Plan mur et tours Argentoratum. Argentoratum. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Argentoratum est le nom latin d'origine celtique (*arganto-, argent, même racine qu'en latin et *rāti-, levée de terre, fortin[1]) de l'actuelle ville de Strasbourg. Mur d’enceinte d’Argentoratum sur un plan de Strasbourg du XVIIIe siècle L'empereur romain Auguste décide d'organiser en partie la défense de l'empire romain par la construction de camps fortifiés le long du Rhin.
En l'an 12 avant JC, le général Romain Drusus[2] est chargé de fortifier une place celte du nom d'Argentorate. Ce camp, Argentoratum, est agrandi successivement sous les empereur Tibère et Trajan. La cité est abandonnée et détruite par Attila en 451[3]. Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Strasbourg-Argentorate, un camp légionnaire sur le Rhin (Ier-IVe siècle après J.-C.) De nombreuses fouilles archéologiques ont été menées au cours des dernières années sur le site du camp légionnaire de Strasbourg et de ses abords immédiats : place du Petit-Broglie (Grenier d'Abondance), rue Brûlée, rue de la Mésange...
Ces nouvelles recherches ont permis de recueillir d'innombrables informations sur la topographie du camp, son évolution et sa mise en relation avec la présence romaine sur le Rhin. Cette histoire est aussi celle des troupes qui y étaient cantonnées, ainsi que celle des habitants des quartiers civils proches du camp, tout au long des quatre siècles de présence militaire romaine en Alsace. Les synthèses sur Strasbourg à l'époque romaine datent l'une de 1927, l'autre des années 1980 : la première est l'œuvre de Robert Forrer, qui publie un monumental ouvrage en deux tomes sur Strasbourg-Argentorate préhistorique, gallo-romain et mérovingien en 1927. Argentoratum : Un camp de légionnaires. Argentoratum est le nom latin d’origine celtique de l’actuelle ville de Strasbourg.
L’empereur romain Auguste décide d’organiser en partie la défense de l’empire romain par la construction de camps fortifiés le long du Rhin. En l’an 12 avant JC, le général Romain Drusus est chargé de fortifier une place celte du nom d’Argentorate. Ce camp, Argentoratum, est agrandi successivement sous les empereur Tibère et Trajan. Alors que le limes de l’Empire atteint le Danube et le Neckar, le camp est réduit à un centre de ravitaillement.
Il retrouve son rôle militaire au moment des invasions barbares. Archéologie à Strasbourg, opération de fouille de la rue Brulé. Le camp de la legio VIII Augusta à Argentorate La cour se trouve dans l'emprise du camp légionnaire de la legio VIII Augusta (VIIIe Légion Auguste), qui fut transférée vers 90 de notre ère de Mirebeau, en Côte-d'Or, à Strasbourg où elle séjourna jusqu'à la fin de la présence romaine en Alsace.
Ce camp de près de 20 ha, dont le tracé de l'enceinte est assez bien connu, succède à un hypothétique camp d'une surface estimée à 6 ha et qui remonterait à l'époque tibérienne (14 à 37 de notre ère). Du Ier au IIIe siècle, l'occupation romaine se traduit par une accumulation de sols et de remblais sur près de 3 m de hauteur. Une couche de couleur sombre, conservée sur 40 à 80 cm, correspond quant à elle aux sept siècles d'occupation suivants, du IVe au Xe siècle. Le camp de la legio VIII Augusta à Argentorate. Le camp de la Legio VIII Augusta à Strasbourg. Histoire de Strasbourg : quand Strasbourg était Argentorate. Histoire de Strasbourg : quand Strasbourg était Argentorate Métropole régionale, capitale de l’Europe depuis 1949, phare de l’Humanisme Rhénan au XVIè, Strasbourg possède d’innombrables atouts: celui d’une extraordinaire diversité culturelle au confluent du monde latin et français et du monde germanique.
Situation dont la ville a su au cours de l’histoire, à l’instar de toute la province, admirablement tirer parti malgré les vicissitudes et les déchirements de l’histoire; ceux, ensuite d’une université florissante, des pôles de recherche, une vocation européenne incontestable, une (protestante, catholique, israélite, diversité culturelle entre ses communautés religieuses musulmane...), une infrastructure économique solide et un patrimoine artistique de premier ordre. 2.1. Les premières installations humaines De nombreuses hypothèses ont été formulées à propos de l’origine du nom « Argentorate » : les deux les plus avancées et les plus sérieuses évoquent une origine celto-latine : 2.2. Argentorate [ Le projet] De nombreuses fouilles archéologiques ont été menées au cours des dernières années sur le site du camp légionnaire de Strasbourg-Argentorate et de ses abords immédiats : place du Petit-Broglie (Grenier d'Abondance), rue Brûlée, rue de la Mésange… à l'occasion de travaux de rénovation de bâtiments anciens ou d'implantation de nouvelles infrastructures urbaines.
Ces recherches ont permis de recueillir d'innombrables informations sur la topographie de la zone nord du camp et sur son évolution au fil du temps. L'histoire du camp légionnaire est aussi celle des troupes qui y ont été cantonnées durant près de cinq siècles, ainsi que celle des habitants venus s'établir dans les quartiers civils proches du camp, attirés par l'important centre de consommation que représentait la légion. La VIIIe légion Auguste, qui est restée stationnée à Argentorate durant quatre siècles et est ainsi devenue la légion strasbourgeoise par excellence, a fortement marqué l'histoire antique de l'Alsace. Crédits. Argentoratum (Wikipedia) Geographic and strategic location of Argentoratum Argentoratum or Argentorate was the ancient name of the French city of Strasbourg.
The Alemanni fought a Battle of Argentoratum against Rome in 357. They were defeated by Julian, later Emperor of Rome, and their king Chnodomar was taken prisoner. On 2 January 366 the Alemanni crossed the frozen Rhine in large numbers, to invade the Roman Empire. Early in the 5th century the Alemanni appear to have crossed the Rhine, conquered, and then settled what is today Alsace and a large part of Switzerland. References[edit] External links[edit]
Camp LEG VIII AUG Argentorate - G. Kuhnle (Inrap)