Tafta et Ceta : le grand bluff français. En février 2014, lors d’un voyage officiel aux Etats-Unis, François Hollande déclarait à propos du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis (Tafta) : « Nous avons tout à gagner à aller vite.
Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. » Bien vu ! Les crispations sont là : c’est peu dire que la négociation du Tafta s’enlise. Les derniers documents fuités par Greenpeace confirment les risques que nous dénonçons depuis des années et les divergences très profondes qui subsistent entre les deux rives de l’Atlantique sur les questions réglementaires. Le président Hollande en profite désormais pour exprimer les réserves de la France sur le Tafta. Tant mieux ! TAFTA : comment la Commission européenne tente de relancer les négociations. Dans quelques mois, les négociations sur le TAFTA (traité de libre-échange entre L’Union européenne et les Etats-Unis) doivent reprendre.
Or ce traité, dont la discussion a été très mal engagée, bat de l’aile. Sous le feu des critiques le projet a bien du mal à prendre forme. Et pour cause ! Les plus vives des critiques portent sur un point particulièrement sensible. Au prétexte de protéger les « investisseurs », le Traité prévoit une clause instaurant la mise en place d’un organe de règlement des différends, permettant aux entreprises se considérant lésées par une décision de politique publique, de l’attaquer en justice. Les entreprises tricolores profitent à plein de l’eldorado africain. L’Afrique a vu son économie décoller ces dernières décennies.
Dans la plupart des secteurs, de nombreux fleurons hexagonaux, profitant de liens historiques et linguistiques très forts, misent énormément sur le continent, avec succès. L’Afrique est dynamique. Selon un rapport de 2013 au ministre de l’économie, sa croissance annuelle a été en moyenne de 5% sur dix ans, un rythme équivalent à celui de l’Asie et bien plus élevé qu’en Europe. C’est le continent qui épargne le plus après l’Asie, tandis que sa part dans les investissements directs étrangers (IDE) est passée de 1,2% en 2007 à 3,1% en 2012. Une classe moyenne a émergé, représentant entre 300 et 500 millions d’habitants, sur un. Dix classements dans lesquels la France arrive en tête. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Les raisons de douter des performances économiques de la France sont nombreuses mais celles qui permettent de se réjouir existent aussi.
L'Hexagone est le premier dans les dix classements suivants, établis au niveau mondial : La première destination touristique Il y a eu dans le monde en 2014, plus d'1,1 milliard de touristes internationaux, selon les chiffres provisoires de l'Organisation mondiale du tourisme. Parmi eux, 84,7 millions se sont rendus en France, ce qui permet à notre pays de rester la première destination touristique mondiale. Ces chiffres provisoires, révélés par le groupement de professionnels du tourisme Alliance 46.2, montrent toutefois que l'Hexagone stagne par rapport à l'an dernier. Lire notre décryptage : La France est-elle vraiment la première destination touristique mondiale ? Une vigne productive La France a retrouvé en 2014 son titre de premier producteur de vin. La stratégie du luxe. La seconde chance du Made in France. Frangy-en-Bresse, dans la torpeur de l’été, quelques centaines de militants PS fêtent la rose.
A la tribune, le ministre au verbe haut règne en son fief ouvrier. C’est qu’Arnaud Montebourg, le héraut du «patriotisme économique», élu en Saône-et-Loire, ramène un peu d’espoir dans cette France des usines, d’Areva à BAT, de Rexam à l’ex-Lejaby. Il l’assure : miser sur l’industrie française, c’est suivre «la route de la troisième révolution industrielle». «Gageure». En cette rentrée 2012 plombée par le plan social de PSA Peugeot-Citroën et la faillite du volailler Doux, il faut un certain optimisme pour y croire. Nos entreprises françaises championnes de l'export n'ont peur de rien. Leurs audaces commerciales ouvrent des marchés inespérés.
Et leurs coups gagnants partout sur la planète prouvent que le culot et le risque finissent toujours par payer. Exemples. Les machines à souder Gys font un malheur... en Allemagne(55% des ventes à l'export) Seuls les Allemands savent concevoir de bonnes machines-outils ? Eh bien, ce n'est pas l'avis du groupe Volkswagen (VW, Audi, Porsche...), qui vient de référencer ce fabricant de postes à souder de Laval (64 millions d'euros, 340 salariés) parmi ses fournisseurs. Lorina initie les buveurs de Coca à la limonade(50% des ventes à l'export) «Tout le monde m'a pris pour un fou», reconnaît aujourd'hui Jean-Pierre Barjon. Mariage Frères a su s'imposer comme maître du thé au Japon(40% des ventes à l'export) 15 millions d'euros, soit 20% de son chiffre d'affaires !