La qualité de vie des personnes vivant avec le VIH n’est pas qu’une question de santé / The conversation, décembre 2021. Quarante ans après les premiers cas de sida, les personnes vivant avec le VIH peuvent, grâce à un accès durable à un traitement antirétroviral, prétendre à une espérance de vie dite « normale ».
Nous en sommes même venus désormais à considérer l’infection par le VIH comme une maladie chronique). Pourtant, malgré cet important changement de paradigme, l’accès à un traitement, bien qu’indispensable, ne garantit pas le retour à un état de santé parfait au sens où l’entend l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est-à-dire « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Les personnes vivant avec le VIH restent en effet plus vulnérables que la moyenne, en raison du risque plus élevé qu’elles encourent de développer d’autres maladies, telles que maladies cardiovasculaires, diabètes ou cancers notamment. Qu’est-ce que la « qualité de vie » ? Les choses ont changé progressivement dans les années 1990. Vaccination contre le VIH: où en est-on ? Ainsi, il est clair que le taux de mutation élevé, l’adaptabilité conformationnelle majeure et les modifications d’immunogénicité apportées par la glycosylation de la protéine d’enveloppe sont des freins importants pour l’induction d’une réponse vaccinale efficace.
Alors que par le passé les stratégies vaccinales balançaient entre induire une réponse humorale et privilégier une réponse cellulaire, il existe actuellement un large consensus dans la communauté scientifique sur le fait que les futures stratégies devraient être capables de déclencher ces 2 types de réponse. Néanmoins, les efforts récents ont porté sur l’induction d’une réponse anticorps, qu’elle soit neutralisante ou pas. Cet article est paru dans le dossier thématique “Panorama vaccinal” de La Lettre de l’Infectiologue 2021;36(5):208-212. L’infection par le VIH, un facteur de risque face aux formes graves du Covid-19 / VIH.org, juillet 2021. Présenté à l’occasion du lancement de la conférence de l’IAS 2021, un rapport de l’Organisation mondiale de la santé indique que l’infection par le VIH est un facteur de risque indépendant de maladie grave au COVID-19.
Les chercheurs de l’OMS ont analysé les données cliniques soumises par 24 pays, sur plus de 15 500 personnes vivant avec le VIH ayant été hospitalisées à cause du Covid-19. L’âge moyen de ces patients était de 45,5 ans. Environ 37% étaient des hommes, 92% avaient reçu un traitement antirétroviral et 36% d’entre eux souffraient d’une forme grave ou critique du Covid-19 lors de leur admission. Les autres maladies chroniques les plus courantes constatées étaient l’hypertension, le diabète et l’obésité. Parmi les patients dont on connaît le sort, 23% sont décédés à l’hôpital. Les personnes séropositives, non prioritaires pour la vaccination Des données manquantes.
La lutte contre le VIH/sida : une démarche, des savoirs et des pratiques pour servir aux enjeux du présent / CNS, juin 2021. Test rapide de l'hépatite B (TROD VHB) : publication de l'arrêté au Journal officiel / Fédération addiction, juin 2021. Podcast. Quarante ans de VIH : Françoise Barré-Sinoussi, sa co-découvreuse, raconte les années sida / Le monde, juin 2021. Il y a quarante ans, le 5 juin 1981, le centre de contrôle des maladies d’Atlanta aux Etats-Unis recense les premiers cas d’une maladie qui touche le système immunitaire.
Une maladie encore inconnue. Rapidement, des médecins français observent des patients aux symptômes similaires et se tournent vers les scientifiques de l’Institut Pasteur. En 1983, Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier parviennent à identifier ce nouveau virus qu’est le VIH, à l’origine du sida chez des malades de plus en plus nombreux. Quarante ans d'efforts et un nouveau rapport de l’ONUSIDA montrent que nous pouvons mettre fin au sida / ONUSIDA, juin 2021. L’ONUSIDA enjoint aux responsables du monde entier d’adopter une déclaration politique audacieuse sur le VIH/sida lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida qui se tiendra à New York et en ligne la semaine prochaine, mais aussi de s’engager à atteindre une nouvelle série d’objectifs pour 2025 afin de mettre fin au sida d’ici 2030.
La PrEP disponible en ville / VIH.org, mai 2021. A partir du 1er juin, la prophylaxie pré-exposition contre le VIH sera enfin disponible complètement en ville.
Une décision attendue après les nouvelles recommandations de la haute autorité de santé pour accompagner la PrEP en ville. Dans un communiqué de presse daté du 28 mai, le Ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé que la prescription initiale des médicaments utilisés pour la PrEP au VIH serait désormais ouverte à l’ensemble des médecins, et notamment aux médecins généralistes. Jusqu’à présent, l’initiation de la PrEP était réservée aux médecins hospitaliers ou exerçant dans les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD). Le suivi médical pouvait ensuite être assuré en ville. Compte-rendu de la journée santé positive VIH / Observatoire du sida et des sexualités, mis en ligne mars 2021. Des volontaires recherchés pour un essai vaccinal innovant contre le VIH / INSERM, mars 2021. Cellule infectée par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) examinée en microscopie électronique à balayage (MEB). © Inserm/Roingeard, Philippe La mise au point d’un vaccin préventif contre l’infection par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est une priorité pour lutter efficacement contre la transmission du virus.
Le Vaccine Research Institute (VRI, ANRS-Inserm et Université Paris-Est Créteil) lance une campagne de recrutement de personnes volontaires pour participer à un essai de phase I[1] d’un vaccin préventif contre le VIH. Celui-ci fait appel à une technologie innovante et pourrait permettre d’obtenir un vaccin efficace qui manque à l’arsenal de lutte contre le VIH. Après avoir franchi toutes les étapes précliniques de développement, l’essai de phase I aura pour objectif d’évaluer la tolérance et la réponse immunitaire à ce vaccin.
Pour réaliser cet essai, le VRI fait appel à des volontaires en Île-de-France (pour en savoir plus : Vieillir avec le VIH [Dossier bibliographique] / Observatoire des inégalités, nov 2020. Dépistage du VIH : nouvelles expérimentations, données de surveillance et impact de la Covid / Santé publique France, 1er décembre 2020. Rapport discriminations 2020 / Aides, novembre 2020. Précarisation économique, difficultés d’accès à l’hébergement, entraves dans l’accès aux droits et à la santé, stigmatisation accrue, aggravation de la répression : la crise sanitaire liée à la Covid-19 révèle et exacerbe les inégalités existantes et touche de plein fouet les populations les plus fragiles.
Les personnes concernées par le VIH et les hépatites, qu’elles soient porteuses de virus ou vulnérables au risque d’infection, se retrouvent en première ligne face à la Covid-19. Les inégalités structurelles et le contexte social défavorable les exposent tout particulièrement aux risques de contamination, ainsi qu’à des complications médicales en raison des facteurs de comorbidités liés à leur état de santé ou à leurs conditions de vie.
La crise sanitaire et les mesures de santé publique adoptées pour y faire face aggravent également leur précarité économique et sociale. Les politiques d’exclusion qui pèsent sur elles sont renforcées. Création des visuels : © Atelier Youpi. Du Sida au Covid-19 : les leçons de la lutte contre le VIH / Observatoire du sida et des sexualités, novembre 2020. Résumé Bien que très différentes, les épidémies de Sida et de Covid-19 mettent les sociétés face à des dilemmes médicaux, politiques et sociétaux communs en termes de gestion de l’incertitude scientifique, de responsabilisation, d’attention aux plus vulnérables et surtout de prévention.
Pour citer ce document Charlotte Pezeril (2020) « Du Sida au Covid-19 : les leçons de la lutte contre le VIH », Contribution à La Vie des Idées, 2 octobre, Plan Sida et corona : même combat ? Autrice Pezeril Charlotte (Observatoire du sida et des sexualités) ViiV Healthcare lance la campagne «Moins de VIH, plus de VIE» dans l’objectif d’améliorer la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH et donner priorité à leur qualité de vie / VIH.org, octobre 2020.
Le programme de cette campagne s’adresse aux patients, aux professionnels de santé et aux associations de patients et poursuit l’engagement de ViiV Healthcare au-delà du médicament pour accompagner et aider les PVVIH dans leur quotidien.
Rueil-Malmaison, France, 22 septembre 2020 – ViiV Healthcare, l’entreprise internationale spécialisée dans le VIH, détenue majoritairement par GSK et dont les actionnaires sont Pfizer Inc. Et Shionogi Limited, annonce le lancement de sa campagne «Moins de VIH, plus de VIE». Un programme résolument engagé pour la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Covid 19 et VIH [Bibliographie] / Observatoire du sida, juill 2020. VHC en prison : retrouvez l'Avis suivi de recommandations du CNS / CNS, juillet 2020. Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) a publié vendredi 10 juillet un Avis suivi de recommandations ainsi qu’un Rapport sur la prévention, le dépistage et le traitement de l’hépatite C chez les personnes détenues.
Épidémiologie de l’infection VIH en France 2O13-2O18. Tendances et contribution de la prévention combinée (dépistage, traitement antirétroviral des PVVIH, prévention par le préservatif et la PrEP) / ANRS, juillet 2020.