L'agriculture peut-elle se passer de pesticides ? Marqueur d’une « révolution agricole » après la seconde Guerre Mondiale, l’utilisation de pesticides s’est banalisée en France, pour atteindre une consommation de 66 000 tonnes par an. La prochaine révolution agricole sera-t-elle celle d’une agriculture sans pesticides ? Encore raté ! Les représentants des 28 Etats membres de l’Union Européenne n’ont pas réussi à s’entendre ce jeudi sur l’avenir du glyphosate. La Commission européenne propose de renouveler l’autorisation de ce pesticide pour une durée de 5 ans. Mais la majorité requise n’a pas été atteinte. La France, notamment, est contre : elle défend un renouvellement pour 3 ans. L’attitude du gouvernement français en la matière parait plutôt cohérente. Car on ne sort pas d’un claquement de doigt d’une telle dépendance aux produits phytosanitaires. . ‘’L’agriculture peut-elle se passer de pesticides ?’’ Articles Lien. FAO - Nouvelles: Les conflits et la sécheresse contribuent à la faim malgré des réserves alimentaires mondiales abondantes.
Chargement de charrettes au Bangladesh. 7 décembre 2017, Rome- Selon le dernier rapport de la FAO sur les Perspectives de récolte et la situation alimentaire, l'abondance des récoltes céréalières contribue à maintenir en forme les réserves alimentaires mondiales mais la sécheresse, les inondations et les conflits prolongés ont intensifié et fait perdurer l'insécurité alimentaire. Selon le rapport, quelque 37 pays, dont 29 se trouvant en Afrique, ont besoin d'une aide alimentaire externe. Les conflits en cours continuent d'être un facteur clé des situations de grave insécurité alimentaire en ayant notamment provoqué des conditions proches de la famine dans le Nord du Nigéria, au Soudan du Sud et au Yémen. Ils ont également entraîné une généralisation des souffrances liées à la faim en Afghanistan, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et en Syrie.
Les conflits entravent les plantations et les récoltes La sécheresse est le principal problème de l'Afrique de l'Est. La malnutrition n’épargne plus aucun pays dans le monde. Une personne sur trois souffre de ce fléau, qu’il s’agisse de retard de croissance chez l’enfant, d’anémie chez la femme en âge de procréer ou de surpoids chez l’adulte. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Pour la première fois, la planète entière est confrontée à une crise de la malnutrition. Selon le rapport sur la nutrition mondiale 2017, publié samedi 4 novembre, la totalité des 140 pays étudiés est confrontée à au moins une des principales formes de ce fléau : le retard de croissance chez l’enfant, l’anémie chez la femme en âge de procréer et le surpoids chez l’adulte. Et 88 % sont lourdement touchés par deux ou trois de ces troubles. Si rien n’est fait pour enrayer la tendance, aucun des dix-sept Objectifs de développement durable, adoptés fin 2015 par les Nations unies afin d’« éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous », ne sera atteint d’ici à 2030.
En découlerait une menace pour le développement humain mondial. L’obésité progresse partout, y compris dans les pays pauvres. Les inégalités alimentaires dans le monde. L'impact de la viande sur l'environnement expliqué en 4 minutes. Comment nourrir tout le monde ? L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 | FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. This year´s annual State of Food Insecurity in the World report takes stock of progress made towards achieving the internationally established Millennium Development Goal (MDG1) and World Food Summit hunger targets and reflects on what needs to be done, as we transition to the new post-2015 Sustainable Development Agenda. The report reviews progress made since 1990 for every country and region as well as for the world as a whole.
Progress towards the MDG 1 target, however, is assessed not only by measuring undernourishment, or hunger, but also by a second indicator – the prevalence of underweight children under five yearsof age. Progress for the two indicators across regions and over time, is compared, providing insights into the complexity of food security. Overall progress not with standing, much work remains to be done to eradicate hunger and achieve food security across all its dimensions. Le commerce équitable. Food Insecurity & Climate Change – Met Office. Background science This website allows you to explore how different scenarios of global greenhouse gas emissions and adaptation to climate change could change the geography of food insecurity in developing and least-developed countries.
The website maps an index of vulnerability to food insecurity at national level. This is calculated based on exposure to climate-related hazards, sensitivity of agricultural production to those hazards, and the capacity of countries to cope with climate-related food shocks. By altering the levels of future global greenhouse gas emissions and/or the levels of adaptation, you can see how vulnerability to food insecurity changes over time, and compare and contrast these different future scenarios with each other and the present day. Vulnerability to food insecurity in the present-day The climate and food insecurity index shown on this website is a measure of vulnerability of the food system to climate-related hazards.
Exposure Sensitivity Adaptive capacity. Agriculture Biologique, cultiver l'avenir. « La COP21 ne pourra pas ignorer la question de la faim » LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Laetitia Van Eeckhout Dans le document qu’elle remettra le 27 octobre, Hilal Elver, rapporteure spéciale des Nations unies pour le droit à l’alimentation, s’alarme des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire que peuvent avoir les politiques mises en place pour faire face au changement climatique. A l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, elle répond aux questions du Monde. Le deuxième des Objectifs de développement durable (ODD) qui viennent d’être adoptés par la communauté internationale vise l’éradication totale la faim dans le monde d’ici à 2030. Cet objectif est-il atteignable ? Hilal Elver. On a longtemps fait reposer nos espoirs d’éradiquer la faim sur la seule augmentation de la production agricole.
Lire aussi : Les dix-sept objectifs de l’ONU pour une planète durable Inondations, sécheresses, menaces sur les écosystèmes… le changement climatique a d’ores et déjà un impact sur l’agriculture. D’ici 2030, l’extension des villes va menacer la sécurité alimentaire. Plus les villes s’agrandiront, plus les terres cultivées périphériques disparaîtront. Et, d’après une étude publiée dans la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), cela pourrait poser des problèmes pour la sécurité alimentaire, s’ajoutant aux effets du changement climatique et de l’augmentation rapide de la population.
Entre 2000 et 2030, le chiffre de la population urbaine mondiale devrait doubler (de 2,6 milliards à 5 milliards de personnes), et la surface des zones urbaines tripler. Comme le souligne le Guardian, l’extension urbaine va donc peu à peu grignoter les champs proches des villes. Avec son équipe, Felix Creutzig, principal auteur de l’étude, a combiné un ensemble de données: l’emplacement des terres cultivées, la productivité et l’expansion urbaine projetée. Mais les effets seront bien différents en fonction des pays du monde. 80% de ces pertes de terres concernent ainsi l’Asie et l’Afrique, en raison de l’urbanisation rapide.
Le commerce équitable est-il soluble dans le développement durable ? DECRYPTAGE - Le commerce équitable est souvent présenté comme une illustration de ce que peut être le développement durable. Pas un manuel ou guide qui ne le cite en exemple. De fait, il satisfait de prime abord aux exigences liées au trois piliers, économique, social et environnemental du concept défini au Sommet de la terre de Rio de Janeiro. Mais il manque deux volets essentiels : le politique et le culturel. Le Rapport Brundtland Le Rapport Brundtland, intitulé Notre avenir à tous est rédigée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland (link is external). Utilisé comme base au Sommet de la Terre (link is external) de Rio de Janeiro de 1992, le rapport a popularisé l'expression de « développement durable » avec une définition depuis admise par tous : Au cours du Sommet de la Terre de Rio de 1992, les trois piliers du développement durable sont énoncés pour la première fois.
L'agriculture bio peut elle nourrir le monde (Production ARTE)