Homs toujours bombardée, opérations militaires près de Damas. Moscou envoie deux navires de guerre vers sa base militaire de Tartous. "Deux grands navires de débarquement, le Nikolaï Filtchenkov et le César Kounikov, se préparent à partir vers le port syrien de Tartous", a déclaré un officier de l'état-major.
Les deux navires vont transporter un "important" groupe de marins, selon Interfax. Il s'agit d'une mission "extraordinaire", a précisé cette source. "En cas de nécessité, cette mission sera capable d'assurer la sécurité de citoyens russes et évacuer une partie des équipements" russes dans le port de Tartous, a-t-elle ajouté. Le commandant adjoint des forces aériennes russes, Vladimir Gradoussov, a pour sa part déclaré le week-end dernier que des avions étaient prêts à protéger les navires de guerre si ceux-ci étaient envoyés en Syrie. Selon lui, une telle opération pourrait être organisée pour évacuer les citoyens russes de la zone du conflit. Le Conseil de sécurité discute du sort de la mission de l'Onu. Lundi, 94 personnes, dont 63 civils, ont été tuées dans des bombardements menés par les troupes du régime sur des bastions rebelles, notamment Homs et Douma près de Damas, ainsi que dans les combats entre soldats et insurgés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Alors que le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan préconisant notamment un cessez-le-feu et un dialogue politique est dans l'impasse, le Conseil de sécurité doit discuter de ce plan et de l'avenir de sa mission d'observation en Syrie. Le général Robert Mood, chef de la mission de l'Onu (Misnus), doit faire un rapport devant le Conseil à 20H00 GMT sur sa décision samedi de suspendre les activités de cette mission en raison de "l'intensification des violences" qui ont fait plus de 3.300 morts depuis son déploiement mi-avril. Washington et Moscou unis M. L'UE prépare de nouvelles sanctions contre la Syrie. Ces nouvelles sanctions, qui viennent s'ajouter à une quinzaine de trains de sanctions successifs édictés par l'UE en un an, ajoutent cinq sociétés et une personne aux listes des gels d'avoirs et interdictions de visa, et précisent que les assurances de livraisons d'armes sont elles aussi concernées par l'embargo sur les ventes d'armes à la Syrie.
Ce dernier point a déjà fait l'objet d'un accord mercredi à Bruxelles lors des discussions entre représentants des 27 Etats membres, a précisé à l'AFP un diplomate européen. Le reste devrait être endossé lundi par les ministres européens des Affaires étrangères à Luxembourg, avant une publication mardi au Journal officiel. Un pilote syrien prend la fuite avec son jet et obtient l'asile en Jordanie. Défection d'un pilote de chasse, une première en 15 mois de révolte. Lors d'une nouvelle journée sanglante, la répression et les combats entre soldats et déserteurs ont fait près de 120 morts jeudi, l'armée bombardant toujours sans relâche des bastions rebelles comme Homs (centre) et Deraa (sud), selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Face à la spirale de violence, la communauté internationale reste impuissante en raison essentiellement de ses divisions, que Moscou a rappelées en douchant les espoirs sur son appui à un départ du président syrien Bachar al-Assad et en défendant son droit de livrer des armes à Damas. Les Etats-Unis ont pour leur part démenti jeudi être prêts à accorder, avec la Grande-Bretagne, un sauf-conduit au dirigeant syrien pour sortir de son pays. Des journaux britanniques avaient rapporté que M. Jeudi sanglant en Syrie: 170 personnes ont été tuées. Rami Abdelrahmane, le directeur de l'OSDH, a affirmé à l'AFP que "c'est la journée la plus sanglante depuis l'instauration du cessez-le-feu, et l'une des plus sanglantes depuis le début de la révolte contre le régime syrien".
Les bilans les plus lourds été enregistrés dans la région de Homs (31 civils et un rebelle), Deraa (24 civils, dont deux enfants et cinq rebelles), et dans la ville rebelle de Douma, près de Damas (30 civils), où les victimes ont péri principalement dans des bombardements intenses qui ont débuté dès le matin, et des combats. Une majorité de civils parmi les victimes Les violences ont tué au moins 104 civils, 54 soldats et dix combattants rebelles, selon cette organisation basée en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur les témoignages de militants sur place.
Une situation humanitaire inquiétante. La Turquie reconnaît que son avion a pu entrer dans l'espace aérien syrien. "Quand vous pensez à la vitesse des jets lorsqu'ils volent au dessus de la mer, il est courant qu'ils passent et repassent les frontières pour un court laps de temps", a-t-il dit, cité par l'agence de presse Anatolie, ajoutant que cela ne relève pas d'une "mauvaise intention".
"Ce sont des choses non intentionnelles, qui se produisent en raison de la vitesse des avions", a souligné le président turc à la presse lors d'une visite à Kayseri, dans le centre de la Turquie. Il a ajouté que des contacts téléphoniques avaient eu lieu avec le régime syrien après l'incident. Les deux pays, autrefois alliés, ont retiré leurs diplomates à Ankara et Damas. Avion turc abattu par la Syrie: épave localisée, réunion de l'OTAN mardi. L'épave de l'avion militaire turc abattu par la Syrie vendredi au-dessus de la Méditerranée a été localisée dimanche, selon une chaîne de télévision.
L'avion pourrait se trouver à 1300 mètres de profondeur, a affirmé ula chaîne, sans autres détails et sans préciser de source, tandis que le ministère turc des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, n'était pas en mesure de confirmer ces informations. CNN-Turk ne précise pas non plus le sort des pilotes. L'Union Européenne adopte de nouvelles sanctions contre la Syrie. Les ambassadeurs des pays membres de l'UE se sont d'abord mis d'accord sur cette 16e série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.
Les décisions ont ensuite éte entérinées par les ministres des Affaires étrangères réunis à Luxembourg. Ces nouvelles sanctions, qui viennent s'ajouter à une quinzaine de trains de sanctions successifs édictés par l'UE en un an, ajoutent six sociétés et administrations, ainsi qu'une personne, aux listes des gels d'avoirs et interdictions de visa, et précisent que les assurances de livraisons d'armes sont elles aussi concernées par l'embargo sur les ventes d'armes à la Syrie.
Un 13ème général fait défection accompagné de plusieurs officiers. Le général, dont l'agence n'a pas précisé l'identité ni les fonctions, est entré en Turquie par la province de Hatay (sud) en compagnie de deux colonels et 30 autres soldats ainsi que leurs familles, soit au total un groupe de 196 personnes comptant de nombreuses femmes et enfants, selon Anatolie.
Les camps turcs de réfugiés des provinces de Hatay, Gaziantep, Sanliurfa et Kilis accueillent actuellement 33 079 Syriens ayant fui les violences dans leur pays, selon un décompte publié lundi par la Direction des situations de crise (AFAD). Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Selçuk Ünal, avait établi vendredi à 12 le nombre de généraux syriens réfugiés en Turquie. La Turquie, jadis allié politique et économique de la Syrie, a coupé les ponts avec le régime du Président Bachar al-Assad, pour protester contre la répression des mouvements d'opposition dans ce pays. Belga. L'avion turc abattu testait pour l'Otan la défense antiaérienne syrienne. L'incident, survenu selon Ankara alors que l'appareil effectuait une mission d'entraînement au-dessus des eaux internationales, et selon Damas alors qu'il avait violé l'espace aérien syrien, a causé un accès de tension entre les deux pays, et doit être au centre mardi d'une réunion de l'Otan dont la Turquie est membre.
Le conflit s'intensifie et menace d'aspirer la Turquie. La Turquie hausse le ton après les attaques syriennes. Le regain de tension entre la Turquie et la Syrie est au cœur, aujourd'hui, d'une réunion de l'Otan. La Turquie compte ainsi demander le soutien de ses alliés de l'Alliance atlantique. La communauté internationale, qui condamne le régime syrien, redoute une escalade militaire. L'Otan condamne la Syrie pour avoir abattu un avion turc. "Nous considérons cet acte comme inacceptable et nous le condamnons dans les termes les plus forts", a-t-il déclaré devant la presse. Le Conseil de l'Atlantique nord de l'Otan s'est réuni mardi matin à Bruxelles à la demande de la Turquie après la destruction de l'un de ses avions de combat par la Syrie. Elle s'est tenue à la demande de la Turquie qui a invoqué l'article 4 du traité de l'Alliance prévoyant que tout pays membre peut porter une question à l'attention du Conseil quand il estime que son intégrité territoriale ou sa sécurité est menacée.
C'est seulement la seconde fois depuis la création de l'Otan en 1949 qu'est évoqué l'article 4, la précédente ayant été en 2003, également à la demande de la Turquie, à propos de la guerre contre l'Irak. "Nous n'avons pas discuté de l'article 5" cette fois, a déclaré Anders Fogh Rasmussen. "Les règles d'engagement des forces armées turques ont désormais changé. Avec AFP. Pas de reprise de la mission de l'ONU en raison des violences. Ces activités sont suspendues depuis le 16 juin en raison des violences, même si la Mission de supervision de l'ONU (UNSMIS) est restée sur place. Hervé Ladsous, qui s'adressait mardi au Conseil de sécurité, a souligné que les civils étaient "de plus en plus en danger" en Syrie et que les opérations militaires des deux camps se poursuivaient.
"Les conditions ne sont pas propices à une reprise des opérations", a-t-il jugé, cité par des diplomates. Pour Hervé Ladsous, "plus la violence continue, plus il est difficile pour l'UNSMIS d'envisager de reprendre ses opérations". Il a précisé que les quelque 300 observateurs militaires non armés présents sur place allaient continuer à s'efforcer d'aider les organisations humanitaires qui tentent de porter secours à la population. "Une véritable situation de guerre" en Syrie, déclare Bachar El Assad.
Violences en Syrie: Kofi Annan convoque une réunion internationale. “Agression terroriste odieuse contre la liberté de la presse", ont dénoncé ce mercredi les autorités syriennes, après l’attentat dont a fait l’objet la télévision officielle Al-Ikhbariyé. Selon l’agence de presse SANA, 3 journalistes et 4 gardiens ont été tués, du matériel volé et d’autres personnes enlevées, sans préciser le nombre de ces dernières. Didier Reynders veut une "force d'interposition" Un gouvernement de coalition ? Avec ou sans Bachar al-Assad ? La violence atteint le coeur de Damas. Kofi Annan annonce un accord sur les principes d'une transition politique. Trente civils tués par un tir d'obus dans la région de Damas. Comment se présente le nouveau gouvernement en Syrie ? Plus de 16 500 tués depuis le début de la révolte en Syrie. Bachar al-Assad ratifie une série de lois "antiterroristes" Ankara envoie des F-16 pour patrouiller à la frontière syrienne.
Des chabbiha recrutés en Syrie par une « fondation caritative » de Rami Makhlouf. Dévoilées le 16 juin 2011 à grand renfort de publicité, les bonnes résolutions de l’homme d’affaires Rami Makhlouf, qui avait affirmé vouloir prendre des distances avec le monde des affaires pour s’adonner à l’action caritative, n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. Il est en effet difficile de considérer comme une œuvre pie le recrutement et le financement sur les deniers de sa fondation humanitaire, l’Association Al-Boustan, des sicaires recrutés dans la zone côtière, berceau de sa famille et de la famille Assad, pour faire ce qu’ils savent le mieux : menacer, insulter, bastonner, violer, assassiner, torturer, voler, brûler… (Caricature d'Ali Farzat) Elle leur propose, dans le cadre de contrats à durée limitée de cinq ans, dont personne ne sait s’ils sont renouvelables ou pas, un salaire de 15 000 à 25 000 livres syriennes (186 à 310 euros) par mois, sans doute indexé sur la variété et la rareté des compétences criminelles que les uns et les autres sont en mesure de faire valoir.
Poutine, comme un "empereur byzantin" au Proche-Orient. Contrairement à ses homologues occidentaux, Vladimir Poutine n'a pas besoin de caresser Israël dans le sens du poil, estime un éditorialiste du quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda. L'Iran exclu du groupe de travail sur la Syrie. L'épreuve de force. « Mon doux pays » : en Syrie, la provocation d’Asma el-Assad. Attaque d’une chaîne privée pro-gouvernementale, trois personnes tuées. Lettres de Syrie (9) Surprise à la tête de l’opposition. Le risque d’une implosion sunnite-chiite. Un deuxième avion turc a essuyé des tirs syriens. Incident aérien : la Turquie est prévenue. Mise au point d’un prélat sur la situation des chrétiens en Syrie. Crise diplomatique avec la Syrie. Screwing with your neighborhood sniper. Homs, Syria : pics. Des dignitaires religieux instrumentalisés en Syrie par Bachar Al Assad.
Un pilote de chasse se réfugie en Jordanie. Hommage à Deir ez Zur, à l’est de la Syrie mais au centre de la révolution. Londres et Washington prêts à négocier avec Assad. Le régime syrien prépare une zone de repli dans la montagne alaouite. Le massacre de Houla en Syrie, étape délibérée d’une stratégie assumée (4/4) Poutine et Obama peinent à s'entendre. Solidarité à Nancy avec le Peuple Syrien. Syria YouTube Uploader Films Own Death - Died To Bring You The Truth 6-16-12 Shot by Assad in Homs.