1945, Le jazz libère l’Allemagne... pour la seconde fois. 1Le 8 mai 1945 l’Allemagne nazie est vaincue.
L’Allemagne démocratique pourra-t-elle renaître, et dans ce cas, sur quelle base ? Pour les amateurs de jazz des années 1920, la question ne se pose pas. Avec la liberté revenue, tout au moins sous le contrôle des troupes d’occupation alliées, ils vont pouvoir de nouveau jouer et s’affirmer tel un mouvement émancipateur qui a déjà fait ses preuves en les libérant d’une culture nationale militariste et anti-démocratique après la Première Guerre mondiale. 1 Avenel-Cohen, P., La réception du jazz et de la culture afro-américaine sous la République de Weima (...) 2 Avant cette date il se limite aux contingents noirs de l’armée américaine. Première guerre mondiale: le jazz arrive avec les Américains. Avant la Première guerre mondiale, la France connaissait déjà le ragtime.
Mais c’est après avril 1917, et l’entrée des Etats-Unis dans la Grande guerre, qu’elle va vraiment faire connaissance avec cette musique. Pour soutenir le moral des troupes, l’orchestre du 369e régiment d’infanterie de l’armée des Etats-Unis, dirigé par James Reese Europe, va donner des concerts dans tout l’Hexagone… Récit. En 1900, la France avait déjà découvert le ragtime lors de l’Exposition universelle dans l’Hexagone. A cette occasion, l’orchestre de la Marine américaine, le US Marine Band, dirigé par John Philip Sousa, avait donné une série de concerts.
Les auditeurs français s’étaient alors «entichés» d’une forme de musique vibrante et joyeuse. Musiciens jouant dans un champ en 1916 dans la Somme (par Jean-Louis Lefort (1875-1954)© AFP -The Picture Desk - The Art Archive Le 15e régiment arrive dans l’Hexagone le 1er janvier 1918. Musiciens de jazz dans les années 40. * Jazz Bang * histoire du jazz.
3.
La Nouvelle-Orléans vers 1890, le berceau du Jazz - Suite -> Comme nous l’avons expliqué dans notre article sur les origines du Jazz, c’est à Storyville, le quartier chaud de la Nouvelle-Orléans, que le jazz est né, ainsi que de par les fanfares, officiant pour les manifestations officielles, comme les parades, les funérailles ou les mariages, souvent composées par des musiciens Afro-américains autodidactes. C’est ainsi que les instruments de ces orchestres, cuivres et percussions pour les fanfares, contrebasses, pianos et batteries pour les groupes de clubs, deviendront les instruments de base du New Orleans (noir) / Dixieland (blanc), le premier style de Jazz. 4ème – Les origines de la musique afro-américaine. L’histoire de la musique afro-américaine est étroitement liée à une terrible réalité : celle de l’esclavage (et donc du commerce triangulaire).
Entre 1619, date de l’arrivée des premiers Africains en Virginie et la guerre de Sécession (1861-1865), deux millions d’esclaves sont déportés dans les colonies d’Amérique du Nord pour y travailler dans les plantations des colons. L’esclavage ne sera aboli qu’en 1865 après la guerre de Sécession (cf. paragraphe Histoire des Arts sur le Lincon Memorial) Pour les esclaves dépouillés de leurs biens, déracinés, la musique reste l’un des seuls ponts qui les relient encore à leurs origines.
Ils n’ont plus que le grain de leur voix et la couleur de leur peau pour se réinventer une nouvelle identité. Le peuple noir, en mélangeant des éléments musicaux hérités de l’Afrique avec des éléments empruntés et adaptés de la culture musicale européenne, va ainsi donner naissance à des formes d’expressions comme le Negro-Spiritual puis Le Gospel. Spike Lee Rosa Parks. Boris Vian - site officiel.
TPE Jazz. Petite Histoire du Jazz. Autobiographie du jazz: Accompagnée de plus de cent cinquante solistes - Jacques Réda. Histoire du jazz. Nocturne parisien, poème de Paul Verlaine. Roule, roule ton flot indolent, morne Seine.
Sous tes ponts qu’environne une vapeur malsaine Bien des corps ont passé, morts, horribles, pourris, Dont les âmes avaient pour meurtrier Paris. Mais tu n’en traînes pas, en tes ondes glacées, Autant que ton aspect m’inspire de pensées ! Le Tibre a sur ses bords des ruines qui font Monter le voyageur vers un passé profond, Et qui, de lierre noir et de lichen couvertes, Apparaissent, tas gris, parmi les herbes vertes. Le jazz à l’écoute de la littérature. 1Le jazz et la littérature ont souvent fait bon ménage.
De la première guerre mondiale au début des années soixante, la célèbre musique afro-américaine a été le fond sonore de la vie artistique, du cinéma, des clubs de Manhattan et des caves de Saint-Germain-des-Prés. La littérature bruit donc fort logiquement de ses accents, dans les Enfants du jazz de Francis Scott Fitzgerald comme dans les grandes œuvres de la Harlem Renaissance, signées par Langston Hugues ou Claude McKay. Le jazz accompagne souvent le climat sombre du roman policier, chez Chester Himes ou James Baldwin. Comment évoquer la Beat generation sans penser à Mexico city blues, de Kerouac ?
À la négritude, sans penser aux poèmes que cette musique inspire à Senghor, Césaire et Damas ? 3Dans le même ordre d’idées, Y. 4Y. 6Vient alors le moment d’envisager les rapports que jazz et surréalisme ont entretenus. Le jazz fut la première forme de surréalisme. 8Beaucoup de surréalistes (mais pas Breton, évidemment!) 11Y.