1. Éthiques environnementales - Canal-uved. PHILIPPE DESCOLA : "ANTHROPOCÈNE : LA DÉVASTATION DÉSINVOLTE DE L’ÉCOSYSTÈME" L'homme est-il une exception? - Philosophie - ARTE. Les voix de l’univers. Le bruit d’une aurore boréale, les voix de Jupiter ou les rebonds sur des étoiles filantes, autant de sons que nous pouvons « entendre » aujourd’hui.
Mais au milieu de tout ce bruit, une forme intelligente tente-t-elle de prendre contact avec nous ? Collection Particulière Un documentaire de Marc Bousquet et Guillaume Baldy L’univers, si l’on en croît l’école pythagoricienne, serait si beau et harmonieux qu’il devrait être possible d’entendre son élégante musique, la « musique des sphères ». Cependant nous sommes confrontés à beaucoup de silence. Au milieu de tout ce bruit, une forme intelligente tente-t-elle de prendre contact avec nous ? Entre fantasme et réalité, entre création et captation, un dialogue étrange et fécond a commencé à se nouer entre nous et l’Univers. Avec : Simon Ripoll-Hurier, artiste plasticien Jean-Louis Rault, radioastronome Sylvie Vauclair, astrophysicienne Claude-Samuel Lévine, musicien Laurent Domisse, informaticien, participant au programme SETI Bibliographie. Génétique. La modification de l’ADN d’embryon humain autorisée au Royaume-Uni.
Des scientifiques britanniques viennent d’obtenir le feu vert des autorités pour procéder à l’édition de gènes sur des embryons humains.
Une première, controversée. “Dans un bureau quelconque de Londres, un petit groupe d’experts et de défenseurs des droits des patients a pris une décision capitale qui pourrait changer à jamais la condition humaine”, écrit le magazine Time, alors que l’Autorité britannique pour la fertilité humaine et l’embryologie a indiqué dans un rapport, lundi 1er février, qu’elle approuvait les recherches utilisant une technique qui permet de modifier l’ADN d’embryons humains. Pour Stephen Hawking, la fin de l'humanité sur Terre est proche.
Breveter le vivant : faut-il l'autoriser ? CROISEMENT.
Depuis les débuts de l’agriculture, l’homme sélectionne les plantes les plus productives et les plus résistances en les faisant se croiser. Les techniques se sont affinées tout au long du 20e siècle avec les progrès réalisés sur la connaissance de la génétique, notamment à partir des lois de Mandel. La découverte de l’ADN en 1953 puis le séquençage des génomes de plantes et d’animaux ont permis de mieux cibler les marqueurs génétiques porteurs de gènes d’intérêt (résistance à la sécheresse et à des pathogènes, productivité). L’hybridation devient plus précise. Il est en effet désormais possible d’introduire avec précision dans une plante cultivée un caractère présent dans une variété rustique. Quel est le débat sur les brevets ? Depuis plusieurs années, de nombreuses associations comme Semences paysannes dénonce le brevetage de plantes possédant ces gènes d’intérêt. Cette décision pose une réelle difficulté.
Philosophie anti-FN (1) : le cosmopolitisme des stoïciens. L'une des théories cardinales de l'extrême droite française se fonde sur le refus du cosmopolitisme qu'elle associe au mélange qui serait responsable d'une forme de dégradation de l'"essence" française.
On retrouve ainsi dans l'Œuvre française, mouvement d'extrême droite, ou au Front national cette thématique constante qui refuse l'universalisme et perçoit le cosmopolitisme comme un danger permanent agissant contre une certaine conception de l'intégrité territoriale voire d'un point de vue éthique contre ce qui par nature peut autoriser chacun à user de sa volonté de puissance et de domination. C'est ainsi que la réduction de ces arguments parvient à densifier l'idée que l'Autre est l'ennemi, qu'il est nécessairement un profiteur et que les forts n'ont pas à tenir compte du cas des faibles. Ceci n'est pas sans rappeler ce que le vitalisme, l’antihumanisme et les implications politiques de Nietzsche ont semé aux XIXe et XXe siècles.
Le social au naturel. Recensé : Pierre Charbonnier, La Fin d’un grand partage. Nature et société, de Durkheim à Descola, Paris, CNRS, 2015, 310 p., 25 €. Au cours de ces dernières années, la dichotomie nature/culture a fait l’objet de nombreuses discussions théoriques. On pense notamment aux travaux anthropologiques s’intéressant à la place de cette opposition dans la constitution de la modernité occidentale (comme ceux de Bruno Latour ou de Philippe Descola), ainsi qu’aux études se focalisant sur la place des « non-humains » dans les sciences sociales (autour des travaux, par exemple, de Sophie Houdart ou Frédéric Keck). Mais cette question, traitée par l’anthropologie, est peu discutée par les philosophes, alors même que la dichotomie nature/culture représente une articulation conceptuelle centrale de la pensée philosophique occidentale [1].
C’est à ce manque que l’ouvrage de Pierre Charbonnier, La Fin d’un grand partage entend remédier. Des sciences sociales focalisées sur le social : une fausse évidence. Philosophie - Nature, "Michel Serres" - vidéo Dailymotion. Prohib inceste. Face à Gaïa. Montée du niveau des mers, disparition accélérée de la banquise, tempêtes de printemps… Pas une semaine ne passe sans que l’on nous informe des effets délétères de la crise écologique.
Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) résument près de vingt années de documentation et établissent à 98 % la certitude que l’origine du réchauffement climatique en cours est humaine. Tout cela, nous le savons. Parfois même, nous nous en alarmons. Et pourtant nous n’en faisons rien ou presque.