Un déconverti du lacanisme: François RÉCANATI. François Récanati est un philosophe, diplômé de la Sorbonne, devenu un spécialiste réputé de la philosophie du langage.
Il est actuellement directeur de recherche au CNRS, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et membre du Centre Jean Nicod (centre de recherches du CNRS). Il est cofondateur et ancien président de la Société européenne de philosophie analytique. Il a enseigné dans plusieurs universités de grand renom : Berkeley, Harvard, Genève. Il a publié plusieurs livres chez des éditeurs prestigieux : Oxford University Press, Cambridge University Press. En 2014, il a reçu la médaille d'argent du CNRS. Au début des années 1970, François Récanati a fait partie du cénacle lacanien. Dans cette vidéo de 25 minutes, il raconte son adhésion au lacanisme et sa déconversion (voir de 08:20 à 34, “La phase Lacan”) : Voici quelques éléments.
Au début des années 1970, Récanati a été séduit par le style intellectuel de Lacan, son côté flamboyant. Annexes (J. 1. 2. 3. F. Les Énoncés performatifs. À l’intersection de la philosophie analytique et de la linguistique, cet ouvrage s’inscrit dans le cadre des recherches inaugurées par certains philosophes du langage anglo-saxons (Austin, Wittgenstein, Searle, etc.) et, en France, par des linguistes comme Émile Benveniste et Oswald Ducrot.
Le langage y est considéré d’un point de vue pragmatique, c’est-à-dire non comme un simple moyen de représenter la réalité ou la pensée, mais comme un dispositif permettant d’accomplir un certain type d’acte social. À l’origine des recherches en pragmatique, il y a la découverte des énoncés performatifs. Il s’agit d’énoncés déclaratifs qui servent moins à dire qu’à faire quelque chose : en disant “ La séance est ouverte ”, le président de séance ne se contente pas de dire quelque chose : il ouvre la séance ; en disant “ Vous êtes licencié ”, le patron licencie son employé ; en disant “ Je m’excuse ”, le locuteur s’excuse... ‑‑‑‑‑ Table des matières ‑‑‑‑‑ Avant-propos – Introduction.
Amazon.fr - Philosophie du langage (et de l'esprit) - François Recanati - Livres. CR de B. Godart-Wendling sur François Récanati, Philosophie du langage (et de l’esprit) Leur différence de perspective en utilisant la conjonction «ou » dans son acception la moins usuelle.
En effet, en arguant que ces deux disciplines «constituent un tout indissociable, parfois appelé «théorie du contenu » et visant à élucider la nature des relations que les représentations, linguistiques ou mentales, entretiennent avec la réalité extralinguistique ou extramentale » (p. 9, les italiques sont de nous), Récanati induit – à défaut de ne pouvoir utiliser un «et » – une lecture inclusive de l’opérateur «ou » , qui attribuera la valeur «vrai » à sa proposition, lorsqu’au moins une des alternatives (le linguistique vs le mental) aura la valeur «vrai » (rappelons que la lecture exclusive correspondrait au cas où l’un seulement des deux membres serait vrai, si bien que cette interprétation ne permettrait pas de réunifier ces deux types de philosophie). Engel CR Recanati Introduction a la philosophie du langage.
Le sens littéral ; langage, contexte, contenu, François Recanati, Eclat, Lettres Et Linguistique Critiques Et Essais, 9782841621330 sur le site de la librairie Librairie de Paris. Essais sur le langage et l'intentionalité - François Lepage. Literal Meaning de François Recanati – Philosophiques – Érudit. Une des questions centrales du livre de François Recanati, Literal Meaning, concerne la façon de déterminer ce qui est dit lorsqu’on utilise [1] une phrase dans un contexte donné [2].
Recanati affirme que ce qui est dit est déterminé par le contexte dans lequel la phrase est utilisée, même si celle-ci ne contient pas d’éléments indexicaux apparents [3]. Lorsque les phrases sont utilisées de façon assertive, ce qu’elles disent — leur signification, que Recanati assimile à leurs conditions de vérité — est déterminé par le contexte [4]. Il s’ensuit qu’il n’y a aucun usage d’une phrase [5] assertive [6] pour lequel les conditions de vérité seraient simplement données par la signification lexicale des parties et la forme logique de la phrase. Recanati affirme que différents processus pragmatiques en jeu dans l’interprétation déterminent ce qui est dit —c’est-à-dire, fournissent les conditions de vérité des phrases utilisées lors d’occasions particulières.
Italique de l’auteur p. 14 [17] CR Sakai sur "Truth-Conditional Pragmatics" Le contextualisme sémantique en perspective : Au … – Philosophiques – Érudit. François Recanati a produit un beau livre, finement ciselé sur le plan conceptuel, et très richement documenté.
Il s’agit d’une argumentation généreuse pour le lecteur, et l’ouvrage se prête bien à une disputatio pour cette raison. Sa contribution s’inscrit dans une discussion récente qui, sous le couvert d’un débat entre spécialistes, réactive rien de moins que la vieille querelle opposant les sémanticiens formalistes et les tenants de la philosophie du langage ordinaire, et plus spécifiquement les théories anti-psychologistes et les théories psychologistes de la signification.
J’explique dans un premier temps et très succinctement en quoi consiste le contextualisme de Recanati, et je procède ensuite à l’examen de l’argument justifiant cette théorie. Thèse de doctorat en philosophie - François Récanati , Les fondements de la pragmatique. Dans les trois livres qui constituent ma these, je critique le "representationalisme" en philosophie du langage.
Le representationalisme identifie signification linguistique et contenu representatif. A cela j'oppose l'idee que le contenu representatif, contrairement a la signification linguistique, depend du contexte d'utilisation du signe : le signe doit etre credite d'une signification linguistique qui se distingue de son contenu representatif et qui, faisant allusion a la situation pragmatique ou il s'insere, rend possible la determination contextuelle de celui-ci. Cette signification n'est pas de l'ordre de la representation, mais de l'indication. L'indication intervient a un deuxieme niveau, plus fondamental : il n'est pas d'acte de communication qui ne vehicule reflexivement des indications concernant l'acte de communication lui-meme.