Archive Internet des marxistes - textes complets gratuits. Shqip | عربي | Afrikaans | | Català | Česky | Le manifeste du parti communiste - K. Marx, F. Engels (I) Le manifeste du Parti communiste Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et le tsar, Metternich et Guizot , les radicaux de France et les policiers d'Allemagne. Quelle est l'opposition qui n'a pas été accusée de communisme par ses adversaires au pouvoir ? Quelle est l'opposition qui, à son tour, n'a pas renvoyé à ses adversaires de droite ou de gauche l'épithète infamante de communiste ? Il en résulte un double enseignement.
Déjà le communisme est reconnu comme une puissance par toutes les puissances d'Europe. Il est grand temps que les communistes exposent à la face du monde entier, leurs conceptions, leurs buts et leurs tendances; qu'ils opposent au conte du spectre communiste un manifeste du Parti lui-même. I. L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire des luttes de classes. Ernest Mandel - Démocratie socialiste et dictature du prolétariat.
Le débat en cours au sein du mouvement ouvrier international sur les différentes conceptions de la démocratie socialiste et de la dictature du prolétariat est le plus profond depuis les premières années qui avaient suivi la révolution russe d’Octobre 1917.
Il est le produit de la montée des luttes ouvrières dans les pays capitalistes depuis 1968 et des luttes anti-impérialistes, de la crise parallèle du capitalisme et de la domination des castes bureaucratiques sur les États ouvriers bureaucratisés. Il est de même le produit d’une prise de conscience au sein de la classe ouvrière internationale des méfaits du stalinisme et de la bureaucratie en général. Tous ces facteurs ont déplacé ce débat du domaine des polémiques plus ou moins académiques vers celui de la politique pratique proprement dite.
V.I. Lénine - Liberté de critique et unité d'action. Le tract suivant signé par le Comité central du P.O.S.D.R. est parvenu à la rédaction : « Compte tenu du fait que la question des limites de la liberté de critique des décisions prises par les Congrès du Parti a été soulevée par un certain nombre d'organisations du Parti, le Comité central, considérant que les intérêts du prolétariat russe ont toujours exigé la plus grande unité dans la tactique du P.O.S.D.R., et qu'actuellement, cette unité des actions politiques des diverses fractions de notre Parti s'avère plus nécessaire que jamais, propose que : 1) dans la presse du Parti et dans ses réunions, une pleine liberté réservée à tous d'exprimer leur opinion personnelle et de défendre leur point de vue particulier ; 2) dans les réunions politiques élargies, les membres du Parti ne doivent pas mener une propagande contraire aux décisions du Congrès ; Si nous examinons cette résolution quant à son fond, nous y trouvons toute une série d'étrangetés.
C.L.R. James : La question nègre. Grève de masse, parti et syndicat (VIII) - R. Luxemburg. Broué : La Révolution Espagnole 1931-1939 - Sommaire. Hommage à la Catalogne, George Orwell (nécessite le plugin Epubreader) La guerre d'Espagne à laquelle Orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais.
Engagé dans les milices du Parti Ouvrier d'Unification Marxiste (POUM), le futur auteur de " 1984 " connaît la Catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. La mise hors la loi du POUM par les communistes lui fait prendre en horreur le "jeu politique" des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. Son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité. A la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté. C. Harman : La révolution perdue (TdM) Le Droit à la paresse - Wikisource. M.
Thiers, dans le sein de la commission sur l’instruction primaire de 1849, disait : « Je veux rendre toute puissante l’influence du clergé, parce que je compte sur lui pour propager cette bonne philosophie qui apprend à l’homme qu’il est ici pour souffrir et non cette autre philosophie qui dit au contraire à l’homme : jouis. » — M. Thiers formulait la morale de la classe bourgeoise, dont il incarna l’égoïsme féroce et l’intelligence étroite. La bourgeoisie, alors qu’elle luttait contre la noblesse soutenue par le clergé, arbora le libre-examen et l’athéisme ; mais, triomphante, elle changea de ton et d’allure ; et, aujourd’hui, elle entend étayer de la religion sa suprématie économique et politique.
La réfutation du droit au travail que je réédite, avec quelques notes additionnelles, parut dans l’Égalité hebdomadaire de 1880, deuxième série. Sainte-Pélagie, 1883. L'Etat et la révolution : Table des matières. John Reed : Dix jours qui ébranlèrent le monde (1919) L. Trotsky - Comment vaincre le fascisme ? (sommaire) Ernest Mandel - Ce qu'est le fascisme et comment l'arrêter. Nous sommes le 27 février 1933.
Le bruit se répand comme une traînée de poudre dans toute l’Allemagne : le Reichstag flambe. Une partie de la population ne s’occupant pas de politique, vaque à ses occupations habituelles comme si de rien n’était. Frantz Fanon, LES DAMNÉS DE LA TERRE. Projet de résolution sur la question nationale belge - La Brèche numérique. 1.
Pour les marxistes, ce que l’on appelle communément la « querelle communautaire » constitue en réalité la « question nationale » belge. Cette question nationale n’a pas un caractère immuable ; de la naissance et du développement du capitalisme jusqu’à l’époque de l’impérialisme et du capitalisme tardif ensuite, son contenu et ses formes ont constamment évolué au fil du temps, ce qui implique nécessairement d’adapter notre analyse et nos solutions afin de la résoudre. Ces solutions passent par un ensemble de revendications transitoires qui, par définition, dépendent étroitement du contexte historique, du rapport de forces global entre les classes et du niveau de conscience de classe à un moment déterminé. 2.
Pour la LCR, la question nationale doit être exclusivement abordée du point de vue de la défense des intérêts des travailleurs-euses et, dans ce cadre, d’une prise en compte des oppressions spécifiques des jeunes, des femmes, des immigré-e-s. H. Draper : Les deux âmes du socialisme (1966)