Theconversation. Nous avons tous vu ces images : files d’attente interminables, campements de fortune pour être servis les premiers, compte à rebours et applaudissements à l’ouverture des portes du magasin.
Telle est la passion que nourrit notre époque pour les nouveautés high-tech, smartphones en tête. Si j’admire les progrès de la technologie mobile, il faut toutefois admettre que cette ruée vers la nouveauté a eu ces dernières années des effets dévastateurs sur l’environnement. Si nous voulons rester technophiles et soucieux de la planète, il est temps de s’attaquer à ce problème. Petits téléphones, gros dégâts Les téléphones individuels sont petits et contiennent peu de matériaux, mais pris dans leur ensemble, les chiffres deviennent vite vertigineux.
Bientôt la fin du graphite. Réagissez : Partagez : Le graphite est l’une des 14 matières premières critiques dont la Commission européenne a dressé la liste du fait du risque économique qu’il fait peser sur nos approvisionnements.
Le graphite est un minerai qui est une forme naturelle du carbone pur. Le graphite peut également être formé à partir de charbon organique, lui même très abondant. Découverte d’un gisement de silicium dans la wilaya de Mascara. Un important gisement de silicium a été découvert dans la région de Sig, dans la wilaya de Mascara, a indiqué jeudi l’APS qui citele directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafidh Aourag.
Le gisement contiendrait une réserve de six millions de tonnes de silicium, selon la même source qui a qualifiée cette découverte de "projet du siècle" dans le domaine des énergies renouvelables, fruit de la coopération algéro-japonaise dans la recherche scientifique. L’annonce a été faite à l’occasion de la réunion du 5ème Comité de coordination conjoint algéro-japonais, tenue à l’unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail, consacrée à l’évaluation du projet "Sahara Solar Breeder (SSB)" (élevage solaire au Sahara) engagé par les deux parties.
Comment l’industrie réduit sa dépendance aux terres rares - L'Usine des Matières premières. Plus que la crainte de pénurie, c’est la dépendance à un trop petit nombre de producteurs concentrés en Chine (hormis Molycorp et Lynas) que craignent les consommateurs industriels de terres rares.
Depuis la bulle de 2011, ils ont développé des stratégies de réduction de leur dépendance à base de réduction des teneurs, de substitution ou de rupture technologique. Des aimants permanents à teneur réduite en dysprosium, des moteurs électriques sans terre rare dans l’automobile… Les départements recherche et développement travaillent dur pour débarrasser leurs entreprises respectives de leur dépendance aux terres rares, même si celles-ci craignent plus la volatilité que la pénurie.
Cette dépendance était au cœur des discussions lors de l’audition publique organisée par le député Patrick Hetzel (Les Républicains) et la sénatrice Delphine Bataille (PS) le 6 juillet à l’Assemblée nationale. Réduction du besoin et recyclage chez Siemens. "Pas de réel risque d’approvisionnement" pour l’Europe sur la plupart des terres rares, selon le BRGM - L'Usine des Matières premières. Au terme d’un programme de recherche sur les flux d’approvisionnement de terres rares en Europe, le Bureau de recherches géologiques et minières conclut, avec parfois un peu d’optimisme, que seul un nombre limité de terres rares présente des risques d’approvisionnement à l’horizon 2020.
Face au quasi-monopole chinois sur la production, les solutions résident dans le recyclage et les projets miniers en développement hors de Chine, ainsi que dans la R&D qui réduit peu à peu les besoins. Le Bureau de recherches géologiques et minières a coordonné le projet de recherche Aster (Analyse systémique des terres rares – flux et stocks), financé par l’ANR, en partenariat avec BIO by Deloitte, le groupe Solvay, l’IRIT et l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais.