec 140 d’entre elles. Il œuvre aussi pour de nombreuses sociétés du CAC 40 qui consacrent, pour certaines, plus de 50 millions d’euros, par an, pour leurs déplacements professionnels. Rendez-vous mardi à Nantes pour le Forum pro du Voyages d'affaires Notre dossier spécial Voyage d'affaires L’innovation basée à Nice Un data center en Allemagne. Banque. La crise au Crédit Mutuel sur le terrain politique. Les forces en présence CM Arkéa (CMA) regroupe trois fédérations : le Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud Ouest et du Massif Central.
Conduit depuis Brest, il a affiché 269 millions d'euros de résultat net en 2014. Le conflit l'oppose au poids lourd de l'Est, piloté de Strasbourg. À savoir, le CM11-CIC qui produit 70 % des trois milliards d'euros de résultat net engrangés par le groupe. Il réunit onze fédérations et la filiale nationale CIC. Le bras de fer met aux prises aussi deux Bretons, Jean-Pierre Denis, 55 ans, président du CM Arkéa, et Michel Lucas, 76 ans, président de la Fédération Centre Est-Europe et fraîchement réélu à la tête de la Confédération nationale du Crédit Mutuel (CNCM), l'organe central du groupe bancaire. Un conflit d'influence ancien Il exige un organe neutre et impartial et ne veut pas avoir de compte à rendre à un concurrent accédant, selon lui, à tous ses secrets. De nouveaux statuts Des actions en cours Sur le terrain politique Dernier en date ? Pierre CAVRET. Le Duff. Le groupe s’implante en Afrique avec l’enseigne Brioche Dorée. Trente restaurants Brioche Dorée, du groupe Rennais le Duff, vont ouvrir dans les 10 ans à venir dans sept nouveaux pays d’Afrique : le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, le Nigeria et la République démocratique du Congo.
La première enseigne de restauration rapide « à la française » du Groupe Le Duff a rejoint le « Club des marques CFAO » qui réunit une quinzaine d’enseignes désireuses d’accompagner une nouvelle classe de consommateurs en Afrique subsaharienne. Brioche Dorée ouvrira ainsi aux côtés d’enseignes de mode, de beauté ou de jouets dans les centres commerciaux et les galeries commerciales Carrefour, en partenariat avec CFAO, le distributeur de marques leader en Afrique.
Lire la suite sur Ouest-France. Ouest-France. Quimper. Krampouz poursuit sa croissance. Le chiffre d'affaires de Krampouz augmente de 16 % au premier semestre. La croissance va se poursuivre ? Nous prévoyons un chiffre d'affaires de 20 millions d'ici trois ans. Avec environ 25 recrutements pour accompagner ce développement. En moyenne, nous allons sortir cinq nouveaux produits par an dans les cinq prochaines années. Très rapidement, il y aura des investissements significatifs dans l'usine de Pluguffan, près de Quimper. Krampouz est devenu une marque identifiée, synonyme de petit matériel de cuisson, pas seulement les crêpières. Lire aussi : Financement participatif. Cet été, le capital de l'entreprise a été modifié. J'aurai bientôt 57 ans. Krampouz a franchi un cap ? Avec un plan de développement très soutenu, il ne faut rien négliger. Lire aussi : Quimper. Krampouz : 12,5 millions d'euros de chiffre d'affaires, près de 70 salariés.
Recueilli par Jean-Pierre LE CARROU. Fixations. Portitou invente des solutions pour ranger ses outils. L'initiative C'est parfois compliqué de bien ranger ses outils dans son atelier ou garage. Pour les artisans et paysagistes qui circulent en camionnette avec une benne ouverte, il est impensable de ne pas les fixer solidement, sous peine de les perdre en route. Comment faire ? Depuis 2002, l'entreprise lannionnaise Odylus s'est penchée sur ces questions, et propose des fixations haut de gamme sous la marque Portitou. Elle écoule ses produits grâce à son site internet. Sur les photos présentes sur le site, tous les outils sont fixés aux murs, à l'arrière des camions, sur des chariots. Le système de fixation est assez simple et efficace : un puissant élastique, et une pièce en aluminium façonnée avec un crochet maintiennent le manche de l'outil. Sans salarié et 80 000 € de chiffre d'affaires Derrière cette entreprise, il y a Benoît Le Roux, directeur-gérant et inventeur des produits, et Régis Chabot, responsable du marketing.
. « Nous faisons travailler des personnes en Bretagne ! Energies. Une usine de production d'électricité à Montauban. « On ne parle pas de déchets ménagers, on ne parle pas non plus d'incinération. » D'entrée de jeu, Marc Lefour met les choses au point. Le patron de CHO Power, PME bordelaise qui construit et exploite des centrales de production d'électricité utilisant la gazéification, anticipe les craintes et les interrogations des habitants. Lire aussi : Eolien. Un grand parc éolien sort de terre près de Loudéac Un procédé « non dangereux » « L'usine de Montauban-de-Bretagne produira de l'électricité à partir de déchets de bois, de déchets d'activités économiques et de biomasse. Le procédé consiste à broyer les déchets et à les trier pour obtenir un combustible homogène.
L'ensemble sera installé dans un bâtiment fermé. « Il n'y aura ni bruits, ni odeurs, ni poussières », garantit Marc Lefour. Une cinquantaine d'emplois À plein régime, l'usine devrait permettre de couvrir les besoins énergétiques de 45 000 habitants. Lire aussi : RTE. Des informations ont déjà été faites aux habitants et aux élus. Bretagne - Nomination. Bernard Veber, futur DG de Groupama Loire-Bretagne. Nomination. Bernard Veber, futur DG de Groupama Loire-Bretagne Suite au départ de Christian Cochennec nommé DG adjoint au siège à Paris, Groupama Loire-Bretagne aura un nouveau DG à compter du 1er octobre prochain. C'est Bernard Veber qui a été choisi par le conseil d'administration. Réuni le 4 septembre, le conseil d’administration de Groupama Loire-Bretagne a désigné Bernard Veber, comme futur directeur général à compter du 1er octobre prochain. Son parcours : un pur produit "maison" Bernard Veber occupait depuis 2005 le poste de directeur général de Groupama Océan Indien.Titulaire d’une maîtrise de droit privé et diplômé de l’Institut des assurances de Tours, il a débuté sa carrière en 1979 aux AGF en tant qu’inspecteur commercial et technique, auditeur interne puis responsable de la fonction organisation.
Loire Bretagne RH sur Twitter : "Talents de #manager ? @groupama Loire Bretagne recrute sur #rennes un resp. de secteur RDV sur. Restauration. Ces professionnels Bretons qui privilégient les circuits courts. La cuisine centrale de Ploemeur (Morbihan), l'hôpital de Loudéac (Côtes-d'Armor), ou la Brittany Ferries, la compagnie maritime de Roscoff (Finistère), ont un point en commun. En matière de restauration collective, ils sont tous locavores. Le mot à la mode pour désigner la volonté de privilégier les producteurs locaux et les circuits courts. Paysan Breton au coeur de l'initiative Et pour cela, ils peuvent donc miser sur Paysan Breton, et sa large gamme de produits, et Passion Froid, pour le transport des surgelés.
Quatre-vingts clients de ces deux entreprises, avec le concours de Produit en Bretagne (qui fédère plus de 300 entreprises bretonnes) et Agriconfiance, qui travaille pour la traçabilité des produits agricoles, viennent de se rassembler à Plévin (Côtes-d'Armor) pour une journée de récolte et de sensibilisation sur la consommation locale. Lire aussi: + Commerce. De l'agriculture à l'artisan, le circuit court primé Le locavorisme a le vent en poupe Célian GUIGNARD.