Le second choc pétrolier (1979) provoque une nouvelle hausse du prix de l'essence. Quelques années après le premier choc pétrolier de l'automne 1973, les tensions au Moyen-Orient débouchent en 1979 sur un second choc pétrolier qui entraîne un nouvel alourdissement de la facture énergétique pour la France et accentue la crise économique.
Les conséquences du premier choc pétrolier pour les automobilistes. Le premier choc pétrolier d'octobre 1973 marque une rupture fondamentale de l'histoire économique française.
Au lendemain de la guerre du Kippour, opposant l'Egypte et la Syrie à Israël, les principaux pays producteurs, regroupés depuis 1960 dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) exigent à l'automne 1973 une redéfinition des marchés pétroliers, qui leur étaient défavorables jusque-là. Ils décident notamment d'augmenter le prix du pétrole brut, qui sera quadruplé entre octobre 1973 et juin 1974. Ce premier "choc pétrolier" entraîne des effets considérables sur les économies occidentales. Il remet totalement en cause le modèle d'une croissance fondée sur une forte consommation d'énergie qu'il était possible d'acquérir à faible coût. Le temps de l'instabilité monétaire 1971-1973. La décision unilatérale du président Nixon, le 15 août 1971, de mettre fin à la parité fixe entre l'or et le dollar est à bien des égards une date historique.
Les historiens la considèrent comme un coup fatal porté au système de Bretton Woods. Il ne disparaît pas pour autant, d'un bloc. C'est plutôt une longue agonie qui commence. Il faudra attendre les accords de la Jamaïque, en janvier 1976, pour que les grandes puissances enterrent définitivement le SMI né de la guerre. Elles renoncent alors officiellement aux deux mesures qui l'avait fondé : l'or, démonétisé, n'est plus qu'une marchandise comme les autres. Entre temps, l'économie mondiale a vécu une période d'incertitudes et de tâtonnement monétaires. Depuis 1971, les Américains ne souhaitent plus accrocher le dollar à l'or qui les enferme dans une situation intenable, analysée par un économiste sous le nom de « paradoxe de Triffin ».
Un bon exemple de ces tensions est donné en avril 1969. Nixon et la fin de la convertibilité du dollar en or. Révolution islamique en Iran. Le début de l'année 1979 est marqué en Iran par l'exil du shah, Muhammad Reza Pahlavi, le 16 janvier, après 38 ans de règne et le retour de l'ayatollah Khomeiny, chef religieux de l'opposition réfugié en Irak puis en France depuis 1964. C'est une étape décisive dans un processus entamé dès le premier semestre 1978 car il conduit à l'instauration d'une République islamique approuvée par référendum le 31 mars.
Tout comprendre au système politique de l’Iran. 1989 : la chute du mur de Berlin. Le-proces-des-ceausescu-video. Ceausescu-des-images-inedites-de-l-execution-video. La chute de Ceausescu. Depuis février 1948, la Roumanie est liée à l'URSS par un traité d'amitié et d'assistance mutuelle.
La République populaire de Roumanie est proclamée en avril 1948 après la victoire des communistes aux élections de mars 1948. Secrétaire général du parti communiste roumain en1965, chef de l'Etat en 1967 et président de la République en 1974, Nicolas Ceaucescu incarne longtemps aux yeux des Occidentaux un communisme acceptable, et capable de s'opposer aux directives de Moscou. En effet, en 1968, la Roumanie est le seul pays du Pacte de Varsovie à refuser de participer à la répression du "Printemps de Prague". Et en 1972, la Roumanie adhère au FMI afin d'être plus indépendante de l'URSS économiquement.
Mais la politique intérieure menée par Ceausescu est en fait une dictature très dure. Il y a 20 ans, l'URSS s'effondrait. Grèce 1973 : Les colonels et l'opposition. Portugal : il y a 42 ans, la révolution des oeillets. Juan Carlos, symbole de la transition démocratique espagnole. Democratia - Espagne, Juan Carlos un roi démocrate ? Les manifestations sur la place Tien-An-Men. Le processus de "dé-maoïsation" du Parti communiste chinois, entamé à la mort de Mao en 1976, est long et jalonné de conflits ; c'est le "modernisateur" Teng Xiao-Ping qui devient secrétaire général du Parti à la mort de Mao. Il nomme deux de ses disciples, Hu Yaobang, président du Parti, et Zao Ziyang, 1er ministre, dès 1979. En septembre 1982, le 12ème Congrès du PC chinois engage un vaste mouvement d'ouverture et d'élimination des partisans de la Révolution culturelle.
La Constitution votée en décembre 1982 tente de renforcer la légitimité de l'Etat face au Parti, avec la création du poste honorifique de Président de la République. En septembre 1985, 20% des membres du Comité central sont mis à la retraite. Mais le Parti reste toujours le siège de conflits entre conservateurs (Chen Yun et Peng Zhen) et libéraux (Teng Xiao-Ping).