Assemblée nationale : Aimé Césaire et le mouvement de la négritude. Aimé Césaire Portrait d'Aimé Césaire, exposé à l'ancienne mairie de Fort-de-France © Édition de Conti Cliquer pour un affichage plein écran Le mouvement de la négritude Vidéo (Internet Explorer 6 : rafraîchir la page) Le mouvement de la négritude se forme à Paris, dans l'entre-deux guerres, quand trois jeunes intellectuels déracinés s'associent pour fonder la revue l'Étudiant noir : le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Guyanais Léon Gontran Damas et le Martiniquais Aimé Césaire.
La une de l'Étudiant noir, numéro de mars 1935 avec l'article d'Aimé Césaire jeunesse noire et assimilation Ces trois poètes, influencés par le surréalisme, vont se retrouver au Palais Bourbon après guerre, mais ils incarnent des options politiques très différentes. Léopold Sédar Senghor, humaniste et chrétien, recherche les points de jonction entre la France et l'Afrique, au point d'accepter à deux reprises un poste ministériel. Aimé Césaire, le communiste, demeure un révolté. « Il ne sait pas encore Brassaï (1899-1984) Aimé Césaire et le mouvement de la Négritude. Le Martiniquais Aimé Césaire est, avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontron Damas, l’un des pères fondateurs de la Négritude, qui fut un mouvement de libération culturelle et politique de l’homme noir.
Selon Senghor, c’est Césaire qui aurait inventé le mot et le concept, dans les pages d’une revue estudiantine (L’Etudiant noir) publiée dans le quartier latin par une poignée d’étudiants antillais et africains exilés à Paris, dans la période de l’entre-deux guerres. Pour Césaire qui avait pris ses distances par rapport à une Négritude institutionnalisée dans les Etats post-coloniaux, c’était une invention collective. Quelle que soit sa genèse, collective ou produit d’une réflexion individuelle, rarement un néologisme a fait autant sens. Une rencontre fondamentale Les débuts de la Négritude se situent dans les années 1930.
Ce fut une rencontre fondamentale surtout pour Césaire car, comme celui-ci l’a écrit, « en découvrant Senghor, j’ai découvert l’Afrique ». LE VECU NEGRE UNE LECTURE DE « PIGMENT » DE LEON GONTRAN DAMAS - Ethiopiques - Revue negro-africaine de littérature et de philosophie. 2.
Culture et Civilisations Ethiopiques numéro 30 revue socialiste de culture négro-africaine 2e trimestre 1982 Auteurs : Pierrette et Gérard Chalendar Léon Gontran Damas est traditionnellement présenté comme l’un des créateurs du mouvement de la Négritude. Bien que le terme apparaisse pour la première fois sous la plume d’Aimé Césaire et non sous la sienne [1], il a été dès le début intimement associé à ce courant intellectuel. L’embarras du corps J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers dans leur smoking dans leur plastron dans leur faux-col dans leur monocle dans leur melon [6] Les vers écrits à Paris révèlent tout le malaise du « fils des colonies » que les hasards de la vie ont fait séjourner dans la capitale. La métropole est donc espace de mort culturelle pour l’Africain. Pigments de Léon Gontran Damas. Contexte historique L’école coloniale française promeut une petite partie de la jeunesse colonisée afin de l’assimiler et d’en faire la future élite destinée à encadrer les populations des colonies.
Si l’esclavage est aboli depuis quelques décennies par la république française, puissance coloniale, sa politique d’assimilation n’aide pas encore à reconnaître les profondes différences culturelles et ne se préoccupe pas de traiter des problèmes issus de l’esclavage. Les plus doués des jeunes scolarisés parviennent à la fin des années 1920 dans les classes préparatoires des lycées parisiens. C’est un jeune éditeur d’avant-garde, Guy Lévi-Mano, dans le quartier Montparnasse à Paris, qui publie sur sa petite presse typographique à épreuves, en 1937, Pigments, recueils de poèmes assez tranchants pour l’époque. Guy Lévi-Mano est en effet alors un des jeunes éditeurs les plus actifs pour faire connaître les publications poétiques profondément nouvelles, en particulier surréalistes.
Léon Gontran DAMAS A franchi la ligne ‹ Cie AWA. Chaque soir s’incarne la rencontre d’une comédienne avec le poète de la Négritude Léon Gontran DAMAS dans un espace dépouillé, où lumière et son se font partenaires.
DAMAS, poète des villes chaotiques, fait de ses mots le lieu où se transforme la violence du monde. Dossier Artistique Extraits de presse Revue de presse Léon Gontran DAMAS A franchi la ligne from Cie AWA on Vimeo. Mise en scène : Frédérique Liebaut avec Mylène Wagram Lumières : Nathalie Lerat Son : Damien Bouvier Costume : Dominique Louis Décor : Jean-Marie Eichert Musique : Jules Merleau-Ponty Voix : Mohamed Rouabhi et Jeff Bracco A DES MILLES ET DES MILLES en Paris Paris Paris Paris – l’Exil mon coeur maintient en vie le regret double du tout premier éveil à la beauté du monde et du premier Nègre mort à la ligne(extrait de Black Label)Il est né le 28 mars 1912 à Cayenne, en Guyane.