Vers un droit à l’oubli mondialisé ? On attendait son avis avec impatience : le groupement des Cnil européennes s’est enfin réuni pour discuter droit à l’oubli, et mettre son grain de sel dans la façon dont Google s’en occupe.
Sa recommandation est simple. Oui, il faut permettre à tout citoyen européen de faire effacer des résultats de moteurs de recherche une page jugée compromettante. Et non, il ne faut pas réserver cette faveur à son pays de résidence : la version internationale de Google.com doit aussi jouer le jeu. Cela fait plusieurs mois désormais que Google, à la suite d’une décision de justice, propose aux citoyens européens de faire «oublier» de son moteur de recherche des informations les concernant.
Il a pour cela monté un comité consultatif composé d’experts en données personnelles. A lire – Google tire les ficelles de l'oubli Mais Google ne peut pas indéfiniment rester seul juge dans cette affaire sensible – sinon, ce n’est plus un «droit à l’oubli» mais un «droit au déréférencement sur Google». Adobe avoue espionner ses utilisateurs : une affaire rootkit en vue.
C'est peut-être la première affaire à laquelle l'édition fera face, dans le monde numérique.
Hier, une faille dans les produits Adobe était portée à la connaissance du public, démontrant que l'éditeur de logiciels avait la vilaine manie d'espionner ses lecteurs. Et le tout, en invoquant le respect du droit d'auteur : l'éditeur profitant de son produit Digital Editions enregistre en effet de données qui devraient rester plutôt personnelles. Usage personnel et prolongé d'internet au travail : licenciement justifié. Projet de loi sur le renseignement : l'arsenal qui fait du citoyen un suspect. 10 problèmes posés par la censure d'Islamic-News.info. Le pouce bleu, l'index blanc et la main rouge. #lamainrouge. Nous y sommes.
7 milliards d'internautes pour une UGC : User Global Culture. From "User Generated Content" to "User Global Culture".
Le monde compte 7 milliards d'être humains. 3 milliards d'entre eux disposent d'un accès internet. Un milliard et demi d'un compte Facebook. Tous les grands acteurs d'internet, qu'ils soient hébergeurs, fournisseurs, éditeurs, qu'ils fonctionnent sur des modèles gratuits ou payants, qu'ils soient "ouverts" ou "propriétaires", qu'ils s'appellent Google, Facebook, Apple ou Wikipédia sont à la recherche et en attente du "next billion", du prochain milliard d'internautes connectés. Et tout le monde semble unanime pour indiquer que c'est pour très bientôt. <mise à jour> Microsoft dans une étude prospective table sur 4,7 milliards d'internautes dans 10 ans, en 2025, la plupart en provenance de pays "pauvres". Et chacun y va de ses stratégies. L'impossible et controversé blocage des sites Internet djihadistes. Le projet de loi sur le terrorisme ne devrait pas faire beaucoup de vagues à l’Assemblée.
L'Allemagne demande à vérifier l'algorithme de Google. Avec une part de marché supérieure à 90 % dans les principaux pays européens (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni), Google domine très largement le secteur de la recherche en ligne sur le Vieux Continent.
[VCO] Consultation d'une émission. Renseignement : désastreuse dérive du gouvernement Valls sur la surveillance ! Paris, le 17 mars 2015 — Les informations concernant le projet de loi sur le renseignement diffusées via Le Figaro aujourd'hui, avant sa présentation en Conseil des ministres jeudi 19 mars, confirment les inquiétudes déjà exprimées.
Alors que la loi sur le renseignement était annoncée comme une grande loi permettant de protéger les droits fondamentaux, l’instrumentalisation sécuritaire des événements meurtriers de janvier risque d'aboutir à une incroyable dérive du gouvernement en matière de surveillance des citoyens. La Quadrature du Net appelle les citoyens et les députés à y résister. Surveillance des comportements de tous les internautes par les intermédiaires techniques pour détecter les comportements suspects, accès en temps réel aux données de connexion, accès aux contenus des emails et enregistreurs de frappe au clavier, etc : l'éventail des mesures mises aux mains des services administratifs (police, douanes, etc.) sans contrôle du juge est d'une ampleur sans précédent.
Le pouce bleu, l'index blanc et la main rouge. #lamainrouge. Cybersécurité : quels enjeux techniques et sociétaux ? Les 9èmes Entretiens de Télécom ParisTech auront lieu les mercredi 11 et jeudi 12 mars 2015 à l'école Télécom ParisTech sur le thème Cybersécurité : quels enjeux techniques et sociétaux ?
Un enjeu stratégique fort et souvent mal évalué La sécurité numérique vit un changement d’échelle, au fil de la métamorphose numérique et de son omniprésence dans nos activités professionnelles, sociales ou ludiques. En parallèle, l’état des lieux révèle une insécurité diffuse, ancrée parfois jusque dans nos dispositifs eux-mêmes. Elle contourne des barrières dont le principe est fragilisé par les usages mobiles et le tout-connecté ; la gestion de nos données, de nos logiciels ou de nos identités est assurée par des tiers, en des lieux indéfinis et sous des juridictions indéterminées. À l’insécurité s’ajoute la perte de confiance.