archive.pfwb.be/1000000010640a3. Alcool au volant. Vers une tolérance zéro pour les jeunes ? Le nouveau délégué interministériel à la sécurité routière, Frédéric Péchenard, explore les pistes qui permettraient de diviser par deux le nombre de victimes de la route d’ici à 2020, dans une interview parue ce 23 décembre dans le Journal du dimanche. L’alcool est responsable de 31 % des morts sur la route. « Et l’alcool intervient dans 40 % des accidents mortels qui touchent les jeunes », rappelle Frédéric Péchenard. D’où l’idée d’instaurer la règle du « zéro gramme d’alcool dans le sang au volant ». C’est une obligation, déjà, pour les chauffeurs d’autocar. Tolérance zéro pour les 18-24 ans ? Cette tolérance zéro « sera discutée au sein du Conseil national de sécurité routière », indique Frédéric Péchenard, « notamment pour les 18-24 ans », souligne-t-il. « Cette tranche d’âge (9 % de la population) représente 25 % des tués… » Pour rappel, le taux maximal autorisé, depuis 1995, est de 0,5 g d’alcool par litre de sang (ou 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré). + ZOOM.
Alcool : première cause de décès chez les jeunes Européens. L'alcool est la première cause de décès chez les jeunes hommes européens. Dans la tranche d'âge de 15 à 29 ans, pas moins d'un décès sur quatre lui est imputable. En Europe, 55 000 jeunes sont morts en 1999 suite à la consommation d'alcool. En France, l'alcool tue 35 000 personnes chaque année. Les chiffres européens résultent de l'étude de l'OMS sur la morbidité dans le monde. Ce constat consternant a servi de toile de fond à la Conférence Interministérielle européenne de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les jeunes et l'alcool. Une déclaration pleine de bonnes intentions Ministres de la Santé, décideurs de haut niveau et représentants de la jeunesse des 51 pays de la région européenne de l'OMS se sont ainsi réunis du 19 au 21 février dernier à Stockholm.
La France loin d'être en tête En France, sur environ 5 millions de personnes ayant des difficultés avec l'alcool, 2 millions sont alcoolo-dépendantes. David Bême. L'alcool et les jeunes, une affaire de prévention - Club Prevention Securite. Alcool Publié le 09/04/2013 • Mis à jour le 15/04/2013 • Par Yvan Brax • dans : Dossiers prévention-sécurité Alcool_ - © D.R Si les jeunes boivent moins qu'avant, leurs méthodes d'alcoolisation sont plus dangereuses. Ainsi, depuis quelques années est apparu le phénomène du binge drinking. Cette manière de s'alcooliser est devenue une réelle préoccupation pour les collectivités, qui essayent d'y remédier. Voir le sommaire Cet article fait partie du dossier L'alcool et les jeunes : les villes misent sur la prévention Depuis quelques années, une nouvelle pratique est apparue chez les jeunes : le « binge drinking ».
Un autre phénomène est également apparu en France, en 2010 : les « apéros Facebook ». Cependant, l’alcool reste une cause importante de mortalité prématurée, puisqu’il est responsable de 22% (près d’un sur quatre) des décès chez les jeunes entre 15 et 34 ans, selon une récente étude. Mais la ville a elle aussi su combiner répression et prévention. Haut de page. Nantes : interdiction de vendre de l'alcool à emporter les nuits de week-end. Alcool chez les jeunes : l'Europe planche à Nantes. Un problème sans frontières En France et en Europe, on a parfois la gueule de bois. L'hyperalcoolisation des jeunes et notamment le binge drinking, le fait de boire de l'alcool de façon massive et très rapidement, inquiète. En France, le littoral atlantique est particulièrement touché. À Nantes, en 2012, 367 hospitalisations pour ou avec intoxication éthylique aiguë ont été enregistrées au CHU de Nantes (4 à 7 % pour des cas graves, coma ou actes de réanimation), contre 347 en 2011.
Depuis deux ans, dix villes de France (Bordeaux, Brest, Nantes, etc.) et d'Europe (Liège, Anvers, Stuttgart, Rotterdam, etc.) travaillent ensemble sur ce sujet, chacune apportant ses idées et ses expériences. « Par exemple, en Italie, à Reggio nell'Emilia, il existe une maison de la prévention où, dès le CM2, les écoliers sont sensibilisés aux conséquences d'une consommation d'alcool. Une démarche intéressante », observe Aïcha Bassal, adjointe au maire en charge de la santé. Cinq ans de plan alcool à Nantes. Le gouvernement veut mieux encadrer les apéros géants. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux présidera la semaine prochaine «une réunion de travail» sur ces rassemblements spontanés, après la mort mercredi à Nantes d'un jeune de 21 ans qui avait 2,40 grammes d'alcool dans le sang. La mort d'un jeune homme très alcoolisé lors de «l'apéro géant» de Nantes incite les autorités à reprendre leur réflexion sur ces évènements très difficiles à encadrer.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé la tenue d'«une réunion de travail sur ces «apéros géants» organisés via le réseau social Facebook. Vendredi matin, le député-maire PS de Nantes, Jean-Marc Ayrault, avait demandé au ministère de l'Intérieur d'organiser «une concertation» pour «casser la spirale» des apéros géants. Le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis a de son côté estimé, sur i-TELE, qu'il fallait «non pas interdire mais encadrer ce genre de manifestations». «Pas de responsabilité pénale» » Les apéritifs géants inquiètent la police. Alcool / Réglementation et sanctions.