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Oeuvres

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Guerrier combattant (Gladiateur Borghese) Conservé depuis le XVIIe siècle dans la collection italienne dont il porte le nom, le Gladiateur Borghèse représente en réalité un guerrier combattant.

Guerrier combattant (Gladiateur Borghese)

L'oeuvre, signée sur le tronc d'arbre par Agasias d'Ephèse, fils de Dosithéos, cite les recherches de Lysippe, grand bronzier du IVe siècle av. J. -C. L'accentuation de la musculature porte cependant l'empreinte du style de Pergame. Agasias a su faire revivre l'héroïsme athlétique de Lysippe en y mêlant le pathétique de la période hellénistique. Le guerrier de la collection Borghèse Depuis sa découverte au début du XVIIe siècle, le Gladiateur Borghèse a été loué comme un modèle esthétique du nu masculin en mouvement et a été maintes fois dessiné, modelé et adapté par les artistes modernes et contemporains. Une œuvre inspirée d'un bronze de Lysippe. Torse du Belvédère. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Torse du Belvédère

Le Torse du Belvédère est un torse fragmentaire en marbre actuellement conservé au musée Pio-Clementino (inv. 1192), dans la cour du Belvédère qui lui donne son nom. Histoire[modifier | modifier le code] La provenance du Torse n'est pas connue. Il est mentionné pour la première fois par Cyriaque d'Ancône, qui le voit dans le palais du cardinal Prospero Colonna entre 1432 et 1435[1]. On le retrouve ensuite dans la maison d'un certain « maître Andrea », sans doute le sculpteur Andrea Bregno puis, dans les années 1530, dans les collections de la cour du Belvédère[1]. Emporté à Paris en 1798 dans le cadre du traité de Tolentino, il revient au Vatican en 1816[1] . « Bien que cette statue ait été gravement maltraitée et mutilée, bien qu'elle soit privée de tête, de bras et de jambes, elle conserve, aux yeux de ceux qui sont capables de pénétrer les mystères de l'art, une part de l'éclatante beauté qui était autrefois la sienne.

Apollon du Belvédère. Découverte[modifier | modifier le code] La première mention de la statue est un dessin dans le Codex Escurialensis, recueil de croquis datant d'avant 1509, qui montre l'œuvre dans les jardins du cardinal Giuliano della Rovere, futur pape Jules II[1].

Apollon du Belvédère

La date et le lieu de découverte de la statue ne sont pas connus avec certitude, même si l'érudit italien Pirro Ligorio suggère le site d'Anzio[1]. L'Antico est le premier artiste à en faire une copie (aujourd'hui à la Ca' d'Oro à Venise) ; il semble avoir travaillé en 1498[1]. C'est surtout l'érudit allemand Winckelmann qui assure la célébrité de l'œuvre, par l'analyse enthousiaste qu'il en livre, notamment dans son œuvre-phare, l’Histoire de l'Art chez les Anciens (1776).

Dans ses Pensées sur l'imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture (1755), il écrivait déjà : « Notre esprit ne peut […] se faire une idée des rapports surhumains qui font la beauté de l’Apollon du Vatican. Apoxyomène. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Apoxyomène

L'Apoxyomène (en grec ancien ἀποξυόμενος / apoxuómenos, de ἀποξὐω / apoxúô, « racler, gratter ») est un marbre d'après Lysippe, représentant, comme son nom l'indique, un athlète nu se raclant la peau avec un strigile. Il est conservé au musée Pio-Clementino (musées du Vatican) sous le numéro Inv. 1185. Découverte[modifier | modifier le code] En 1849, dans le quartier romain du Trastevere, des ouvriers découvrent dans les ruines de ce qu'on croit alors être des thermes romains la statue d'un jeune homme nu se raclant avec un strigile[1]. Son premier commentateur, l'architecte et antiquaire Luigi Canina, l'identifie comme une copie du sculpteur grec Polyclète[2], mais dès l'année suivante, l'archéologue allemand August Braun[3] y reconnaît une copie d'un type en bronze de Lysippe (vers 330-320 av.

La statue jouit d'une grande popularité dès sa découverte. Description[modifier | modifier le code] Détail de la tête et des bras (en) P. Diadumène de Polyclète (copie marbre)