Emploi: les immigrés sont désavantagés au Québec. C'est ce qui ressort d'une récente étude de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS).
Selon les auteurs Laura Handal et Mathieu Forcier, «le problème de la non-reconnaissance des diplômes étrangers non occidentaux est nettement plus important au Québec que dans les provinces canadiennes de comparaison», nommément l'Ontario et la Colombie-Britannique. Ainsi, au Québec, un immigré diplômé d'un pays dit développé a 60% plus de chances de se trouver un premier emploi qu'un immigré diplômé d'un pays considéré comme moins développé. En Colombie-Britannique, cet avantage n'est que de 36%. C'est aussi au Québec que la probabilité que l'expérience de travail étrangère soit reconnue est la plus faible (32%). C'est en Ontario que cette probabilité est la plus élevée (47%). «Même avec un diplôme canadien en poche, les immigrés ont plus de mal ici qu'ailleurs à dénicher un emploi», observe Mme Handal. La langue y est-elle pour quelque chose? Le paradoxe de l'immigration. Le Québec peine à intégrer ses immigrants, révélait cette semaine une étude commandée par le CIRANO.
Pis, il est en queue de peloton lorsque comparé à l'Ontario et à la Colombie-Britannique, deux provinces où le taux d'immigration est élevé. Simple question de discrimination? Il semblerait que le problème soit plus complexe. Les Québécois vieillissent, prennent leur retraite. Devant cette désertion du marché du travail, le Québec est forcé de s'en remettre à sa main-d'oeuvre immigrante, qui représentait en 2006 11 % de la population totale. Non seulement la Belle Province intègre-t-elle très mal ses immigrants, mais elle le fait également beaucoup moins bien que dans le reste du Canada, révèle une étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) intitulée Immigration au Québec: politiques et intégration au marché du travail.
Le Québec a ouvert ses portes, et les immigrants arrivent, nombreux. Racistes, les employeurs ? Pas toujours facile d'être immigrant : Articles : Tout : Arrondissement.com. Trouver un emploi, un logement, des repères culturels et apprendre le français donnent souvent bien du fil à retordre aux immigrants à leur arrivée.
Deuxième volet d'une série d'articles sur l'immigration. Alexis, un immigrant de l'Ouzbékistan arrivé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve en février dernier, est toujours à la recherche d'un emploi. Dans son pays d'origine, Alexis travaillait pour le développement international de la communauté européenne. Pourtant, le jeune homme a complété une maîtrise en gestion. L'européen de l'est reconnaît que ce serait plus facile de s'intégrer au milieu de travail d'ici si sa formation était québécoise. « Mon baccalauréat a été reconnu et ma maîtrise est en examen. Un parcours semé d'embûches Bahia et Farid, un couple d'Algériens arrivé au Québec en avril dernier, se considèrent bien chanceux d'avoir trouvé du travail dans une firme de télémarketing aussi rapidement.
La barrière de la langue « Cela a été ma plus grande déception, constate Farid. Immigration au Québec : Les difficultés d'insertion rencontrées par les immigrants du Maghreb. Le taux de chômage des immigrants Maghrebins au Québec est plus important que dans d’autres populations d’immigrants.
Pourtant les statistiques démontrent que ces immigrants sont éduqués et diplômés et ont une trés bonne connaissance du français. De plus, ils ont été sélectionnés sur la base des qualités requises pour trouver un emploi. Alors comment expliquer cette situation ? Une étude l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) « Les difficultés d’insertion en emploi des immigrants du Maghreb au Québec » : une question de perspective » de Annick Lenoir-Achdjian, Sébastien Arcand, Denise Helly, Isabelle Drainville et Michèle Vatz Laaroussi vient de paraitre. Les auteurs ont rencontré des chercheurs d’emploi maghrébins et des intervenants en emploi. Dans le cas des intervenants en insertion en emploi, le filtre d’interprétation est basé sur une approche d’intervention selon laquelle les chercheurs d’emploi peuvent et doivent agir de façon autonome.
Immigration, Diversité et Inclusion Québec - Obstacles rencontrés par les immigrants pour trouver un emploi. Le manque de connaissance du français, ou de l’anglais dans certains cas, constitue l’un des obstacles auxquels peuvent se heurter les candidats à la recherche d’un emploi.
Le français est la langue du travail et elle est majoritairement utilisée au Québec. Sa connaissance est indispensable pour fonctionner au quotidien et pour trouver un emploi. L’anglais est un atout dans certains domaines et est parfois exigé par certains employeurs. La difficulté de faire reconnaître l’expérience et la formation acquises à l’étranger et l’absence de réseaux de connaissances comptent aussi parmi les principaux obstacles pour trouver un emploi. Par ailleurs, les problèmes en emploi éprouvés par les personnes issues de l’immigration peuvent également être attribuables à d’autres facteurs.
Plusieurs de ces obstacles peuvent être surmontés en : Trouver un emploi est l’un des facteurs majeurs pour la réussite de son projet d’immigration.