Schubert - Erlkonig (Le roi des Aulnes) Schubert - Erlkonig (Roi des Aulnes) from nikkojazz on Vimeo.
Le texte réinterprété au gout du jour :-) Erlkönig (Roi des Aulnes) de Franz SCHUBERT (1797-1828) : Y a-t-il une mélodie ? Oui ❒ non ❒ Plusieurs voix chantées ? Qui chante la mélodie : une femme seule ❒ un homme et une femme ❒ un homme ❒ Y a-t-il un accompagnement ? Franz Schubert est né et mort à Vienne (1797-1828). 4e : Musique et Arts du langage (Le lied - Le Roi des Aulnes - Schubert) Dans cette séquence nous étudions deux façons très différentes d'aborder les arts du langage.
Notre attention va se porter sur les changements d'intonation requis pour interpréter un texte lorsqu'il met en scène plusieurs personnages, ainsi que sur la forme que l'on peut adopter pour servir le texte au mieux.Les domaines abordés sont la dynamique (modes d'émission vocale) et la forme (strophique ou rondo varié, rôle des ponts). Il s'agit de mémoriser des constantes musicales, d'identifier les évolutions et les ruptures d'une époque à l'autre.
La première écoute est un Lied de Franz Schubert, compositeur autrichien né en 1797 et mort en 1828 : Erlkönig (ou le Roi des Aulnes). Il en a composé un très grand nombre. L'oeuvre date de 1815, elle est composée sur un poème du même nom de Johann Wolfgang von Goethe daté de 1782, auteur allemand dont les musiciens ont plus d'une fois emprunté les oeuvres. Celle de Jessye Norman n'est pas mal du tout non plus.
Erlkönig. I) Introduction La mythologie germanique regorge de toutes sortes d’êtres fantastiques, de fées et d’elfes qui ont tous leurs pouvoirs et bénédictions, malédictions et vertus.
Parmis eux se trouvent les Elfes Noirs et les Elfes Blancs. Les premiers sont des bêtes sataniques, féroces, redoutées des croyants… Les seconds, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne sont pas l’inverse de leurs congénères, car malgré leurs dehors apaisants, ils essayent par la ruse, puis par la force de s’emparer des âmes des humains faibles pour pouvoir en jouir ; c’est le cas du Roi des Aulnes, le « Erlkönig ». Il essayera donc d’enjôler l’enfant souffrant, pour peut-être gagner sa jeune âme… II) Le texte Quand monte la voix du récitant ou du chanteur, le décor s’installe dès le premier quatrain, qui correspondrait, si l’on comparait cette œuvre à un récit, à la situation initiale.
Le Roi des Aulnes s’y prend de différentes manières, quand il enjôle l’enfant. III) Le rapport du texte à la musique. Romantisme allemand: Goethe, Erlkönig: Le Roi des aulnes. Romantisme allemand: Goethe, Erlkönig: Le Roi des aulnes.
Goethe, est le grand homme allemand. Brillant homme politique, scientifique accompli, poète et écrivain de génie il va bouleverser l’art littéraire allemand par son œuvre Les Souffrances du jeune Werther. On lui doit l’essor de ce grand mouvement de passion, de souffrance et d’exaltation : le Sturm und Drang. Un mouvement exclusivement allemand qui donnera naissance à la fabuleuse aventure du romantisme. Toutefois c’est par un étrange, envoutant et fascinant poème qu’il va bouleverser, ensorceler, créer un malaise chez tous ceux qui vont découvrir ces vers.
Erlkönig c’est également la rencontre entre deux esprits exceptionnels : Goethe et Schubert. Der Erlkönig Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ? Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ? Erlkönig le Roi des Aulnes - Goethe LEXILOGOS. ErlkönigJohann Wolfgang Goethe Roi des Aulnes ou Roi des Elfes Erlkönig a été traduit par Charles Nodier par Roi (König) des Aulnes (Erle).
On aurait plutôt écrit Erlenkönig. Goethe a repris un titre d'un poème de Johann Gottfried von Herder, Erlkönigs Tochter, qui avait traduit le danois Ellerkonge : le roi des Elfes (variante Elverkonge) par Erlkönig. Nous devons donc distinguer l'aulne qui est un arbre de l'Aulne qui est un elfe. Le titre du poème de Goethe a été traduit en danois : Ellekongen en italien : Il re degli Elfi. Le Roi des Aulnes. Der Erlkönig Wer reitet so spät durch Nacht und Wind?
Es ist der Vater mit seinem Kind;Er hat den Knaben wohl in dem Arm,Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm. Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht?