Un futur plus vert pour le Sahel. Rencontre avec la chercheuse Deborah Goffner, à l’origine de l’ambitieux projet « Future Sahel ». Ce projet, débuté en février par une traversée d’ouest en est du Sénégal, s’inscrit dans le cadre de la Grande Muraille verte, qui a pour vocation de lutter contre la désertification de la zone saharo-sahélienne. Voici quelques années encore, l’univers scientifique de Deborah Goffner tenait entre blouse blanche et pipettes. En 2012, cette directrice de recherche au CNRS1 décide, sans que rien ni personne ne l’y oblige, d’opérer un revirement spectaculaire dans sa carrière : après des années de travail, fécondes et reconnues, en biologie moléculaire végétale, elle se risque sur le terrain de l’écologie végétale.
Le nom de baptême du projet de recherche, « Future Sahel », donne la mesure de son ambition. Il englobe et dépasse les travaux engagés dans le cadre de l’OHM.I, né en 2009 en corrélation avec le projet panafricain de la Grande Muraille verte (GMV). Les défis de l’Afrique. Problèmes économiques Les défis de l’Afrique n° 3102, 2015, 64 pages, 4,90 euros. lundi 2 février 2015, par Jean-Pierre Costille Le nouveau numéro de Problèmes économiques propose, comme très souvent, des articles de grande qualité.
Les sources oscillent entre des revues très spécialisées comme la revue du FMI, Finances et développement, des extraits de rapports annuels, comme Perspectives économiques en Afrique, ou des articles de revues comme Sciences humaines. On trouve aussi un certain nombre de repères sous forme de flashes ou de cartes. Le dossier principal est consacré à l’Afrique, question que l’on aborde à plusieurs reprises au collège ou au lycée. Cinq articles permettent d’aborder trois points, à savoir la croissance de l’Afrique, ses facteurs, sans oublier les zones de fragilité.
Des raisons d’espérer Le premier article livre un état des lieux très intéressant et très complet intitulé « le décollage économique incertain de l’Afrique". Quels sont les facteurs à observer ? AFRIQUE régionalisation NEPAD. Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), cadre stratégique de l'Union Africaine pour le développement socio-économique du continent, est à la fois une vision et un cadre stratégique pour l'Afrique au XXIe siècle.
Le NEPAD est radicalement une nouvelle intervention, menée par les dirigeants africains en vue de relever les défis critiques auxquels le continent est confronté : pauvreté, développement et marginalisation du continent au plan international. Le NEPAD offre aux pays africains l’occasion unique de prendre totalement le contrôle de leur programme de développement, de travailler ensemble et étroitement, et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux. Le NEPAD gère un certain nombre de programmes et projets dans six(06) domaines thématiques : - Agriculture et Sécurité Alimentaire - Changement Climatique et Gestion des Ressources Naturelles - Intégration Régionale et Infrastructures - Développement Humain. Sénégal : la production de zircon commence dans les temps. La construction des installations de Grande Côte Opération, la société qui doit exploiter la mine de Diogo, vient d'être achevée. La production de sables minéralisés va pouvoir commencer.
L'exploitation du troisième plus gros gisement de zircon au monde va pouvoir démarrer au Sénégal. Le français Eramet vient d'annoncer que la construction des structures de Grande Côte Opération (GOC), la société qui exploitera la mine de Diogo, située à 50 km au nord de Dakar, vient d'être achevée. "Le passage de relais définitif a eu lieu entre l'équipe projet et les équipes de production", indique dans un communiqué le minier français qui détient, via Tizir, sa coentreprise avec l'australien Mineral Deposits, 90% du capital de GOC. Lire aussi : Sénégal : la troisième mine de zircon au monde démarrera en avrilSénégal : naissance d'un géant minier, au nord de DiogoAnnée 2013 en berne pour le minier Eramet 80 000 tonnes de zircon dès la première année Deuxième plus gros investisseur au Sénégal. Quel couple Défense / Sécurité en Afrique ? CONTINENT à la fois riche et appauvri, l’Afrique se définit la plupart du temps par son contraste saisissant.
Qualifiée souvent de « scandale géologique », le berceau de l’humanité semble subir la malédiction de ses matières premières et de ses ressources minières. Et pour cause, depuis les indépendances, le continent n’a cessé d’être le théâtre de guerres et de crises qui ont jalonné son histoire et porté régulièrement un frein à son développement. Si plusieurs causes sont avancées pour expliquer les conflits que connaissent bon nombre de pays africains, le développement de l’économie de guerre dans les zones en proie à des conflits armés, nous permet d’affirmer, sans ambages, que la conquête du pouvoir et/ou la lutte pour le contrôle des ressources naturelles, demeurent les principales motivations des guerres civiles en Afrique. Le paradoxe africain peut, aussi, s’observer à différents niveaux. Un nouveau contexte géopolitique induisant de nouvelles menaces.