Joordens-et-al-nature-clamshell-figure-2-2014.jpg (JPEG Image, 781 × 543 pixels) Les neandertaliens étaient artistes. La théorie des kourganes - LE FORUM DES CERCLOSOPHES. Indo_europeens_recherche_origine.pdf. Le génome d'Ötzi révèle ses secrets. Dr_Egarter_Dr_Zink_samplingCe matin, la revue Nature Communication publié le génome complet d'Ötzi, aussi appelé Hibernatus.
Cette momie proto-historique fut découverte en 1991 dans le Tyrol italien où elle gisait depuis 5.300 ans dans la glace. (photo, prélèvement sur la momie Samadelli Marco/EURAC). Cet homme dégagé du glacier par la fonte, a offert aux préhistoriens un spécimen remarquablement conservé par momification, avec, outre son corps, des objets témoignant de son équipement, les traces de ses tatouages, ses maladies, son dernier repas...
Désormais, les archéologues disposent avec son génome complet de nouvelles informations. Moins de cent aurochs à l'origine des bovins domestiques ? Vaches1Les centaines de millions de bovins domestiques auraient comme origine une centaine d'aurochs femelles seulement.
C'est l'affirmation pour le moins renversante d'un article publié dans Molecular Biology and Evolution. L'un de ses auteurs, Jean-Denis Vigne, archéo-zoologue au Museum national d'histoire naturelle, en est pourtant assez convaincu. En analysant pour la première fois de l'ADN mitochondrial (donc transmis uniquement par la mère) d'os de bovins anciens, d'il y a 3.000 ans à 10.000 ans, en Iran, l'équipe signataire de l'article aurait bien mis la main sur le berceau de la domestication des bovins. La découverte pourrait tout de même résoudre un mystère archéologique. «Les archéologues disposent d'indices très précoces de domestication pour les caprins, les ovins ou les cochons sur une vaste zone proche et moyen-orientale, explique Jean-Denis Vigne. Pour Jean-Denis Vigne, ce résultat débouche sur des scénarios et des questions.
Toutefois des questions se posent. 21%C3%A8me-age-du-bl%C3%A9_2. 21%C3%A8me-age-du-bl%C3%A9_1. 21%C3%A8me-age-du-bl%C3%A9_3. Article_S-_Lepetz-2. Muséum national d'Histoire naturelle. Valladas. Mourre101029. Tous les Homo sont erectus. Une de science Homo DmanisiUn choc de simplification.
Ayrault et Hollande en ont rêvé. Une équipe de préhistoriens l’a fait. C’est annoncé ce matin par la revue Science, dans un article retentissant dont le premier auteur est David Lordkipanidze, du Muséum de Tbilissi en Géorgie. Soyons «parcimonieux», proclament les huit signataires (1). Vidons dans la poubelle de la science tous les Homo habilis, Homo ergaster et autres Homo rudolfensis qui ont peuplé l’Afrique et Eurasie il y a 1 à 2 millions d’années selon les manuels en cours. Zut de zut ! Cette simplification radicale est proposée par les chercheurs, sur la base d’une analyse impitoyable de la variété de ces espèces… au regard de la seule variabilité observée dans un seul groupe, de cinq individus, tous dénichés dans une seule grotte, à Dmanisi, en Géorgie.
Genre Homo, mais espèce de quoi ? Homo, pour le genre, mais Homo quoi pour l’espèce? Un problème non uniquement classificatoire Reconstitution possible, vue d'artiste par J.H. L'ADN de Néandertal révèle ses liens avec Sapiens. Paabo et neandertal Madame Sapiens a fait crac-crac avec monsieur Néandertal.
Ou l’inverse. Et avec succès reproductif. Mais pas en Europe, lors de l’arrivée de Cro-Magnon, il y a 37 000 ans. C’est une vieille histoire (d’adultère ?) Survenue au Proche Orient, il y a environ 80 000 ans. Cette affaire des relations de parenté et de la possible rencontre des deux humanités les plus proches - Homo sapiens, l’homme moderne apparu il y a un peu plus de cent mille ans en Afrique, et Néandertal - est révélée ce matin dans la revue Science . Couv science Qui sont les conteurs de cette histoire, auteurs de ce «travail énorme» insiste Pierre Darlu ? Os de neandertaliens l’ADN issu d’os fossiles de néandertaliens découverts dans la grotte de Vindija, en Croatie. C’est un véritable exploit technique que l’équipe réunie par Svante Pääbo a réalisé. Préhistoire : Cro Magnon n'a jamais fait la révolution. Crane Salkhit Face Le débat sur l'évolution de l'homme rebondit avec des découvertes troublantes... et des scientifiques à l'esprit critique.
Parmi les découvertes, un crâne d'allure très ancienne découvert en Mongolie (photo à gauche). Néandertal a copié sur Cro-Magnon. Un enfant Neandertal reconstitué par Elisabeth Daynes Néandertal, sur la fin, se fit homme raffiné.
Une sorte de chant du cygne. Et c’est en se frottant à ses cousins Cro-Magnon qu’il acquit ce surcroît de culture le conduisant à fabriquer des artefacts d’os, des sagaies légères et des ornements corporels jusqu’alors inconnus dans ses grottes et campements. Nulle volonté de transfert de technologies sur mode de coopération Nord-Sud là-dedans, d’ailleurs, assène le préhistorien Jean-Jacques Hublin, «c’est bien l’homme moderne qui est responsable de l’extinction de Néandertal».
A la tête d’une équipe internationale de huit chercheurs, Hublin vient de publier (1) un article qui porte sur une question centrale de la préhistoire. Le Cro Magnon britannique à 42.000 ans contesté. Cro magnonCro Magnon a t-il vraiment colonisé les îles britanniques dès il y a 42.000 ans ?
C'est ce qu'affirmait un article paru dans Nature le 3 novembre dernier et dont j'avais fait écho dans cette note. Cette recherche prend place dans un sujet très "chaud" en préhistoire : la recherche des dates et conditions dans lesquelles les hommes anatomiquement modernes sont parvenus en Europe et les relations qu'ils ont pu y entretenir, ou pas, avec les derniers néandertaliens (lire cette note "Cro Magnon n'a jamais fait la révolution". Mais un préhistorien de Toulouse, Nicolas Teyssandier, conteste cette nouvelle datation pour le moins extraordinaire car elle place Cro Magnon - le nom populaire de "l'homme anatomiquement moderne" des scientifiques - dans les îles britanniques à une date si ancienne... qu'elle serait la plus ancienne pour notre ancêtre direct pour toute l'Europe !
Le cerveau de Cro Magnon en 3D. Australopithecus sediba brouille l'origine de l'Homme. Crâne australopithecus sediba Ce matin la revue Science a publié une série de quatre articles décrivant en détail une nouvelle espèce d’Australopithèque.
Ils résultent de la mobilisation d'une équipe internationale de plus de 80 scientifiques d’Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Suisse et de France pour étudier un fossile d'intérêt exceptionnel. Cette découverte relance le débat scientifique sur l'origine du genre humain, comme l'explique ci-dessous le paléoanthropologue Pascal Picq, du Collège de France, dans une interview parue sous une forme condensée dans Libération ce matin.