Kindle Unlimited : la rémunération des auteurs toujours en baisse. Chaque mois, Amazon injecte de plus en plus d'argent dans son fond destiné à payer les auteurs. Pourtant, la rémunération des auteurs semble toujours en baisse. En mai 2014, le service Kindle Unlimited était lancé, avec un fond de 1,2 millions de dollars, également destiné à rémunérer les ouvrages de la Kindle Library. Depuis, cette somme n’a cessé d’augmenter pour atteindre 12 millions en septembre 2015. Les auteurs perçoivent depuis quelque temps une rémunération en fonction du nombre de pages lues, alors qu'ils étaient auparavant rémunérés pour chaque ouvrage téléchargé, à condition qu'au moins 10% de celui-ci ait été lu.
Si Amazon continue à dissimuler le nombre d’abonnés à son service illimité, il semble y investir beaucoup d’argent. Et pour la magie des chiffres, le marchand accepte cependant de dévoiler le nombre de pages qui ont effectivement été lues, et donc payées. Un catalogue bien fourni permettra en effet d'attirer un maximum de lecteurs. Why aren't people paying for music streaming subscriptions? Did you know less than 1% of the world’s population are currently paying for on-demand music streaming services? The wider industry continues to hope that the likes of Spotify and Apple Music will provide salvation – and early signs from the Nordics and other territories certainly provide reason for hope.
But why are the vast majority of people refusing to put their hand in their pocket for ‘all the music in the world’? New research out of the US from Nielsen Music brings us closer to the answer. The research company has conducted what it calls ‘a comprehensive, in-depth study of consumer interaction with music in the United States’ for its Nielsen Music 360 Report – analysing the responses of more than 3,300 US music fans. The Report covers a range of topics and provides reason to be cheerful: apparently 75% of US consumers now listen to music online in a typical week, for example. There’s also a shot in the arm for radio. There’s good news too for the growth of on-demand streaming revenues. Streaming musical : 5 600 dollars pour 178 millions d’écoutes.
Cette décennie, les services de streaming se sont imposés peu à peu comme LE moyen d’écouter de la musique. Pour s’en persuader, il n’y a qu’à jeter un coup d’œil du côté de la SNEP, qui nous informe que le streaming représente 43 % du marché total. Loin d’être dans la tourmente, le modèle économique ne parvient toutefois pas à satisfaire tout le monde. En particulier, les artistes. Lors d’une conférence à propos des droits d’auteurs qui a eu lieu à l’université de Belmont, à Nashville, ce week-end, l’auteur-compositeur Kevin Kadish a tenu à s’exprimer: « Vous pouvez être un auteur-compositeur reconnu et avoir été numéro un dans plus de 78 pays.
Cette somme de 5 600 dollars, c’est ce qu’il a récolté pour 178 millions d’écoutes pour la musique « All About That Bass », un titre qu’il a coécrit avec la chanteuse Meghan Trainor. . « Doug Collins dit qu’il faut écouter les créateurs à propos de l’impact que provoque le marché du streaming. Songwriter says he made $5,679 from 178 million Pandora streams [Updated]
A Tuesday copyright roundtable discussion, hosted by Nashville's Belmont University and led by the House Judiciary Committee, opened with one of the past year's most successful songwriters announcing just how little money he'd made from more than 178 million streams of a song he co-wrote: $5,679. That means Nashville songwriter Kevin Kadish, the co-writer of the hit 2014 Meghan Trainor song "All About That Bass," made close to $31.90 for every million streams. According to a report by The Tennessean, Kadish didn't clarify to the roundtable's five members of the House of Representatives exactly how the songwriting proceeds were split between himself and Trainor (who shared songwriting credits on "Bass"), but he did allege that the average streaming-service payout for a song's songwriting team is roughly $90 per million streams.
"That's as big a song as a songwriter can have in their career, and number one in 78 countries," Kadish said. "But you're making $5,600. Fair Use et Data mining : ces monstres incompris. Le data mining ou fouille de données, ainsi que l’open access compte parmi les sujets dont traite le livret de Richard Malka, La gratuité, c’est le vol. Parti en guerre contre la Commission européenne et la loi numérique d’Axelle Lemaire, l’avocat, mandaté par le syndicat des éditeurs dénonce avec un acharnement, qui ne fait volontairement pas dans la dentelle. En réponse, Christophe Pérales signe une longue réflexion, intitulé Le SNE est Big Brother, et Richard Malka est son prophète : le Syndicat national de l’édition contre le droit de lire à l’ère numérique, contre la fouille de contenus (TDM), contre la Recherche.
Un fameux programme, ici reproduit avec son autorisation. Teddy Kwok, CC BY ND 2.0 Je préfère convaincre. En effet, certains des prémisses de son argumentation me semblent pouvoir être largement partagées. "Tout mode de financement alternatif constitue un miroir aux alouettes" Mais il ne faudrait pas que sur cette question, Google et consorts accaparent toute l’attention. La gratuité d'accès et le paiement après lecture : le livre entre marteau et enclume.
La plateforme polonaise OpenBooks.com repose sur la bonne volonté, littéralement, de ses clients. Le site propose en effet de télécharger gratuitement des titres et de payer après la lecture. Un moyen d’exprimer son plaisir ou son mécontentement avec son porte-monnaie. Un modèle économique viable ? Le principe du freebies, de la gratuité comme outil marketing pour gagner en visibilité est une vieille recette, et pas simplement dans l’édition.
Avec la dématérialisation, il est encore plus simple pour un éditeur de proposer la lecture de ses ouvrages pour attirer le lecteur. D’un côté, les tenants de la rémunération pour les auteurs : il n’y a pas de travail sans salaire, et les écrivains qui acceptent de jouer ce jeu ne seraient, ni plus ni moins que des traîtres. La gratuité rime avec l’absence de valeur dans l’esprit de certains. Alors cette solution de règlement, a posteriori, qu’apporte-t-elle ? Et en matière de livre numérique, nul doute que l’on est encore à l’enfance de l’art... Avec 0,0057 $ par page, les auteurs sont-ils bien rémunérés ? Depuis quelques semaines, Amazon a franchi la barre du million de titres numériques inscrits dans son service Kindle Unlimited.
Ce chiffre a été passé en juin dernier, dans une discrète transition. C’est que, un mois plus tard, la société allait annoncer une totale révision de sa politique tarifaire : désormais, les auteurs indépendants seraient payés à la page lue. Une méthode plus respectueuse des œuvres, assurait-on. Évidemment. Maria Elena, CC BY 2.0 Le procédé était ingénu : un ouvrage de 50 pages ou 500 pages rémunérait son auteur en vertu d’une cagnotte abondée par Amazon.
Avec aujourd’hui un catalogue de 3,588 millions de titres numériques en vente, et plus d’un million de titres dans Kindle Unlimited, la firme dispose de 28 % de son offre de vente à l’unité dans le service de lecture en illimité. Avec la modification des tarifs, les auteurs indépendants allaient donc percevoir 0,006 $ par page lue. "Le seul coût est l'exclusivité"