10 Les gnostiques. La gnose repose sur le fait de se connaître soi-même, de même que sur le sanctuaire d’Apollon à Delphes il est écrit « Connais-toi toi-même ».
Les sages païens distinguaient le soi inférieur lié au corps physique, l’eidolon qui veut dire image (l’ego) et le soi supérieur, le daemon, lié à l’esprit qui joue le rôle de gardien spirituel qui nous guide vers Dieu. Dans la Pistis Sophia, l’eidolon est nommé « la fausse conscience » à laquelle nous avons tendance à nous identifier à l’extérieur de notre véritable nature.
11 La Sophia. 3 Les mystères d’Eleusis. La civilisation païenne a fait des merveilles : temples, bibliothèques, philosophie, science.
Les philosophes grecs étaient aussi des maitres spirituels ; Pythagore, Socrate, Platon, Héraclite, Diogène étaient des mystiques. Platon fut le premier à parler de l’Atlantide et pour une grande partie, sa philosophie vient de l’enseignement des Mystères. 4 Jésus le Païen. Les mythes du Dieu mort et ressuscité et de la Déesse déchue puis sauvée existaient déjà en Mésopotamie sous la forme du Dieu Tammuz et sa parèdre Inanna.
Il passe une moitié de l’année aux enfers et son retour est vécu comme le renouveau de la nature. 5 Le mythe solaire. Si les légendes dans lesquelles on parle d’un prophète né un 25 décembre qui descend parmi les hommes, est crucifié puis ressuscité, qui fait des miracles et a 12 disciples sont si semblables c’est que ces histoires ont pris support sur la symbolique du soleil.
Ainsi, le soleil est au plus bas vers le 22 décembre lors du solstice d’hiver. Il va rester à son point le plus bas pendant 3 jours. A ce moment, les anciens disaient que le “soleil de Dieu” “était mort” pour trois jours avant de “ressusciter” le 25 décembre quand il remonte vers le nord. Pendant ces 3 jours, le soleil reste proche de la constellation de la croix du sud aussi appelée constellation de la croix. C’est ainsi qu’il est dit que le fils mort sur la croix est ressuscité le 3eme jour. Les références astrologiques ne s’arrêtent pas là. Jésus et Jean-Baptiste Dans le nouveau testament, il existe un binôme intéressant, Jésus et Jean-Baptiste. 6 L’histoire impossible. De nombreux historiens et archéologues se sont penchés sur les faits présentés comme historiques dans la bible.
Il en ressort un certain nombre d’incohérences qui tendraient à prouver que les faits sur lesquels se reposent les religions pour asseoir leur légitimité sont plus proches du mythe que de la réalité. L’écriture même de la bible pose problème car Juifs et Chrétiens accordent à Moïse l’écriture des cinq premiers livres de la bible (la Torah pour les juifs, le Pentateuque pour les chrétiens) censés retranscrire fidèlement le message de Dieu alors que les exégètes estiment aujourd’hui que le Pentateuque a été écrit au plus tôt au VIème siècle avant Jésus-Christ.
L’histoire de Moïse étant située environ 1300 ans avant Jésus-Christ, comment affirmer dans ces conditions que sa mémoire ait été respectée à la lettre ? 7 Sumer et la bible. Plus de 2000 ans avant l’écriture de l’ancien testament, est apparue la civilisation sumérienne qui a inventé l’écriture et dont on a retrouvé nombre de tablettes d’argile.
Dans celles-ci on retrouve le mythe de la création de l’homme. Les Dieux (en fait des extra-terrestres) décidèrent de créer des esclaves pour soulager les dieux mineurs forcés de travailler. Texte sumérien : « Je créerai un travailleur primitif pour servir les dieux. » Celui-ci est placé dans «l’Edinu » sumérien ce qui a donné dans la bible : « Dieu plaça l’homme dans le jardin d’Eden pour qu’il le cultive et le soigne » Genèse, 2,15. Dans la Genèse, il est dit que l’homme fut créé à partir d’argile (ou de poussière suivant les traductions) reprenant les mêmes textes sumériens. Dans la langue de Sumer, Bos veut dire boue et Besa œuf. Dans le “Yi king” chinois, il est dit que les premiers êtres humains furent formés par l’ancienne déesse Nu Kua qui était un dragon.
8 Apollonius de Tyane. Ce qui constituerait sans doute la plus grande manipulation du mythe chrétien concerne la substitution supposée de Jésus avec Apollonius de Tyane.
De l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie déclenchée par les chrétiens, certains livres purent être sauvés des flammes ; parmi ceux-ci, « La Vie d’Apollonios de Tyane », écrite par Flavius Philostrate au début du troisième siècle après JC. La raison pour laquelle ce livre a été tant redouté par les ecclésiastiques était que, bien qu’il ne fasse aucune mention de l’existence de Jésus ou du Christianisme, il présentait Apollonius de Tyane comme l’enseignant mondial acclamé du premier siècle, révéré d’un coin de l’Empire romain à l’autre par tous, de l’esclave à l’empereur lui-même.
Dans son livre, Philostrate décrit un personnage né 4 ans avant JC qui, en tout point était l’égal, sinon le supérieur, du messie Chrétien. Il possédait un énorme charisme qui fascinait les foules. On lui accordait le pouvoir de guérir. Sources : Les sectes officielles. Le communisme, compris comme société égalitaire et harmonieuse, a d’abord existé en tant que philosophie sociale et politique très ancienne qui considérait l’abolition de la propriété privée des moyens de production, mais aussi des biens personnels, comme la clé du bonheur et de la fraternité.
Mais le mot prendra tout son sens avec Marx et Engels, auteurs du Manifeste du parti communiste, datant de 1848. Cependant, tout au long du XIXe siècle, la confusion est constante entre « socialisme » à tendance plus ou moins démocratique et « communisme », le premier étant souvent considéré comme une étape permettant d’accéder au second. 2 Le mythe d’Osiris. Cette histoire commence en Egypte, il y a environ 5000 ans, avec le mythe d’Osiris, le Dieu mort et ressuscité.
Osiris, fils de Geb et d’une vierge, Nout, était un Dieu-roi associé à la fécondité et au renouveau (en relation avec les crues du Nil). Sa mère, s’étant endormie contre un arbre sacré, le conçut dans un songe. Enveloppée dans une clarté aveuglante, une voix lui dit : « Tu es celle que j’ai choisie pour m’aider à sauver encore une fois les hommes malgré eux ! Osiris sera le signe de ma Puissance et de ma Bonté… Ainsi soit-il fait !
9 Le mythe chrétien. Après la conquête d’Alexandre le Grand, les juifs vinrent s’installer en grand nombre à Alexandrie où ils étaient plutôt bien acceptés.
La bibliothèque renfermait plus d’un million d’ouvrages, de rouleaux et papyrus et Alexandrie était une cité très cosmopolite. On y pratiquait les mystères d’Eleusis dans de grands spectacles païens. Les juifs furent subjugués par les pratiques et fêtes païennes grandioses alors que leur religion très austère leur interdisait toute célébration de ce type. L’imposture de la bible. A Alexandrie, le mythe de Jésus continua à progresser sous la forme des mystères gnostiques du début avec Basilide, Valentin, Clément, Origène, tous des initiés aux grands mystères.
Mais très vite, deux courants commencèrent à s’affronter, les gnostiques et les littéralistes. Les littéralistes voulaient croire littéralement au texte de la bible avec ses faits avérés et ses personnages historiques. Les gnostiques, quant à eux, privilégiaient l’expérience de la connaissance en soi et évoquaient la possibilité de devenir des christs à partir de la connaissance des symboles et images offrant aux initiés la chance d’établir une communion avec le plan divin.
Les littéralistes ne tolèrent que la croyance en Jésus et aux textes admis, tandis que les gnostiques acceptent toutes sortes de pratiques et convictions. Les gnostiques exploraient les limites de l’espace intérieur en quête des origines de la vie. 12 L’apparition de l’Eglise. A Alexandrie, le mythe de Jésus continua à progresser sous la forme des mystères gnostiques du début avec Basilide, Valentin, Clément, Origène, tous des initiés aux grands mystères. 13 Les croisades. En l’an 1095, le premier appel aux croisades est lancé. Elles constitueront en fait un moyen pour les papes d’étendre leur autorité et pour l’église d’envoyer à la guerre des seigneurs un peu trop puissants à ses yeux. La notion de guerre sainte fut introduite, à l’encontre des enseignements supposés du Christ. Pour recruter, l’église n’hésitait pas à promettre la rémission de leurs péchés à tous les candidats prêts à mourir pour délivrer les lieux saints du christianisme.
La première croisade envoya vers Jérusalem des dizaines de milliers de paysans mal préparés qui, en route, tuèrent des milliers de juifs, responsables à leurs yeux de la mort du Christ, mais furent eux-mêmes tous massacrés avant d’arriver en terre sainte. La deuxième donna lieu au massacre de tous les habitants de Jérusalem, environ 70 000 personnes en tout. 14 L’inquisition et les Cathares. Fondée officiellement en 1231, l’inquisition avait pour but de lutter contre l’hérésie, en particulier contre les Vaudois et les Cathares. Il y eut ensuite deux autres inquisitions : celle rattachée à la couronne d’Espagne en 1478 et l’inquisition romaine en 1546 qui existe toujours sous le nom de « congrégation pour la doctrine de la foi » qui a pour but de veiller à la pureté de la doctrine et des mœurs.
De 1981 à 2005 elle a été dirigée par le cardinal Ratzinger, actuel pape Benoît XVI. 15 Les crimes de l’Eglise.