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Cinéma et vie artistique dans le Paris de l'entre-deux guerres

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Le cinéma français des années vingt dans la revue 1895. 1Aries (Paul), « Visions policières du cinéma : la ligue, le Maire et le Préfet.

Le cinéma français des années vingt dans la revue 1895

La censure locale pendant l’entre-deux-guerres », n° 16, juin 1994. 2Azoury Philippe, « Remonter les bords de la fiction (aspect documentarisant et restauration dans l’Hirondelle et la Mésange) », n° 18, été 1995. 3Borger (Lenny) et Chirat (Raymond), « Filmographie française de Gaston Ravel », n° 4, juin 1988. 4Bruneau (Adrien), « Un film sur l’enseignement du dessin par le cinéma (1921) », n° 18, été 1995. 5Delmeulle (Frédéric), « Production et distribution du documentaire en France (1909-1929). 6Delmeulle Frédéric, « Le monde selon l’Encyclopédie Gaumont », n° 20, juillet 1996 7Drouzy (Maurice), « À qui appartient la Jeanne d’Arc de Dreyer ? 8Duez (David), « Pour en finir avec une rumeur : du nouveau sur le scandale de l’Âge d’or », n° 32, décembre 2000. 9Gieure (René), « “Mon” Ciné muet (Souvenirs d’un cinéphile bordelais) », n° 15, décembre 1993. 24« Antoine cinéaste », n° 8-9, mai 1990.

Dictionnaire du cinéma ([Nouv. éd.]) / sous la dir. de Jean-Loup Passek ; assisté de Michel Ciment, Claude-Michel Cluny et Jean-Pierre Frouard. La Belle Equipe – hommage à l'âge d'or du Cinéma Français à travers les revues d'époque. LE CINÉMA DES ÉCRIVAINS DES ANNÉES 20. En France, durant les années 20, la défense du cinéma comme art est un véritable combat qu’il importe de mener.

LE CINÉMA DES ÉCRIVAINS DES ANNÉES 20

Certes, l’ancrage populaire du cinéma en fait un divertissement accessible, mais selon certains, il est possible d’en attendre plus et de proposer des œuvres capables de rivaliser avec les chefs-d’œuvre de la littérature ou de la musique. Dans cette perspective, la production de textes appuyant ou contestant certaines propositions esthétiques sera déterminante puisqu’elle participera à l’inscription du cinéma dans le champ culturel et artistique du début du XXe siècle.

Pour un très grand nombre d’écrivains français [1], le cinéma apparaîtra comme un nouveau chantier de réflexions à investir. Au fil des années, certains deviendront scénaristes et dialoguistes, d’autres se risqueront à la mise en scène et beaucoup feront intervenir le cinéma dans leurs créations littéraires. La salle de cinéma à Paris entre les deux guerres : l'utopie à l'épreuve de la modernité. Autres, dans la mise en place d’une exploitation développée, organisée et reconnue.

La salle de cinéma à Paris entre les deux guerres : l'utopie à l'épreuve de la modernité

La salle se place aussi au centre des préoccupations des amoureux du septième art, qui souhaitent donner au film des conditions d’existence technologique correctes pour confirmer son statut d’art. Enfin, la salle devient le lieu de délassement de toutes les classes sociales, qui perçoivent les mêmes images, même si ce n’est pas toujours devant lesmêmes écrans. Le cinéma se banalise et s’insère dans le tissu urbain diurne, mais surtout nocturne. À sa façon, il façonne les nouveaux paysages de la ville et transforme les décors de la nuit. Le cinéma prend donc conscience qu’il a besoin de lieux de projection qui lui soient propres, et plusieurs mondes convergent vers la salle : l’industrie cinématographique, les spectateurs cinéphiles et le public populaire. 2. 118 anne-élisabeth buxtorf B. Histoire du cinématographe de ses origines à nos jours / G.-Michel Coissac ; préface de J.-L. Breton,...

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Histoire du cinématographe de ses origines à nos jours / G.-Michel Coissac ; préface de J.-L. Breton,...

2001 Dictionnaire du cinéma français des années vingt. Architectures de cinémas. L’écran qui fascine : spectateurs dans les salles de cinéma des années vingt en France. Texte intégral.

L’écran qui fascine : spectateurs dans les salles de cinéma des années vingt en France

La société du futur vue des années 20. La tentation du cinéma chez les poètes au temps du surréalisme, d'Artaud à Supervielle. 25 8 ALAIN VIfcMAUX exemples éloquents dans un numéro spécial des Cahiers du Mois (n° 16-17, 1925) : II me semble que la découverte du cinéma dans les temps modernes correspond à peu près à celle de l'imprimerie au XVe siècle (Dominique Braga).

La tentation du cinéma chez les poètes au temps du surréalisme, d'Artaud à Supervielle

Man Ray, les surréalistes et le cinéma des années 20. Man Ray, les surréalistes et le cinéma des années 20 49 Si des rapports étroits existent entre les poètes dadaïstes, qui rejoignent le surréalisme, et des peintres (Picabia, Derain, ou Ernst), aucune jonction ne s'établit entre le secteur d'avant-garde du cinéma et ce mouvement littéraire avant 1929.

Man Ray, les surréalistes et le cinéma des années 20

Pourtant de nombreuse références au cinéma sont intégrées à la thématique de la poésie surréaliste, et des cinéastes tels que Man Ray et Jean Painlevé appartiennent au groupe surréaliste de cette période. Cependant leur association publique au groupe ne se fait pas alors par l'intermédiaire de leur production cinématographique. Alors que les années 1923-1929 correspondent dans l'œuvre multiforme de Man Ray à une période d'intense activité cinématographique publique, son nom n'apparaît associé au surréalisme que par ses contributions photographiques ou par ses œuvres plastiques à partir de 1925. Les débuts de Man Ray en France : peinture et photographie. Louis Delluc, un impressionniste en éclaireur. Pionnier de la critique de cinéma, inventeur du terme « cinéaste » et cinéaste lui-même, acteur du premier mouvement d’avant-garde cinématographique en France, auteur de nombreux textes littéraires (romans, poèmes, pièces de théâtre) et critiques, Louis Delluc a révélé, commenté et exploré la nécessité esthétique dans l’expression du Septième art, avant de disparaître prématurément en 1924, à l’âge de trente-trois ans.

Louis Delluc, un impressionniste en éclaireur

Sa rencontre en 1913 avec Ève Francis est déterminante. Le site hommage au réalisateur français Marcel Carné (1906-2006) Cent ans d'aller au cinéma - Aller au cinéma dans les années 20 : l’expérience cinématographique pendant les années folles. 1 The Atlantic Monthly, 1921, vol. 128, p. 22. 1On peut sourire à la déclaration volontiers prophétique de Katharine Fullerton Gerould, critique de cinéma qui, en 1921, avouant son peu de goût et d’expérience pour la chose cinématographique, et signalant évidemment les dangers moraux qu’elle présente, annonce cependant dans The Atlantic Monthly : « Il est certain que le cinéma est là pour durer – au moins pour un temps1 ».

Cent ans d'aller au cinéma - Aller au cinéma dans les années 20 : l’expérience cinématographique pendant les années folles

Pourtant, replacée dans son contexte, une telle déclaration, pour naïve qu’elle soit, n’est pas aussi aberrante qu’il y paraît. Tout simplement parce que ce que l’on pourrait qualifier d’« expérience cinématographique » n’a pas grand chose à voir à l’époque avec ce que nous connaissons, et tient plus du divertissement populaire que de l’art. 6Aller au cinéma, c’est d’abord, dans les années vingt, entrer dans une « atmosphère », au sens où l’entend par exemple Jerome Charyn quand il décrit son expérience de gamin entrant au Paradise du Bronx pendant la Seconde Guerre : Cent ans d'aller au cinéma - De la crise à la guerre : le spectacle cinématographique à l’âge d’or des studios. 1Dans La Rose pourpre du Caire, Woody Allen évoque un peu nostalgiquement une époque où « aller au cinéma » était, pour les Américains, une activité aussi régulière, on dirait « programmée », qu’aujourd’hui allumer son téléviseur.

Cent ans d'aller au cinéma - De la crise à la guerre : le spectacle cinématographique à l’âge d’or des studios

C’est de cette époque qu’il s’agit ici. 2Ma réflexion a deux objectifs distincts et complémentaires. Aller au cinéma, aller au peuple. Notes Francis CARCO, Nuits de Paris, Paris, Au sans pareil, 1927, p. 65. Les années trente entre chanson et cinéma. 1Qu’il s’agisse de peinture ou de musique, de théâtre ou de cinéma, la chronologie des années trente présente un nombre considérable d’événements. Leur degré d’importance et de créativité est très inégal, et reflète l’éclectisme qui a caractérisé la période. Cependant, d’une manière générale, il faut d’abord constater que les années trente ne sont pas au centre de mouvements et de recherches « révolutionnaires » dans le domaine des arts. Il s’agit plutôt d’années de synthèse. Improvisation et technique : Arthur Honegger et Rapt. 1Avec le cinéma sonore, Honegger éprouvera plus d’une déconvenue, tant la conception qu’il se fait de la bande son comme un tout contrevient à la convention qui veut qu’une musique accompagne le film et soit mêlée – mixée – aux bruits et paroles.

Les conditions nouvelles du sonore amènent Honegger à envisager l’ensemble de la bande-son et non la seule musique et à s’intéresser de près aux procédés techniques et aux effets permis par la technologie du cinéma et de l’enregistrement, à revendiquer enfin, pour le musicien, sa présence et son intervention aux stades de la fabrication même de la bande-son. Cette garantie quand elle n’est pas consentie peut, en effet, ruiner le travail du compositeur, comme cela a pu se produire avec le film de Raymond Bernard. Des compositeurs de musique viennent au cinéma : le « Groupe des Six »

1Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un phénomène marquant se produit dans le paysage culturel français : la tendance à la convergence de tous les modes d’expression artistique. La musique française, en plein renouvellement, entre dans une de ses périodes les plus brillantes et l’on va la voir participer à son tour à ce mouvement. Des musiciens « sérieux » accepteront de se mettre au service du cinéma. Cette collaboration s’amorce alors que le septième art est encore muet. Sur la présence de la musique dans le cinéma dit muet. À Henri Colpi qui a lancé le premier cri,à Michel Chion qui a permis que ce sujet existeet à Christian Belaygue qui a prolongé le rêve 1L’histoire ancienne des spectacles lumineux déborde d’exemples qui prouvent la présence constante du son et particulièrement de la musique : des expérimentations acoustiques et musicales du fantasmagore Robertson, en passant par le Théâtre optique d’Émile Reynaud – pour qui le compositeur Gaston Paulin écrivit en 1892 la partition de Pauvre Pierrot – jusqu’à la sonorisation des films muets par les disques. 2Déjà, au début du siècle, le public populaire parisien se pressait dans les salles de spectacles de quartier à Montmartre, Montparnasse, aux Buttes-Chaumont, aux Champs-Élysées.

À la fin des années 1920, le music-hall, le cabaret, le café-concert, les opérettes, le vaudeville et les revues musicales en tout genre continuent de prospérer. Parallèlement, le cinématographe connaît aussi une large expansion dès son lancement en 1895. 461. 491. Discours des compositeurs de musique sur le cinématographe en France (1919-1937) : ambitions, obstacles et horizons d’attente.

Texte intégral L’auteur tient à remercier Mme Lécuyer et la médiathèque de la Cinémathèque française (Fonds d’Archives), Mme De Sousa (Revue Esprit) pour l’aide à la documentation ainsi que l’Institut Lumière (Archives). 1 Dans cet article, nous utilisons « musique pour films » à la place de « musique de films » puisque (...) 1Dans les années 1910, le métier de compositeur pour films1 est encore peu sollicité et seul, pour la décennie antérieure, Camille Saint-Saëns s’est démarqué avec la partition de l’Assassinat du Duc de Guise (1908).

La grande partie des musiques accompagnant les films relève de l’improvisation ou encore – et majoritairement – des adaptations musicales, plus ou moins bien choisies. D’ailleurs, au début de l’année 1918, Gabriel Bernard, dans le Courrier musical, s’insurge contre les musiques collées aux films sans souci d’esthétique, et lance un appel aux compositeurs : Les entretiens de Damia dans Cinémonde (1928 – 1933) – La Belle Equipe. Playlist L'âge d'or de la musique de film: années 1930-1940. La musique des Aventures de Robin des bois est une péripétie à elle seule. Une fois le film fini, le premier nom à venir à la tête des producteurs de la Warner c’est celui de Max Steiner, mais après réflexion c’est celui de Korngold (1897-1957) qui s’imposa.

Le compositeur autrichien vint assister à une projection du film et refusa net d’en faire la musique par peur de ne pas y arriver, il y avait trop d’action à mettre en musique. Musique expérimentale dans les films des années 30. Pour Hanns Eis­ler, la fonc­tion de la musique est dedon­ner à l'image son véri­table sens et révé­ler au besoin son sens caché. Dans les pre­miers temps du cinéma, de nom­breux com­po­si­teurs se sont ainsi vus, dans cette pers­pec­tive, com­po­ser pour ce nou­veau médium, la plu­part pour des films rela­ti­ve­ment com­mer­ciaux.

Cer­tains pour­tant, tels que Arthur Hon­ne­ger (dont les musiques conven­tion­nelles adres­sées au cinéma relèvent d'un "sym­pho­nisme" un peu trop insis­tant) adressent leurs tra­vaux à des œuvres moins com­mer­ciales, voire expé­ri­men­tales et font alors preuve d'une ima­gi­na­tion cer­taine. DansL'Idée, ani­ma­tion par Ber­thold Bar­tosh de gra­vures de Frans Mase­reel (1934), Honeg­ger asso­cie à un qua­tuor à cordes les sono­ri­tés élec­triques des Ondes Mar­te­not (pre­mier ins­tru­ment élec­trique) inven­tées en 1928.

Frehel dans Pepe le Moko. RevuesCinemaMuet. Presse de cinéma. Le cinématographe est né le 28 décembre 1895, à Paris. Page0072. Les catholiques, le cinéma et la conquête des masses : le tournant de la fin des années 1920. L’attitude des catholiques vis-à-vis du cinéma ne semble guère avoir évolué jusqu’à la fin des années 1920. 521. L'Art de l'affiche de cinéma à la française. Léon Moussinac et L’Humanité du cinéma. Cinéma militant et militantisme culturel dans l’entre-deux-guerres en France. Texte intégral L’auteur tient à remercier Catherine Bensadek du service des archives du parti communiste, Sébastien Layerle et Julie Cazenave de Ciné-Archives, archives audiovisuelles du parti communiste. 1 Cf. Georges Sadoul, “Préface”, dans Léon Moussinac, L’Âge ingrat du cinéma, Paris, éditeurs françai (...) 2 Cf.

L'introuvable critique. Notes Guillaume-Michel Coissac (1868-1946) est entré aux services administratifs de la Bonne Presse en 1890 et en organise le service des projections lumineuses à partir de 1895. Il réalise pour le cinématographe une Passion en 1897 et constitue l’immense iconothèque de la maison de la rue Bayard (12 000 clichés en 1903).

Directeur du Fascinateur, il fonde en 1919 le Cinéopse, une des principales revues corporatives de l’entre-deux-guerres. Histoire de la critique de cinéma. [Dossier & ITW] - La naissance de la critique cinématographique. BORIS KONSTANTINOVITCH BILINSKY. Moussinac Europe decembre2015. Boris BILINSKY. Les premières cinémathèques. L'art délicat de l'affiche de cinéma. Boris Bilinsky. Quand l'affiche invente le cinéma - Miro+ Le Parti communiste et le cinéma. « Encore une admiratrice ! » À quoi sert une star de cinéma : réflexion à l’aune de lettres de spectateurs et de spectatrices (début des années 1920, début des années 1930) 56718 le cinema dans les expositions internationales et universelles parisiennes de 1900 a 1937.

Expositions virtuelles - Expositions universelles - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels de 1925. Grand-Palais: studio de cinéma. 1925 : un tournant dans l'histoire des arts. Paris, Exposition internationale des arts décoratifs et industriels de 1925. L'exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925.

Les arts décoratifs dans les années 1920. Rapport vol. X Exposition des arts décoratifs cinématographie 1929. L'histoire par l'image. Musée de la mode de la Ville de Paris. Le blog des AMIS de la VILLA CAVROIS: Mallet-Stevens décorateur de cinéma. Les décorateurs du cinéma muet en France. Les Arts décoratifs. Le cinéma français des années 20 : corps et décors. Les maquettes inédites de Boris Bilinsky pour les robes d'Arletty du film le Jour se Leve de Marcel Carné. Dans Cinéa de novembre 1926, un article sur les décors de Mallet-Stevens pour le Vertige. Le blog des AMIS de la VILLA CAVROIS: Le décor moderne au cinéma. Francis JOURDAIN.

Léon Moussinac le décor et le costume au cinéma Art et décoration juillet décembre 1926. Falbalas, la mode dans le cinéma. Epinay, mémoire vivante du cinéma français - La Croix. « On naît acteur de cinéma… on ne le devient pas ». Artiste cinématographique : un métier en quête de formation (1919-1939) Les studios Pathé à Montreuil. Le cinéma russe en exil : L'aventure des films Albatros.

Naissance de l'industrie cinématographique. Le fonds d’archives de la société Cinéas. Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Le Syndicat des techniciens de la production cinématographique, section des réalisateurs de films. Les travailleurs des studios : modalités d’embauches et conditions de travail (1930-1939) À la recherche du monteur. La lente émergence d’un métier (France, 1895-1935) François Garçon, L’exploitation cinématographique en France (1907-1957)

Architecture de marché et régulation dans l'exploitation cinématographique française. Les Studios Pathé à Joinville (Pour Vous 1929) – La Belle Equipe. Musée de Nogent-sur-Marne : Site officiel.