L'histoire vraie et tragique des "Enfants de la Creuse" racontée par Ariane Bois dans son nouveau roman - Guéret (23000) «Une histoire de mélasse et de malheur ».
Ariane Bois a cueilli cette expression à La Réunion, au cours de son enquête sur les quelque 2.000 mineurs embarqués par les services sociaux dans les années 1960 et 1970 vers des départements ruraux de la Métropole. Le foyer de l’enfance de Guéret a été le premier « centre de transit » avant que les enfants soient confiées à des familles d’accueil, notamment en Creuse. Droit de réponse d'Ariane Bois. Mon roman, « L’île aux enfants », paru le 14 mars 2019 aux éditions Belfond, explique Monsieur Philippe Vitale dans un article publié par le JIR du 15 Avril 2019 : « regorge de stigmatisations à la fois sur l’île de la Réunion, sur l’histoire des enfants de la Creuse et sur la population creusoise » Je n’ai jamais stigmatisé la Réunion que j’aime infiniment : Je la décris en 1963 comme elle est, c’est à dire en proie au chômage, à la misère et à la surpopulation comme d’ailleurs Monsieur Vitale lui-même le fait dans la suite de l’article.
Il existe d’ailleurs ici une contradiction puisque l’article parle ensuite d’une « Réunion tropicale et paradisiaque » sous ma plume. Mes héroïnes, je le rappelle, ont 4 et 6 ans et voient leur ile comme le font les enfants, avec bonheur, malgré les difficultés quotidiennes. Les enfants de la Creuse, "une génération sacrifiée" selon la romancière Ariane Bois. La romancière Ariane Bois signe un livre poignant sur les enfants de la Creuse intitulé "L’île aux enfants".
L’auteure a passé des mois à la rencontre de ces ex-enfants exilés dans des départements ruraux de l’Hexagone. Elle estime que cette histoire est très mal connue. Elle a découvert "presque par hasard", grâce à son père qui travaillait pour l’ONG médecins du monde, "ce scandale d’Etat" à La Réunion. Auteure de plusieurs romans (Et le jour pour eux sera comme la nuit, le Monde d’Hannah), Ariane Bois a ensuite procédé de manière journalistique.
Elle a retrouvé sans difficulté ses réflexes de grand reporter, son premier métier. Les enfants de la Creuse, "une génération sacrifiée" selon la romancière Ar. Il y a cinquante ans débutait l’exil forcé de plus de 1.600 mineurs réunionnais - Guéret (23000) Enfants réunionnais de la Creuse : l'Assemblée nationale adopte la résolution mémorielle - Guéret (23000) L’Assemblée nationale, sous l’impulsion de la députée PS de la Réunion Erika Bareigts, va se prononcer ce mardi après-midi sur une résolution mémorielle et sur la responsabilité de l’État à propos de “l’affaire des Enfants de la Creuse” pour sortir de l'ombre cet épisode méconnu de l'Histoire de France.
Pour lutter contre l'exode rural dans les département ruraux, dont la Creuse et le Cantal, plus de 1.600 enfants de la Réunion ont en effet été déplacés vers la métropole entre 1963 et 1982. « Nous vivons un moment fort de cette histoire » pour Simon A-Poi, président de l’association des Réunionnais de la Creuse. Ces enfants, reconnus pupilles souvent sans le réel consentement de leurs parents, ont été transférés en métropole et "accueillis" dans 64 départements. C'était un des volets du Bumidom, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer. En 2001, juste après avoir redécouvert qu'il avait une famille à la Réunion, M. Creuse : le dossier de la migration forcée des enfants réunionnais confié à une commission d'enquête - Guéret (23000) «La ministre a tenu parole.
Elle avait annoncé qu’elle créerait cette commission il y a tout juste un an, lors d’un hommage à l’historien réunionnais Sudel Fuma. C’est une très grande émotion pour nous », confie Simon Apoi, président de l’Association des Réunionnais de la Creuse, encore tout chamboulé. Jeudi, il était au ministère des Outre-mer à Paris, avec cinq Creuso-Réunionnais pour assister à l’installation de la commission d’information et de recherche sur les « Enfants de la Creuse ». C’est ainsi que l’on désigne communément les pupilles réunionnais expédiés en Métropole entre 1963 et 1981. Cet exil a provoqué des traumatismes.
Un premier rapport officiel en 2002 Ce rapport avait beaucoup « contextualisé » et, globalement, n’avait pas pointé de scandale ou de réels dysfonctionnements au sein des services qui ont organisé le « déplacement » Julien Rapegno Des promesses d'"avenir meilleur" Des billets d'avion et une aide psychologique pour les ex-enfants réunionnais de la Creuse - Paris (75000) Après l’annonce de la ministre Ericka Bareights, les Réunionnais de la Creuse préparent les voyages - Guéret (23000) « Le train est arrivé en gare pour nous » «Ce n'est qu'un premier petit pas, mais pour moi ma mission est accomplie pour les Réunionnais de la Creuse », commente Simon A-Poi, président de l'association des Réunionnais de la Creuse.
Des billets d'avion et une aide psychologique pour les ex-enfants réunionnais de la Creuse. Deux historiens réunionnais plongent dans les Archives de Guéret - Guéret (23000) L'association Les Réunionnais de la Creuse, par la voie de son président Simon A-Poi, a apporté son soutien total aux cinq experts lors de la mise en place de la Commission nationale.
Soutien aussi du Conseil départemental de la Creuse qui a ouvert ses archives aux historiens chargés de finaliser le rapport d'état pour le premier trimestre 2018. Rappelons que la ministre Ericka Bareight a pris des mesures au 1 er mars 2017 afin de permettre aux Réunionnais de revenir sur leur île et de renouer des liens familiaux. « Un premier petit pas », se réjouit encore Simon A-Poi qui a reçu, avec une certaine fierté les deux historiens Prosper Eve et Gilles Gauvin la semaine dernière à Guéret. Les deux experts réunionnais, ont épluché les dossiers des ex-pupilles conservés aux Archives départementales, pour découvrir non plus 215 mais 262 dossiers, autant de vie, autant d'enfants transférés. « C'est normal, à force de rassembler, qu'on découvre plus de dossiers.
Réunionnais de la Creuse, ils reviennent pour la première fois devant le foyer de l'enfance - Guéret (23000) Passés par le Foyer, ils ont créé le leur.
Quand la BBC s'intéresse à l'histoire des Réunionnais du Limousin - Limoges (87000) En janvier 2017, trois de ces enfants avaient pu regagner leur île natale.
Les journalistes anglais ont suivi Marlène Morin, exilée à Limoges en 1965 à l’âge de 15 ans, faisant son retour à La Réunion 52 ans plus tard à la recherche de sa sœur qu’elle n’avait jamais revue. Entre 1963 et 1982, plus de deux milles enfants réunionnais avaient été envoyés en métropole, d’après un programme de transfert imaginé par Michel Debré, dans des départements comme la Creuse, La Lozère, les Pyrénées-Orientales et le Tarn dans le but de revitaliser ces zones victimes de l’exode rural. Le 18 février 2014, l’Assemblée nationale reconnaissait la responsabilité morale de la France, avant qu’une commission d’information et de recherche ne soit constituée en février 2016 par la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin. Cette commission rendra son rapport définitif en mars prochain. Les enfants réunionnais de la Creuse et du Cantal demandent des réparations pour l’Histoire - Brive-la-Gaillarde (19100) Ils habitent à Montauban, Tarbes, Rodez, Grenoble… mais ont été « déplacés » en Creuse et dans le Cantal il y a maintenant 60 ans.
La vingtaine de Réunionnais présents à Brive hier en a plus qu’assez. « On nous fait l’aumône avec les voyages ! », s’indignent les membres du Collectif 3D et de l’association Génération brisée. La Montagne. Réunionnais de la Creuse : l’État va prendre en charge leur voyage à la Réunion - Guéret (23000) Qu’est-ce qui brille le plus dans leurs yeux ? L’émotion, l’attente, la fatigue après tant d’années de combat ? Difficile à dire. Mais les yeux de Simon, Michèle, Jacques, Arzule, Isabelle brillent, ça, c’est sûr. Dans trois jours, ils s’envoleront pour La Réunion. Cette terre d’où ils ont été arrachés dans les années 60 pour repeupler la France profonde. Réunionnais de la Creuse : émotion immense lors des auditions de la commission Car même s’ils y sont déjà retournés, ce voyage-là a une valeur hautement symbolique dans le combat qu’ils mènent depuis une vingtaine d’années pour faire reconnaître leurs préjudices et les souffrances qu’ils se traînent encore en bagages.
On va visiter la maison où on est né. Réunionnais de la Creuse : un voyage sur leur île attendu depuis 50 ans - Guéret (23000) La Réunion au bout du voyage Ils sont six à avoir passé onze jours sur place, sur leur île natale, à La Réunion. Le voyage, vol et hébergement, a été pris en charge par l'État français, comme ils l'avaient demandé lors de l'audition organisée par le ministère des Outre-Mer en janvier dernier. Une reconnaissance longtemps attendue des préjudices et souffrances que leur déracinement a pu leur causer. Réunionnais de la Creuse : émotion immense lors des auditions de la commission - Guéret (23000) C'est en Creuse que le plus gros contingent d'enfants transplantés a été accueilli entre 1963 et 1981 (64 départements sont concernés).
Enfants de la Creuse : l'histoire douloureuse des mineurs réunionnais transplantés pourrait figurer dans les manuels scolaires - Guéret (23000) «Comme un saumon qui remonte la rivière pour retrouver son lieu de naissance, en 1980 je suis retourné chez moi, à La Réunion, pour vivre ma vie sans faire de vagues », témoigne avec poésie Alain- Michel Turpin, dans un message destiné à la communauté « des enfants déracinés ». « J’ai suivi de loin dans les médias cette histoire, mais on n’échappe pas à son histoire, la mienne m’est revenue comme un boomerang il y a deux ans et depuis ce passé me hante », poursuit celui qui se définit comme le matricule 2470, débarqué en métropole en 1967.
Marlène Morin, retraitée en Haute-Vienne, n'avait jamais eu les moyens de faire ce « voyage du saumon ». Elle est retournée sur son île natale en novembre 2017, « 52 ans après l’avoir quittée » . « Quand j’ai quitté la Réunion, en 1965, à 15 ans, on m’avait promis que je ferai des études. Je me suis retrouvée domestique dans un couvent puis chez un médecin à Bourganeuf » L'interview de Philippe Vitale, président de la commission, en janvier 2017. Grand format - Arrachés à leur île. Pour repeupler la France rurale, quelque 1.600 enfants réunionnais ont été arrachés à leur famille entre 1963 et 1982. Un traumatisme qui continue aujourd'hui encore à hanter ces exilés.
Dimanche 4 septembre 2016, une quarantaine d'entre eux sont revenus à la maison de l'enfance de Guéret, qui fut construite pour accueillir les jeunes Réunionnais. Certains n'étaient pas revenus dans ces locaux depuis cinquante ans. « Quand ils nous maîtrisaient, ils nous attachaient aux radiateurs et appelaient les policiers, qui nous embarquaient et nous frappaient. » Les "Enfants de la Creuse" ne veulent pas que leur lieu de mémoire soit implanté à Guéret - Guéret (23000) Alors que paraît un nouveau livre consacré aux mineurs transplantés de La Réunion vers la métropole ("L’île aux enfants" d’Ariane Bois, éditions Belfond), des réponses concrètes aux propositions de la commission mémorielle dédiée à cette affaire d’État pourraient être annoncées dans le courant du printemps par la ministre des Outre-Mer, Annick Girardin.
Le 20 novembre, journée internationale des Droits de l'enfant. Quand les paysans creusois adoptaient des « petits noirs » de La Réunion - Guéret (23000) Le dimanche 8 janvier, les cinq experts nommés en février 2016 par l’ancienne ministre des outre-mer, George Pau -Langevin auditionneront les ex-mineurs déplacés de La Réunion vers 64 départements de la Métropole. La commission s’est rendue à La Réunion en octobre, mais cette audition en Creuse est l’une des deux sessions organisée en métropole.
L’autre se tenant à Paris, le 6 janvier. Le sociologue Philippe Vitale, président de cette commission d’experts, invite donc les personnes concernées à se rendre à l’un de ces deux rendez-vous : « Nous serons là pour écouter. Le but de ces auditions est moins de recueillir des récits de vie que de permettre à chacun d’exprimer ses attentes. Nous ne sommes pas juges, ni procureurs, ni avocats. L'histoire vraie et tragique des "Enfants de la Creuse" racontée par Ariane Bois dans son nouveau roman - Guéret (23000) Interview d'Ariane Bois, auteure de l'Île aux enfants - Radio Shalom.
21 mars 2019 - 135 vues Pauline, six ans, et sa petite soeur Clémence coulent des jours heureux sur l'île qui les a vues naître, La Réunion.