Marc Ribot’s Ceramic Dog - Hope - chronique sur Citizen Jazz. Trois ans après YRU Still Here ? Le trio de Marc Ribot livre son carnet du confinement. Ou après la colère du précédent disque et la déprime d’un enfermement, l’espoir qui revient, dans le studio Figure 8 du bassiste Shazad Ismaily, et voici Hope. Un album enregistré à partir de la fin du mois de mai 2020, avec un protocole sanitaire conséquent. Rester éloignés les uns des autres, jusqu’à enregistrer sans se voir, se laver régulièrement les mains, prendre un maximum de précautions, échanger par micros et casques interposés, etc.
Ceci afin de préserver les poumons déjà endommagés du bassiste. La musique du trio poursuit les grands écarts qu’elle affectionne. Avec « The Activist », Marc Ribot se paie la tête des donneurs de leçon pleins de théories, mais qui ne mettent jamais les mains dans le cambouis. . « The Long Goodbye » est une de ces boucles qui montent en intensité, jusqu’à épuisement. « Maple Leaf Rage » est le petit bijou du disque. Il y a là un paradoxe. Pour se sentir vivants !! Ceramic Dog "Hope" YouTube Le trio Ceramic Dog est une centrifugeuse gloutonne qui absorbe tous les styles et les recrache tout concassés, emboîtés dans des constructions surprenantes jusqu’à l’absurde, le bruitisme ou la pure poésie.
Malgré des conditions particulières d’enregistrement au printemps 2020 nécessaires pour préserver les poumons du bassiste, l’ADN du trio est intact : le vétéran Marc Ribot (guitares) 67 ans, Shahzad Ismaily (basse, électronique) et Ches Smith (batterie) sont une implacable machine à groover, qui fait son miel de toutes les musiques urbaines et mal peignées – funk, rock, hip-hop, punk et bien sûr jazz pour leur talent à jouer vraiment ensemble, improviser, inventer de nouvelles voies. Ribot y trouve un débouché incandescent à ses penchants dadaïstes pour la déconstruction depuis "Rootless cosmopolitans" (1990). Le précédent "YRU still here ? " (2018) puisait son énergie dans le début du mandat de Donald Trump.
Pop Rock Note 8.5 Un CD Enja / Import. Marc Ribot’s Ceramic Dog - Hope - Les Oreilles Curieuses. Marc Ribot n’est plus à présenter par les temps qui courent. Le musicien aura une place importante sur la scène musicale qu’il peut s’autoriser quoi que ce soit et cette année, il présente son nouveau groupe Marc Ribot’s Ceramic Dog ainsi que son disque intitulé Hope.
Le trio ira mêler jazz, funk et rock à travers ce nouvel album. Marc Ribot’s Ceramic Dog débarque avec des morceaux denses que sont l’introduction intitulée « B-Flat Ontology » mais encore « Nickelodeon » et « The Activist » où les arrangements auront de quoi nous en mettre plein les oreilles. Hope continue dans cette lancée avec « Bertha The Cool » et « They Met In The Middle » complètement impressionnants de technique avant de laisser place à deux grandes pièces de résistance dépassant les 10 minutes que sont « The Long Goodbye » et « Maple Leaf Rag. Marc Ribot’s Ceramic Dog est en pleine osmose sur ce disque et cela se ressent avec leur jazz du futur qui impressionne tout au long du disque. Note: 7.5/10 Articles similaires. Marc Ribot, guitariste de mémoire. Bel endroit pour une sérénade. Dans le patio du Musée Cantini de Marseille, Marc Ribot se tient sur une estrade, dans la position du guitariste classique, avec un repose-pieds.
Les yeux clos et l’oreille au contact de la caisse de résonance. Le musicien new-yorkais qui donne un rare concert solo, mardi 13 juillet, dans le cadre du festival Marseille Jazz des cinq continents, laisse son humeur vagabonder entre les genres, musiques latino (avec prédilection pour le Brésil et Cuba), liberté jazz et mélancolie blues. Bells, d’Albert Ayler, comme Jamon con yuca, de l’Orquesta Valdès. Le peintre marseillais Gérard Traquandi, dont l’exposition « Ici, là » se tient jusqu’au 26 septembre au Musée Cantini et qui a dessiné l’affiche du festival, pensait avoir fait un « caprice » quand Hughes Kieffer, le directeur de Jazz des cinq continents, lui a demandé quel musicien il souhaitait inviter dans ce lieu.
CERAMIC DOG "Hope" (Yellowbird/L’Autre Distribution) – 25 juin 2018. En mars 2020, un nouveau virus appelé Covid-19 va chambouler le cours de la vie des humains sur la totalité du globe. Si tous le monde est touché par la mise en place des gouvernements pour stopper le virus, avec le port du masque, les gestes barrières, ses confinements, ses couvres feu, certaines villes vont en pâtir plus que d’autres. Par exemple New-York avec sa densité importante de population et un président américain incompétent, Donald Trump qui pense que c’est une fake-news, puis cherche un responsable, désigné avec le terme « le virus chinois ». Si tous les métiers sont également touchés par ce nouveau mode de vie pour ne pas chopper ce virus très contagieux, celui d’artiste à la double peine, car il fait partie des métiers non essentiels.
Si en ce mois de juin 2021, la vie « normale » reprend du poil de la bête (suffit de voir les rassemblements lors de la fête de la musique du 21 juin 2021), il est clair que ces 15 mois sous cloche vont laisser des traces. L'espoir du chien en céramique de Marc Ribot et les fantômes de Paul Jarret. J'ai enchaîné avec les Ghost Songs du guitariste Paul Jarret accompagné par son héros Jim Black à la batterie, Jozef Dumoulin au Fender Rhodes et synthé basse, Julien Pontvianne au ténor.
Son jazz mélodique est très agréable avec ses échappées free, ses arpèges planants et ses ritournelles popisantes. Cette musique printanière me plaît plus que pas mal de disques dont la presse se fait un écho glorieux, mais qui me tombent des mains et des oreilles (oubliez donc l'âge du capitaine !). Ça tourne rond. Ça plane pour moi. → Marc Ribot's Ceramic Dog, Hope, CD Yellowbird, dist. L'autre distribution, sortie le 25 juin 2021 → Paul Jarret, Ghost Songs, CD Neuklang, sorti le 28 mai 2021.
À découvrir absolument. David Byrne, Cindy Sherman, Kanye, les boîtes à rythmes Roland des années 90 et Ween dansent la Carmagnole, tous en rond sur le pont d’Avignon. Ils fêtent la fin de la pandémie (pourquoi j’arrive toujours pas entendre autre chose que "pain de mie" ?). Pas question de se lamenter, de faire sa petite dépression nerveuse, ou ratiociner son complotisme étroit du bulbe. Non ! On veut rire ! On veut tout donner, et même si c’est à dix mètres de distance, Marc Ribot et ses potes Shahzad lsmaity et Ches Smith veulent secouer leurs abdos, leurs zygomatiques cérébraux et nos vies canalisées par 450 chaînes de télé et l’hypermarché de la zone industrielle.
Bref, ils pressent le citron de 2020-2021, et ce n’est évidemment pas très sucré. Le charme ? Se montrer léger sans être inconsistant, voilà ce que nous apprennent les grands, ceux dont le parcours est si riche, les rêves touchés du doigt si nombreux qu’ils ne rendent compte qu’à eux-mêmes. Un nouvel album de Ceramic Dog et l’espoir revient – Pinkushion. Le légendaire guitariste (et chanteur) Marc Ribot (Tom Waits, Bashung…) est de retour avec son trio Ceramic Dog (avec le bassiste / multi-instrumentiste Shahzad Ismaily et le batteur Ches Smith) pour un troisième album, intitulé Hope, à paraître le 25 juin (enja / Yellow Bird / L’Autre Distribution ).
Lorsque les sessions d’enregistrement ont commencé en mai 2020 à Brooklyn, au studio Figure 8 de Shahzad Ismaily, le groupe n’avaient pas joué depuis des mois. Et puis la magie a opéré… Les neufs compositions ont été mixées par Randall Dunn. « À l’origine, dit Ribot, nous allions l’appeler Better Luck Next Time, mais cela me semblait… en quelque sorte inutile. » Le premier extrait dévoilé, « B-Flat Ontology », est selon son auteur, « la chanson la plus dépressive jamais écrite ».
Ambiance… Tracklisting : 1. Jazz à b=abord. Originale, éclectique, mais toujours d’avant-garde, la cuvée 2019 de Sons d’hiver veut « toucher au cœur même de l’art »… En 1991, Fabien Barontini propose de fédérer différents festivals et événements musicaux qui se déroulent dans les communes du Val de Marne : Sons d’hiver est né.
Vingt-sept ans plus tard Barontini passe le témoin à Fabien Simon. Le nouveau directeur vient de Mulhouse où il était à la tête du Festival Météo, autre laboratoire incontournable de la créativité musicale. D’Ambrose Akinmusire à Fred Wesley en passant par Antony Braxton, Nicole Mitchell, Steve Coleman, Michel Portal, Sylvie Courvoisier… Pendant dix-neuf jours, trente concerts, six conférences et une master class (Dave Douglas) réchauffent les oreilles des heureux festivaliers ! Finalement, Météo ou Sons d’hiver, tout est question d’atmosphère et Simon reste dans l’air du temps… Le POC - Alfortville Vendredi 8 février 2019 Irreversible Entanglements La tonalité du concert est évidemment dramatique.
Marc Ribot, guitariste de légende et farouche militant anti-Trump - Sortir Grand Paris. L’Américain ne se contente pas d’être une fine gâchette de la six-cordes free jazz : il est aussi très engagé dans la défense de ces concitoyens, et ne perd jamais une occasion de le dire. En 1960, le batteur Max Roach avait titré We Insist ! , un album lié au Mouvement des droits civiques. En écho à cet opus majeur du jazz militant, le Winter Jazzfest new-yorkais a intitulé We Resist ! L’une des soirées, début janvier. Logique : complice de Tom Waits, John Zorn et Elvis Costello, le guitariste et chanteur a récemment sorti Songs of Resistance : 1942-2018,sur lequel il reprend des hymnes contestataires américains (We Are Soldiers In The Army, We’ll Never Turn Back) ou européens (Bella Ciao, Fishia Il Vento), au milieu de compositions originales traitant de la crise climatique, des armes à feu, des injustices sociales et du « racisme structurel » dont l’Américain accuse son pays.
Une réaction anti-Trump “ On est foutus ! Des chants pour la lutte. Autour de Marc Ribot, magiciennes et magiciens de la guitare blues et folk. Michka Assayas vous propose une soirée feutrée avec quelques magiciens et magiciennes de la guitare folk et blues, et d’autres instruments à cordes ... Voici maintenant un enregistrement dû à un des guitaristes les plus originaux de son temps, le New-Yorkais Marc Ribot. Il a collaboré avec les plus grands, de Tom Waits à Elvis Costello, dans tous les genres, jazz, rock’n’roll, et musiques latines, brésilienne et afro-cubaine. Inspiré à la fois par Django Reinhardt, Wes Montgomery, Jimi Hendrix ou Keith Richards, ce guitariste à la carrière foisonnante incarne l’avant-garde artistique new-yorkaise depuis le milieu des années 80.
Musicien de séances et homme d’expériences éclectiques, il privilégie les climats anarchiques, les mélodies et rythmes déconstruits d’où émergent des instants de poésie. Marc Ribot sera en concert à l'Opéra de Lyon, le 30 novembre à 20 h 00. Citizen Jazz - Ceramic Dog : we’re still here. D’abord, donc, No Noise No Reduction sur le premier plateau. Trois Toulousains investissent la scène, armés d’un saxophone baryton et de deux saxophones basses. Croisant le faisceau de leur sonorité, l’alliage des timbres graves fait aussitôt trembler les murs.
Issu du mouvement alternatif (qu’il soit rock ou jazz), NNNR, dans un autre programme, s’attaque également à Sonic Youth (Kill Your Idols, Hommage à Sonic Youth) : c’est dire leur attachement à une certaine forme d’exaltation du son dans sa dimension sculpturale. Pas le foutoir pour autant : les deux basses, en effet, laminent le sol de réitérations éloquentes qui neutralisent toute échappatoire et permettent au baryton (qui, comprenons bien, est la partie aiguë du trio !) De proposer une évacuation par le haut à coup de lacérations ascensionnelles qui parachèvent d’un flambeau brûlant cet assemblage d’acier et de souffle. No Noise No Reduction, photo Michael Parque Pour qui a écouté le nouveau disque YRU Still Here ? Ceramic dog - yru still here? [MUZZART] Troisième album du Ceramic Dog de Marc Ribot, le premier en cinq ans, avec ce YRU Still here? Captivant, équilibré entre coups de sang (Personal Nancy qui ouvre la marche, saccadé et colérique) et dépaysement expérimental entre blues, funk et flou psyché (l'éponyme YRU Still here?)
, pour donner une vague idée du l'éventail dont dispose le trio. En effet, Shahzad Ismaily (Chefs secrets 3, Ben Frost, Will Oldham) à la basse et Ches Smith (Chefs Secrets 3, Ziu Ziu) épaulent Ribot avec brio. Ils savent emmener l'auditeur, à l'unisson avec l'instigateur du projet (le cuivré Pennsylvania 6 6666 qui sonne comme un Bumcello "transportant" puis endiablé), jouer rude et servir un rock qui gicle (Agnes), le tout avec un groove qui rafle la mise et en plaçant des breaks justes. C'est du millésimé donc, un Shut that kid up bluesy assied l'impact de Ceramic Dog. Marc Ribot, porte-parole d’une meute enragée. «J’ l drt d dr d’llr vs fr ftr !» Cs mts snt cx d’n hmm n clèr.
St Mrc Rbt, gtrst dnt l prcrs zmt n’ d css d cntrdr ls prêts--pnsr, t q rvnt pr l trsèm fs vc Crmc Dg, cmb frm n 2007 vc l bttr Chs Smth t l bssst Shhzd smly, t l’n d ss dsqs ls pls pltqs c jr. Mdèl d l’nt-gtr hr mêm lrsq’l s’lnc n sl (l’hmmg sn mîtr jr Frntz Csss l pls rcnt xrcss n Ftlty snt ds prngns d’hmn hmlt), Mrc Rbt trv dns Crmc Dg l’ccsn d’ssvr sn dsr d rpssr ss prprs lmts. Cr svnt rdt pwr tr, Crmc Dg prcrt n nvrs bn pls vst q cs dx sls mts, ql l pprît bsrd d vlr cntrndr l’hrzn sthtq - srtt qnd ls snt rjnts pr qlqs cmplcs dpsn d lr bn sns d l’blq (Crts Fwlks, Dg Wslmn…). Ceramic Dog - YRU Still Here ? (Enja Yellow Bird/LAutre Distribution - 25 Mai 2018) Au sein du trio Ceramic Dog, il y 3 fortes personnalités : le guitariste Marc Ribot (John Zorn, Tom Waits), le bassiste Shahzad Ismaily (Secret Chefs 3) et à la batterie Ches Smith (Secret Chefs 3, Xiu Xiu). Avec la formation Ceramic Dog, le trio compose une musique remplie de rage et de groove.
L’album démarre fort avec le morceau Personal Nancy, aussi teigneux que Pere Ubu et Savage Republic réunis. Puis s’enchaine un kaléidoscope sonore où surgie de la virtuosité des musiciens des styles aussi divers, que le dub, le free rock, la no wave, le rap, le psyché, le funk blanc, le tout exécuté avec une énergie rock qui éveille nos sens. Brut et sophistiqué, cet album est un brulot sonore qui donne envie de lever le poing et crier « fuck you ». Bref on est loin de l’avant-garde jazz de Marc Ribot en solo. DownBeat News. CULTURE :: MUSIQUE :: Marc Ribot, anti-cliché. Festival Koa Jazz 2016 (2)