Voies romaines en Gaule. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les voies romaines en Gaule sont le développement par les Romains d'un réseau routier préexistant à leur arrivée. Historique[modifier | modifier le code] L'opinion générale selon laquelle les Romains seraient à l'origine de l'ensemble du réseau de voies antiques en Gaules n'est pas exacte. Ainsi, Jules César, dans son œuvre De Bello Gallico (Commentaires sur la Guerre des Gaules), qui relate ses six années de campagne en Gaule, évoque la rapidité avec laquelle ses légions ont progressé sur le sol gaulois grâce à un réseau routier important et performant.
L'étude de la vie sociale et surtout économique de l'époque celte montre bien qu'à l'arrivée de ces soldats romains existaient depuis fort longtemps de grands courants d'échanges commerciaux entre les différentes peuplades. Bien que le développement global des voies romaines en Gaule ait débuté sous le règne de Jules César, c'est sous le principat d'Auguste qu'il va prendre son essor.
Voies romaines en Gaule : itinéraire interactif. Itinéraires romains en France. La voie Domitienne (via domitia) LA VIA DOMITIA(Voie Domitienne) Extrait de "Monographie des Bornes Milliaires du Département du Gard" de Auguste Aurès.
Édition des Mémoires de l'Académie de Nîmes, 1876, pages 1 à 16. ... quos in Narbonensi provincia, contrectavi egomet, atque exscripsi. (Maffei, Galiœ antiquates. Epist. La Via Domitia, portion gardoise - Plan dressé en 1876 par Auguste Aurès - >agrandir CHAPITRE IerRenseignements généraux. (1) Ce nom a été considéré par quelques auteurs comme provenant de l'altération d'une dénomination purement romaine qui, d'après eux, serait celle de Via munita. Celles de la série la plus ancienne étaient anépigraphes, et il résulte de là que leur date ne peut pas être déterminée maintenant d'une manière rigoureuse. J'ai dit, au commencement de ce chapitre, que cinq bornes milliaires différentes avaient été placées, à l'époque romaine, sur chacun de ces emplacements.
La via Julia Augusta. La traversée de la Turbie Mise à jour janvier 2014 Dans la traversée du village il n'est pas possible de suivre le tracé de la voie.
Il est vraisemblable qu'elle traversait le parking en biais. Une vieille gravure, datant d'avant la première restauration de la tour d'Auguste réalisée par le Roi de Sardaigne vers 1848, permet de deviner l'emprise de la route de Nice à Gênes (Grande Corniche) qui passe nettement à l'extérieur des limites du village à l’époque. Voir photo. A l’entrée est du village se trouve une porte fortifiée, sur laquelle une plaque indique : « porte est, enceinte du XIIIème siècle » ; quand on entre dans le village par ce passage, immédiatement à droite et à l’intérieur de l’enceinte une plaque est apposée sur une porte en plein cintre condamnée, avec l’indication : « porte romaine ».
La voie devait passer à quelques mètres de la fontaine antique restaurée en 1824, dont le captage était au delà du col de Guerre dans la région du Faissé. Voies romaine en Bretagne. Voie Agrippa. La chaussée de Jules César (Lutèce/Rotomagus) La recherche sur les routes romaines a réellement commencé avec les travaux des sociétés savantes du XIXe siècle.
En 1934, Albert Grenier a tenté, pour la première fois à l'échelle nationale, une cartographie des routes romaines de Gaule. Dans les années 1970, les associations archéologiques locales, qui complétaient leurs enquêtes dans les fonds d'archives par des observations ponctuelles sur le terrain, relancèrent l'intérêt pour la question mais il fallut attendre le développement de l'archéologie préventive pour que soient faits des progrès décisifs. Depuis une quinzaine d'années, plusieurs interventions archéologiques ont été conduites sur la chaussée Jules-César, dans le Vexin français et le Vexin normand. Elle a été observée en 1999 à Guerny dans l'Eure, à l'occasion des travaux de déviation de Saint-Clair-sur-Epte et pendant la fouille des abords d'un petit temple.
La chaussée Jules-César à Courcelles-sur-Viosne (2001).