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Civilisation sino-japonaise

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L'estampe japonaise. Issu d’une famille de samouraïs, Andô Hiroshige (1797-1858) reçoit de son père la charge d’officier de la brigade des pompiers à la cour du shôgun, mais il perd ses deux parents dès 1809. Suivant ses aptitudes, il s’oriente très jeune vers le dessin, entre à l’âge de quatorze ans dans l’atelier de Toyohiro Utagawa (1773-1828), et joint dès 1812 le caractère hiro (du nom du maître) à son nom d’artiste. Durant ses années de formation (vers 1811-1830), il s’intéresse surtout à l’estampe de personnages, dans la tradition de ses aînés ; il produit des portraits de courtisanes, d’acteurs et de guerriers, des illustrations de livres, ainsi que des surimono pour des clubs de poésie.

À partir des années 1830, il se tourne vers le paysage. La popularité croissante de Hiroshige et les nombreuses commandes d’éditeurs qu’il doit honorer entraînent une surproduction à la fin de sa carrière et son art accuse parfois une baisse de qualité. Une approche poétique de la nature. Hokusai Katsushika. Peintre, dessinateur et graveur japonais (Edo [auj. Tokyo] 1760-Edo [auj. Tokyo] 1849). Hokusai est né à Edo, dans un quartier de salines et de jardins maraîchers. En contact, dès sa jeunesse, avec un monde presque campagnard, il gardera toute sa vie des goûts modestes, un amour des petites gens et de la simplicité de leurs mœurs. Après avoir exercé plusieurs métiers, il entre à dix-huit ans dans l'atelier de Katsukawa Shunsho, un des maîtres les plus réputés de son époque ; il y réalise des estampes élégantes et raffinées sur les sujets courants de l'ukiyo-e.

Ses premiers succès sont assez tardifs (fin du xviiie s. Au Japon, la fin du xviiie siècle marque l'apogée de l'estampe spécialisée dans les portraits d'acteurs et de jolies femmes. Il laisse une œuvre monumentale, d'une remarquable diversité, composée de plusieurs milliers de pièces. Histoire brève de l'estampe japonaise par ARTMEMO. I Technique de l'estampe japonaise L'estampe japonaise est toujours réalisée à partir de blocs de bois gravés. La technique de l'estampe japonaise s'appelle donc " gravure sur bois " ou " xylographie ". Un processus en 4 étapes La réalisation d'une estampe japonaise nécessite l'union de 4 talents : Celui du dessinateur : au temps de l'estampe traditionnelle, il trace un dessin au trait noir sur papier blanc et donne seulement des indications de couleur à l'imprimeur.

Celui du graveur : il grave, sculpte plutôt, les blocs de bois, un bois par couleur et un supplémentaire pour le trait de contour. Celui de l'imprimeur : il applique les couleurs sur les blocs et applique le papier successivement sur chaque bloc. Celui de l'éditeur : il est le "chef d'orchestre". A l'heure actuelle, le procédé de réalisation de l'estampe est resté artisanal, tel que décrit ci-dessus. II Du 17ème au 20ème siècle : trois générations d'artistes Utamaro, Hokusai, Hiroshige : les étoiles de l'estampe Ukiyo-e. Japon : histoire.

Multimillénaire, l'histoire du Japon est jalonnée de ruptures. Après l'intrusion plus ou moins brutale de tribus continentales au iiie s. avant notre ère, la naissance, neuf siècles plus tard, d'un État unifié sous l'égide d'un dynastie impériale aux origines obscures, constitue la deuxième rupture. Aux alentours de l'an 1000, cet État s'effondre dans les guerres incessantes que se livrent les clans des Minamoto et des Taira ; à l'État centralisé succède la féodalité. L'affaiblissement du pouvoir shogunal plonge l'empire dans deux siècles d'anarchie sanglante (xve s.

-xvie s. et marque la quatrième rupture. Les Tokugawa pacifient le pays et forgent un État centralisé et moderne, dans lequel se constituent de puissantes dynasties marchandes ; le pays est fermé au monde ; cette nouvelle rupture ouvre la période d'Edo (1616-1868), souvent considérée comme la « matrice du Japon moderne ». 1. Préhistoire et protohistoire 1.1. Pour en savoir plus, voir l'article Jomon. 1.2. Dotaku 1.3. 1.4. 2. Kano. Lignée de peintres décorateurs japonais travaillant pour les shogun entre le xve et le xixe s. Kano Masanobu (1434-1530), le premier laïc ayant pratiqué le lavis monochrome tout en se souvenant du yamato-e, créa un nouveau style national et est considéré comme le fondateur de l'école.

Kano Motonobu (Kyoto 1476-Kyoto 1559), fils du précédent, domina l'art de l'époque en donnant à l'école de solides assises artistiques et sociales tant à la cour impériale que shogunale. Ses vastes peintures murales, aux coloris brillants, empreintes d'un lyrisme décoratif et d'un dynamisme nouveau, sont parfaitement adaptées aux palais et aux temples (Daitoku-ji et Myoshin-ji, à Kyoto) qu'il décore.

Kano Eitoku (Yamashiro 1543-Kyoto 1590), son petit-fils, associe le lavis monochrome et le yamato-e. Kano Sanraku (Omi 1559-Kyoto 1635), fils adoptif d'Eitoku, fut avec son propre fils adoptif, Sansetsu (1590-1651), le dernier grand représentant du brillant style de l'époque Momoyama. L'estampe japonaise. Génie protéiforme, créateur audacieux, Katsushika Hokusai (1760-1849) incarne la spiritualité et l’âme japonaises. « Fou de dessin » (gakyôjin) tel qu’il aime à s’appeler lui-même, doué d’une curiosité artistique insatiable et d’un élan créateur durable et fécond tout au long d’une carrière prolifique, longue de soixante-dix années, servi par une extraordinaire capacité de travail, il laisse une production monumentale, comprenant des milliers d’œuvres remarquables tant par leur qualité esthétique que par leur variété stylistique : peintures, dessins, gravures, livres illustrés, manuels didactiques.

Cent vingt noms d’artiste Sur les cent vingt noms d’artiste et pseudonymes utilisés par Hokusai, on peut en retenir six principaux qui ponctuent les périodes stylistiques les plus importantes de son œuvre et correspondent aux six grandes phases de sa carrière :• de 1779 à 1794, Katsukawa Shunrô (« Splendeur du Printemps »). Les « Trente-six vues du mont Fuji » Feuilleter la « Manga » Jungran Kim. Chine. La section chinoise du musée Guimet compte environ 20 000 objets couvrant sept millénaires d’art chinois, depuis ses origines jusqu’au XVIIIe siècle. Le domaine archéologique s’ouvre sur la période néolithique avec des jades et des céramiques, se poursuit avec des bronzes des dynasties Shang et Zhou, œuvres majeures auxquelles il convient d’ajouter d’importantes collections d’éléments de harnachement et de charrerie, de miroirs et d’agrafes en bronze ainsi que de numismatique et de laques.

Dans le domaine de la statuaire, outre la grande sculpture relevant de l’art bouddhique (Le Panthéon bouddhique et le département d’Asie centrale) plusieurs donations - donations Calmann, Rousset, Jacob, Polain - ont permis la constitution d’une collection de mingqi Han et Tang, exceptionnelle par la variété des types évoqués.