L’amitié des adolescents à l’ère numérique Un rapport du Pew Research Center sur les amitiés adolescentes à l’ère numérique vient tout juste d’être publié.
Il présente les résultats d’un sondage auprès plus de 1000 adolescents américains de 13 à 17 ans. Et si on devenait ami? La première chose qu’on constate, c’est que le web, contrairement à ce qui est véhiculé, n’isole pas les jeunes. Fait intéressant, les amitiés numériques restent, le plus souvent, numériques. Seulement 20 % des adolescents sondés ont mentionné avoir rencontré un nouvel ami « dans la vraie vie ». Ce sont plus souvent les garçons (61 %) que les filles (52 %) qui nouent de nouvelles amitiés en ligne. Le phénomène d’amitié numérique s’accentue avec l’âge. Et où fait-on connaissance?
L’importance du message texte. "Mes abonnés YouTube, c'est ma famille" Le selfie d'une ado à Auschwitz ne passe pas. Europe 1<author id="23282" type="name">Benoist Pasteau</author> En postant sa photo le 20 juin sur Twitter, la jeune Breanna Mitchell ne se doutait pas qu'elle allait faire parler d'elle dans le monde entier.
Mais après quelques semaines, son selfie tout sourire dans Auschwitz a effectivement fait le tour de la planète. Dans son message, l'adolescente américaine en visite dans le camp polonais annonce la couleur : "Selfie dans le camp de concentration d'Auschiwtz", écrit-elle, conclut d'un smiley et suivi de la désormais célèbre photo. Cette photo effectuée dans un lieu de recueillement et de mémoire aussi symbolique n'est pas passée. "Le sujet préféré de mon père". "J'ai reçu des menaces de mort". Si c'était à refaire, elle recommencerait. Nathalie Laroche sur Twitter : "Bonnes vacances ! [Vidéo] Ah, les perches à égoportrait. [Vidéo] Une fausse vedette qui joue les codes de la célébrité. «On ne voit pas beaucoup d'Ice Bucket Challenge ce week-end» -LaBandeRaide sur Twitter. Les jeunes et les courriels. Le «sexto» fait désormais partie des moeurs. La socialisation s’est déplacée dans les univers numériques.
Et la sexualité semble vouloir en faire autant. Du coup, entre 15 % et 28 % des adolescents ont désormais intégré le « sexto », ce message texte salace ou à caractère sexuel, dans leurs interrelations sociales, constate une étude longitudinale américaine qui qualifie même la chose de nouvelle composante « normale » dans le développement de la sexualité des jeunes adultes. Les adolescents du Québec partageraient d’ailleurs le même attrait pour ce mode d’échange et de rapprochements, estiment plusieurs chercheurs d’ici, tout en s’inquiétant des dérives liées à cette mutation.
Évolution normale « Les modes relationnels changent parce que les modes d’échange ont changé, résume Joanne Otis, professeure de sexologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Selon eux, les liens entre sextos et ados étaient connus. «Les filles ayant des photos Facebook sexy considérées moins compétentes» [anglais] (@oregonstateuniv)
Relations sexuelles chez les ados: la culture du «double standard» Culturellement, explique Derek Kreager, sociologue de l'Université de Pennsylvanie et premier signataire de l'étude, «on s'attend des hommes et des garçons à ce qu'ils montrent une motivation sexuelle forte, à ce qu'ils prennent l'initiative des contacts hétérosexuels, à ce qu'ils multiplient les partenaires et à ce qu'ils recherchent le sexe plutôt que la romance.
Par contraste, on s'attend à ce que les femmes et les filles préfèrent la romance au sexe, qu'elles désirent des relations monogames et qu'elles agissent en "gardiennes" pour maintenir les pulsions des hommes dans les limites d'une relation sérieuse.» Ce «double standard» est bien connu chez les adultes, mais il n'avait jamais été documenté chez les ados, ce que M. Kreiger et ses collègues ont fait en utilisant les données d'une étude longitudinale qui a suivi plus de 900 ados fréquentant les mêmes écoles de Pennsylvanie et de l'Iowa, de l'âge de 11 ans jusqu'à 16 ans. Selon l'interprétation de M. Résultats prévisibles. Taquineries dans Facebook (à 7:25 du segment de 17h06) - La soirée. Le « pic speech », nouveau langage des adolescents Dans un récent ouvrage intitulé Parlez-vous Pic speech, l’auteure Thu Trinh-Bouvier analyse les communications des jeunes et la manière dont celles-ci passent essentiellement par l’image.
Le téléphone, ce nouveau stylo Les applications les plus populaires auprès des jeunes sont effectivement d’excellents vecteurs d’images. Oubliez Facebook et Twitter, les jeunes préfèrent de loin les Vine, Instagram, Tumblr ou Snapchat de ce monde, toutes offertes sur leurs téléphones mobiles. Ce récent article publié par Fred Cavazza passe en revue les différentes plateformes sociales fréquentées par un jeune de 19 ans. Dans son témoignage, voici quelques impressions que je retiens : Bien qu’il ne s’agisse pas d’une étude, mais de l’opinion d’un seul adolescent, on y trouve des aspects cohérents avec d’autres analyses.
L’image conversationnelle Selon Thu Trinh-Bouvier, le réseau social Instagram permet aux jeunes de se mettre en valeur à travers ces fameux égoportraits retouchés à l’aide de filtres.