Vie et Destin. Second volet de son diptyque sur Stalingrad, il s'agit de l'œuvre majeure de Vassili Grossman dont la rédaction débute dès 1948, bien avant que Pour une juste cause ne soit achevé.
L'œuvre est une immense fresque dont le modèle assumé est Guerre et Paix. Centrée sur la bataille de Stalingrad, elle peint la société soviétique pendant la guerre. Le récit de Vie et Destin débute là où s'est arrêté celui de Pour une juste cause, en septembre 1942, et avec les mêmes personnages, pour se terminer vers avril 1943. Si le ton des deux ouvrages est différent, notamment par rapport à la critique du régime stalinien, ils sont du point de vue de la narration et des personnages indissociables.
Histoire du manuscrit[modifier | modifier le code] C'est en 1960 que Vassili Grossman finit son grand roman. Le roman est donc considéré comme définitivement perdu. Les causes de la censure[modifier | modifier le code] Les personnages[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Expo "Vie & Destin : l'aventure de la liberté" Avec LA COLLABORATION DE Avec le soutien de Centre culturel et scientifique de Russie Consistoire Israélite Ambasciata d’Italia de Luxembourg Lussemburgo CONTACTS Altrimenti Culture asbl Tél. 00352 26897736 - info@altrimenti.lu Altrimenti.libreria.caffetteria.italiana Groupe culturel R.
Vie et destin - Vassili Grossman. Dans ce roman-fresque, composé dans les années 1950, à la façon de Guerre et paix, Vassili Grossman (1905-1964) fait revivre l’URSS en guerre à travers le destin d’une famille, dont les membres nous amènent tour à tour dans Stalingrad assiégée, dans les laboratoires de recherche scientifique, dans la vie ordinaire du peuple russe, et jusqu’à Treblinka sur les pas de l’Armée rouge.
Au-delà de ces destins souvent tragiques, il s’interroge sur la terrifiante convergence des systèmes nazi et communiste alors même qu’ils s’affrontent sans merci.Radicalement iconoclaste en son temps – le manuscrit fut confisqué par le KGB, tandis qu’une copie parvenait clandestinement en Occident –, ce livre pose sur l’histoire du xxe siècle une question que philosophes et historiens n’ont cessé d’explorer depuis lors. "Vie et destin", de Vassili Grossman - L'Or des livres.
Vie et destin est en fait la deuxième partie d'une grande fresque épique bâtie autour d'un moment crucial de l'histoire de l'U.R.S.S. : la bataille de Stalingrad, «à la fois la plus sévère défaite subie par l'Armée Rouge, contrainte à reculer jusqu'à la Volga, et la victoire de l'Etat Soviétique qui réussit à tenir tête aux Allemands(1)».
Un moment ô combien ambigu car, derrière le triomphe apparent d'un peuple , celui de la démocratie sur le nazisme, se profile l'horreur et un tournant déterminant pour le destin du monde. La première partie qui couvre l'offensive allemande, fut publiée en 1952 dans la revue Znamia sous le titre Pour une juste cause, et lynchée par la critique, son héros principal et son auteur étant juifs. Et on peut considérer que Vie et destin constitue un roman à part entière car il n'a pas été écrit par le même homme. C'est un très long roman (de presque 1200 pages !) Un jeu de miroir entre les deux grandes dictatures du XXème siècle Une condamnation des idéologies. Le blogue de Jérémie Lebel. L’automne passé, j’ai eu la chance de découvrir un écrivain dont l’oeuvre m’a fortement impressionné, à un point tel que j’ai lu presque tous ses romans dans l’espace de quelques mois et qu’ils ne sont jamais sortis de ma mémoire à ce jour.
L’histoire commence avec une lecture assez peu réjouissante, mais ne vous y arrêtez pas. Suivant une critique du magazine The Economist, j’ai lu le livre Bloodlands: Europe Between Hitler and Stalin, de l’historien américain Timothy Snyder. L’auteur y raconte les massacres de populations civiles et de prisonniers de guerre commis par Hitler et Staline entre 1933 et 1945 dans la zone s’étendant entre l’Allemagne et la Russie. Snyder fait la synthèse de la recherche historique sur ces tueries. Il y expose des crimes d’une ampleur et d’une cruauté à peine imaginables. Dans son livre, que je recommande d’ailleurs à toute personne intéressée par l’histoire, Snyder cite à plusieurs reprises des reportages ou des récits de Vassili Grossman.
J'aime : "Les manuscrits ne brûlent pas" ou le destin de Vassili Grossman. Ecrivain proche du parti communiste, dont l’œuvre est saluée par Maxime Gorki, Vassili Grossman (1905 – 1964) combat au front dès 1941, et est correspondant de guerre du régime.
Après Stalingrad, sur la route de Berlin aux côtés de l’armée rouge, il est l’un des premiers à découvrir l’horreur nazie lors de la libération du camp d’extermination de Treblinka. Il en reviendra bouleversé. Ce séisme personnel croise alors le travail de l’écrivain donnant la matière de son célèbre diptyque _Pour une juste cause et Vie et Destins_, ainsi qu’un récit, L’Enfer de Treblinka, rassemblant des témoignages recueillis sur place. Ces événements, ajoutés à la montée de l’antisémitisme en URSS ne font que confirmer sa méfiance vis-à-vis du régime stalinien dont il se détache de plus en plus.
Celui que Simon Markish décrit volontiers comme un "écrivain russe au destin juif", est considéré comme l’un des premiers écrivains à avoir établi un parallèle entre le nazisme et le stalinisme. Écouter 1h28. Vassili Grossman - Myriam Anissimov.
Alexis Berelowitch.