Hyperacousie. 30 neurones vaillants soldats contre la douleur. HORMONE.
C’est l’histoire de 30 petits neurones qui nous veulent du bien. À eux seuls, ils constituent un centre majeur de contrôle de la douleur et détiennent donc l’immense pouvoir d’atténuer nos sensations désagréables, voire insupportables. Cette découverte, annoncée le 3 mars 2016 dans la prestigieuse revue Neuron, est le fruit d’une équipe internationale (France, Allemagne, Chine, États Unis, Italie, Suisse) coordonnée à Strasbourg par Alexandre Charlet, de l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives du CNRS. Les chercheurs savaient que l’ocytocine, hormone impliquée dans de multiples mécanismes (accouchement, allaitement, interactions sociales, anxiété, douleur…) joue un rôle dans la modulation de la réponse douloureuse.
Mais les processus précis aboutissant à la libération de ce peptide dans l’organisme restaient méconnus. Ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives pour le traitement de douleurs chroniques. L'origine de la surdité liée au bruit enfin découverte. SUREXPOSITION.
En raison de la surpopulation, les mégapoles sont de plus en plus bruyantes, en particulier dans les pays en développement. La surdité liée au bruit est ainsi devenue l'une des causes les plus fréquentes de perte de l'audition. En 2030, un milliard d'individus seront soumis au risque de perte auditive par surexposition au bruit, prévoit l'Organisation mondiale de la santé. Une équipe française, dirigée par Christine Petit de l'Institut Pasteur, vient de découvrir la cause génétique entraînant cette surdité liée au bruit : l'absence d'une protéine nommée pejvakine, essentielle au système auditif.
Comme ils l'expliquent dans leur étude publiée dans la revue Cell*, cette découverte offre de nouvelles perspectives dans la prise en charge des patients affectés de pertes auditives. Une minute en discothèque suffit pour altérer les cellules auditives En 2006, cette équipe de recherche découvre un nouveau gène responsable d’une surdité neurosensorielle précoce. Unmyelinated type II afferent neurons report cochlear damage. CERVEAU: Ils reconstituent une tranche de néocortex numérique. Actualité publiée il y a 12h50mn Cell Le programme, mené à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), s’appelle Blue Brain Project.
Il s’agit de reconstituer numériquement et de simuler le fonctionnement d’une partie du néocortex, ou couche externe des hémisphères cérébraux. Pour ce faire, ces chercheurs travaillent depuis 10 ans à tenter de « démonter » puis « remonter » numériquement le néocortex chez l’animal. De premiers résultats viennent d’être obtenus et publiés dans la revue Cell : une première reconstitution, qui contient plus de 31.000 neurones, 55 couches de cellules et 207 sous-types de neurones différents. Ce « bout » de néocortex qui vient donc d’être reconstitué avec toutes ses couches et organisations cellulaires (dont ses neurones) et synaptiques (dont les liaisons), reproduit, à partir de données, les stratégies de traitement d’un « vrai » néocortex.
Le cerveau, un superprocesseur qui se reconfigure pour se concentrer sur une tâche spécifique ? Huffingtonpost. Army Tests Hearing Drug at the Rifle Range. Dedicated to Stopping Noise-Induced Pain. Cricm.upmc centre de recherche sur le cerveau et la moelle epiniere. Diaporama - Le cerveau. À l'occasion de la Semaine du cerveau, organisée du 16 au 22 mars par la Société des neurosciences, CNRS Images vous propose de découvrir des images de recherches sur le cerveau, menées au CNRS.
Pour consulter d’autres photos : Pour en savoir plus : "Cerveau, les découvertes qui changent tout", enquête du Journal du CNRS de mars 2009. Les régions cérébrales dédiées à la vision, à l'arrière de la tête, répondent (en rouge) aux images très faibles, à peine visibles présentées aux sujets. L'analyse de cette réponse cérébrale, ici en 3D, montre deux pics d'activité indépendants. Par la magnétoencéphalographie, technique qui capte le champ magnétique généré par les neurones, les chercheurs ont enregistré l'activité cérébrale de sujets testés et ont découvert que les mécanismes permettant à une information visuelle d'accéder à la conscience peuvent opérer indépendamment de ceux de l'attention. © CNRS Photothèque / Valentin WYART.