Nouvelles, actualités, politique, culture et chroniques. Une campagne lancée récemment sur les médias sociaux a réussi à amasser 1,5 million de dollars dans le but d'envoyer des avions de nourriture en Somalie.
La vedette française de Snapchat Jérôme Jarre et l’acteur américain Ben Stiller sont à la tête de cette initiative visant à aider les quelque 20 millions de Somaliens affectés par la famine. Avec le hashtag TurkishAirlinesHelpSomalia, ils ont convaincu la compagnie d’aviation Turkish Airlines de livrer trois bateaux et trois avions-cargos de nourriture et d’eau embouteillée en Somalie, au Yémen et au Soudan du Sud. Voici quatre raisons expliquant pourquoi cette initiative est complètement irresponsable. Le #MuslimBan ne sort pas de nulle part : il s'inscrit pleinement dans la politique internationale US de ces dernières années. Il n’est pas difficile, pour quiconque a conservé son humanité, de comprendre d’emblée pourquoi la décision de Donald Trump d’interdire l’entrée sur le sol étasunien aux ressortissants de sept pays musulmans est inhumaine, discriminatoire et honteuse.
“The Two-Party System Is the Worst Case Scenario” — An Interview With the Green Party’s Jill Stein. As the Democratic convention in Philadelphia progressed, and hopes of a revolution on the floor quickly faded for the thousands of Bernie Sanders supporters, support for another figure began to emerge on the streets: Green Party candidate Jill Stein.
By the end of the week, “Vote Jill” signs were everywhere in the city, her name often scribbled directly over old Sanders posters and T-shirts. Bernie’s revolution had taken an unexpected turn, and as more protesters and delegates called for a “Demexit,” talk of a third-party option suddenly gained ground at a major party convention. Stratagème de la droite américaine, mobiliser le peuple contre les intellectuels, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mai 2006) Aux Etats-Unis, la droite a tiré le meilleur parti de l’animosité que les « intellectuels » inspirent à des dizaines de millions d’Américains.
En novembre 2004, lors de l’élection présidentielle, M. Moumoutes, flingues et talonnettes, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, août 2016) Trump, le châtiment (Le Monde diplomatique, 9 novembre 2016) Comment Donald Trump s'est emparé du Parti républicain, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, avril 2016) Samedi 27 février, Mobile (Alabama).
La réunion annuelle du comité exécutif du Parti républicain de l’Alabama se déroule dans la grande salle d’un centre de convention, trois jours avant des élections primaires dans plusieurs Etats du sud du pays. Des centaines de notables du parti y participent. On y croise plus facilement un élu noir qu’un partisan de M. Donald Trump. Un paradoxe singulier dans un Etat où le milliardaire new-yorkais paraît très populaire — ce qu’il confirmera trois jours plus tard en y remportant haut la main l’élection primaire — et où le Parti républicain est presque exclusivement composé de Blancs (1). Le nom de M. Pour tester à blanc le fonctionnement du petit boîtier grâce auquel ils vont arbitrer entre les résolutions qui leur seront proposées, les quelque trois cents membres du comité républicain « élisent » d’abord leur film de guerre préféré.
À Washington, scénarios pour un conflit majeur, par Michael Klare (Le Monde diplomatique, septembre 2016) Alors que la course à la présidence américaine bat son plein et que les responsables européens étudient les conséquences du « Brexit », les débats publics sur la sécurité se focalisent sur la lutte contre le terrorisme international.
Erdoğan, « l’homme qui se prend pour un sultan », par Selahattin Demirtaş (Le Monde diplomatique, juillet 2016) La vie politique turque s’est encore rapprochée du gouffre qui menace de l’engloutir lorsque, le 20 mai 2016, le vote d’un amendement temporaire à la Constitution a entraîné la levée immédiate de l’immunité parlementaire de plusieurs dizaines de députés.
L’article adopté ce jour-là bafoue non seulement la Constitution elle-même, mais les principes universels du droit et de la démocratie. Introduit sur ordre du président Recep Tayyip Erdoğan, l’amendement visait principalement le Parti démocratique des peuples (HDP) (1), le groupe d’opposition le plus dynamique au Parlement. Mur anti-migrants à Calais : le gouvernement britannique confirme le début proche des travaux. Japon : la rue veut la paix. Ils ne lui diront pas merci.
Et pourtant, les dizaines de milliers de Japonais qui se mobilisent contre les projets de loi sécuritaires de Shinzo Abe doivent une fière chandelle au Premier ministre japonais. Depuis qu’il est revenu au pouvoir, fin 2012, et a fortiori à partir du moment où il s’est lancé dans un chambardement constitutionnel visant à enterrer le pacifisme d’Etat, le chef du gouvernement a bien malgré lui (r)éveillé la société civile. Jeudi soir, alors que le Parlement étudiait les lois de défense qui doivent permettre l’envoi de militaires dans un conflit à l’étranger, ils étaient encore des milliers à braver la pluie et à défier sagement les forces de l’ordre.
Le week-end, environ 30 000 personnes avaient défilé à Osaka. D’autres cortèges et meetings ont eu lieu à Kyoto, Yokohama, Sapporo, etc. Il s’est donc passé quelque chose au Japon. Les États-Unis tentés par le risque, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, octobre 2016) The system is rigged : le système est truqué.
On savait déjà qu’aux États-Unis le candidat qui remporte le plus de suffrages à l’échelle nationale ne devient pas toujours président ; que la campagne électorale ignore trois quarts des États où l’issue du scrutin semble acquise ; que près de six millions de citoyens ayant été condamnés par la justice ont perdu le droit de voter ; que 11 % des électeurs potentiels ne disposent pas des papiers d’identité exigibles s’ils veulent déposer un bulletin dans l’urne ; que le mode de scrutin accorde aux deux partis dominants un avantage exorbitant.