Microbiologie des sols vivants. On en présente plus Claude Bourguignon qui nous présente ici rapidement le fonctionnement d’un sol vivant.
L’arbre fait tomber des feuilles et branches mortes, la faune épigée (qui vit à la surface du sol) les digère et produit des crottes, de la matière organique broyée en éléments très fins. Les champignons (seuls organismes au monde capables de digérer la lignine) attaquent ces crottes et les transforment en humus. Série de vidéos pour un sol vivant. Voici une série de courts conseils de vidéos de Claude et Lydia Bourguignons, créateurs du Laboratoire d’Analyse des Sol (LAMS).
Ces vidéos sont issues du webdocumentaire Cultivons nos racines, que je vous invite à découvrir. Présentation de Lydia et Claude Bourguignon. Produire sans polluer : la fertilité agricole - Konrad Schreiber. Le mythe de la butte de permaculture par Christophe Gatineau. Je reproduis avec l’aimable autorisation de Christophe Gatineau, cet article qu’il vient de publier dans son blog le jardin vivant.
Si je reproduis à l’identique cet article (je crois que c’est la première fois que je fais cela) c’est pour plusieurs raisons :– Tout d’abord il m’a consulté et posé quelques questions avant de le poster (je suis d’ailleurs cité dans l’article) ;– Ensuite parce qu’il pose ici des questions qui ne sont pas assez débattues, à mon sens dans le jardinage bio et la permaculture où la butte commence à s’ériger en dogme.Il y a quelques années, je vous avais posé la question jardinez vous sur butte ? , Question à laquelle vous avez été nombreux à me répondre et suite à laquelle Jacques Subra avait écrit cet article très instructif : Un jardin, oui, mais lequel ? Et on peut lire sur le web : « La culture sur buttes est un principe fondamental en permaculture. » Vue en coupe d’une butte contenant du bois.
Mark, Flickr, Creative Commons. Clairement : non ! Quels amendements organiques apporter à l'automne? Ces dernières semaines, j’ai à plusieurs reprises été amené à parler du thème des apport de MO à l’automne et de ce qui peut se faire et ce qui ne devrait pas être fait.
Minéralisation d'automne et fuite de nitrates. Les pluies reviennent sur l’ensemble de la France et les sols encore chaud sont prêts à libérer dans le sol, voire dans les eaux souterraines, les nitrates qu’ils contiennent.
Ce phénomène concerne tout le monde : jardinier ou agriculteur, bio ou non-bio ! De quoi s’agit-il exactement ? Les sols encore chaud au sortir de l’été (même si l’air est déjà bien froid dans certaines régions) et s’humidifient avec les pluies d’automne, favorisant ainsi une stimulation de l’activité bactérienne du sol, ce qui a pour conséquences de détruire une partie de la matières organique du sol en ses composés minéraux simples (eau, gaz carbonique, azote minéral, phosphate…). La faim d’azote du début de printemps. Je vous propose un nouvel article sur l’azote, j’ai déjà traité ce thème à l’automne, en vous expliquant les risques de fuites de nitrates à cette époque et les amendements à apporter alors.
Je vous propose aujourd’hui de regarder plus en détail ce qui se passe en ce moment dans nos sols. A vrai dire, c’est exactement le contraire de ce qui se produit à l’automne : les sols restent froids au sortir de l’hiver et ce d’autant plus qu’ils sont humides, du coup, malgré l’humidité du sol, on a peu de minéralisation de la matière organiques et donc peu de libération de nitrates, ce qui fait que cet élément est peu disponible pour les plantes. Si vous avez en ce début de printemps dans votre potager des légumineuses comme des fèves, des pois… ou des plantes peu gourmandes, comme des laitues, des oignons… ce phénomène n’est pas trop gênant.
Par contre pour des cultures plus gourmandes, cela peut poser quelques soucis. Cela peut se faire de plusieurs manières : Test à la bêche. La mycorhize au secours du phosphore. Dans cette vidéo, le professeur et chercheur québécois Dr.
Mohamed Hijri nous présente 2 enjeux majeurs pour l’avenir du phosphore : d’une part, le phosphore est très mal assimilé par les plantes (souvent indisponible dans le sol) et une grande partie utilisée en agriculture est inutilisée. Il n’est pas rare que 85 % du phosphore épandu dans les champs soit perdu, seulement 15% parvenant à être assimilé par les plantes. Cela crée des problèmes de pollution (polluant les sols puis l’eau), un coût direct (on a besoin de plus de phosphore dont les cours fluctuent) et un coût indirect engendré par la pollution.d’autre part, nous arrivons à un « pic du phosphore » : tout comme le pétrole, cette ressource fossile s’épuise, et nous devons craindre une pénurie dès 2030 alors que la production alimentaire (et les besoins en phosphore avec) doit augmenter pour nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse.
Le phosphore est un constituant principal de l’ADN.[..]