Le marketing de l'urgence vous fait consommer n'importe quoi. Fin juin, vous avez un budget «vacances» équivalent au prix d’un détartrage chez le dentiste (environ 80 balles) et l’inspiration aussi limitée qu’un introverti s’essayant au stand-up.
Vous décidez donc d’écumer tous les sites de booking en ligne. Trois heures plus tard, votre compte courant est dans le rouge, et vous, vous allez bientôt vous envoler pour Sant Carles de la Ràpita, sur la côte espagnole… Pourquoi ce choix? La fatigue et le stress accumulés sûrement: à force de voir s’afficher en rouge sur votre écran à chacun de vos clics que «dix personnes consultent cette même page» ou qu’il ne reste plus que «deux places disponibles».
On appelle ça «le marketing de l’urgence», le cauchemar des procrastinateurs, dont le but est de générer de l’impulsivité chez le consommateur. Comme le décrit Nicole Aubert dans Le Culte de l’urgence (éd. BAC PRO 1 Vente-commerce - Ne me prenez pas pour une bille. Le big data n’est plus l’avenir des sociétés numériques mais leur plus grand risque. Temps de lecture: 2 min Cette idée était devenue une évidence.
L’économie des données (des datas) était la clé de développement de toutes les entreprises liées au numérique et même de l’avenir de cette industrie. Ceux qui n’investisseront pas suffisamment dans des outils pour recueillir, analyser en temps réel et exploiter des masses de données sont condamnés. Mais les choses sont en train de changer très vite explique Quartz. Comment l'Église a inventé le marketing. «Si notre porte est grande ouverte, c’est aussi grâce à vous», nous dit un prêtre hospitalier sur le seuil d’une Église dans le cadre de la récente campagne pour le denier du culte du Diocèse de Paris.
Mais finalement quelle enseigne ne pourrait tenir ce discours? Et pour aller droit au but, quelle différence peut-on raisonnablement faire entre l’Église et une marque? À cette question d’envergure, un chef de publicité italien a répondu de façon magistrale dans un ouvrage qui a fait le tour du monde mais n’a pas trouvé le moindre écho en France: Jésus lave plus blanc. Cet essai qui est plutôt solidement argumenté et n’a rien du pamphlet stérile semble avoir été inspiré par les propos tenus par l’évêque de Bologne, Mgr Ernesto Vecchi, le 2 octobre 1997. Paquet de cigarettes neutre: pourquoi les logos et marques ont-ils une influence sur nos choix?
C’est la toute dernière arme sortie par les anti-tabac: le paquet de cigarettes neutre.
Sans marque affichée, sans logo, bref, sans identité. Mais les marques ont-elles réeellement autant d’influence sur nos choix? Et pourquoi? Il n’y a pas de réponse mathématique et universelle à ces questions. Le nouveau logo de Google n'est pas qu'une affaire d'esthétique. Mardi 1er septembre, Google a dévoilé son nouveau logo, qui a d'ores et déjà charrié son lot de critiques esthétiques, notamment chez Slate.com sous la plume appréciative du web designer Derreck Johnson.
En matière de logos d'entreprise, les détails que sont la police et la couleur ont leur importance, idem pour des fioritures stylistiques comme un «E» pointant vers le haut. Mais le nouveau logo de Google n'est pas qu'une affaire d'apparence. C'est aussi une question d'évolutivité et d'action, et il nous en dit beaucoup sur le futur des marques dans un monde rempli de smartphones, de smartwatches, de GIF et de vidéo mobile. Marketing de la mobilité. Marketing de génie: un poulet gère le compte Twitter d'une boîte australienne. Naming sportif: à vos marques? Prêts? Partez! Ben: Et si on allait au BNP Paribas Masters cette semaine?
Le «personal branding», cette aliénation permanente. En 2015, il est encore possible de ne pas savoir ce qu'est le «personal branding».
Une expression américaine qui qualifie la stratégie qui consiste à faire de sa personne une marque. À vendre ce que l'on est. En français, on dit «développer sa marque personnelle». Aime-t-on les marques autant que les personnes? Elles sont partout: à la télévision, au début d’une vidéo sur YouTube, sur la voie publique avec les panneaux publicitaires: les marques nous entourent constamment.
Mais de quelle manière y sommes-nous attachés? Avons-nous le droit de dire qu’on aime une marque et ne faudrait-il pas plutôt dire simplement qu’elle nous plaît? C’est pour répondre à ces questions que l’université de Wuppertal en Allemagne a réalisé une étude scientifique menée par le professeur Tobias Langner et son équipe, dont les résultats ont été publiés début mai dans la revue Psychology and Marketing. Les chercheurs voulaient connaître la manière dont nous aimons les marques, écrit le site Fast Co Design, qui détaille le déroulement de leurs expériences.
Ils ont demandé à 60 étudiants d’évoquer les marques et les personnes qu’elles préféraient. Excitations Par la suite, ils ont poursuivi l’étude avec 20 autres étudiants. «SoPi»: le marketing urbain à la sauce Pigalle. Dans le grand concours international pour s’imposer sur la carte des lieux qui comptent, le quartier parisien situé au sud de Pigalle vient de franchir une étape symbolique: un article du Wall Street Journal l’a récemment proclamé quartier le plus excitant de Paris.
L’article du célèbre quotidien financier américain, lu par les élites économiques du monde entier, vient s'ajouter à une longue série de reportages consacrés depuis une décennie au quartier que les médias appellent désormais «SoPi», un acronyme de «South Pigalle», en référence à la manière dont les New-Yorkais inventent des acronymes pour tous les quartiers de leur ville (le plus célèbre étant sans doute SoHo, pour «South of Houston Street»). Pour les amateurs de géographie parisienne, précisons que SoPi désigne le quartier situé au sud de la place Pigalle à proprement parler, au sud-ouest de Barbès et à l’est de La Nouvelle Athènes.
La faim nous pousse à acheter tout ce qui nous tombe sous la main. Si vous avez faim, n'entrez surtout pas dans un magasin, même un magasin qui ne vend pas de nourriture.
Une étude de chercheurs en marketing publiée en janvier et relayée par le New Yorker explique en effet que la faim nous pousse à acheter tout ce qui nous tombe sous la main. Les auteurs de cette étude ont demandé à 63 étudiants de ne rien manger pendant 4 heures, avant de donner de la nourriture à la moitié d'entre eux. Les chercheurs ont ensuite proposé aux volontaires autant de pinces de bureau qu'ils voulaient en leur demandant à quel point ils les appréciaient. Apple se met à vendre du luxe (et peut-être son âme)
Le 9 mars, Apple a dévoilé son Apple Watch, un objet attendu depuis longtemps et premier appareil véritablement nouveau depuis la sortie de l'iPad, en 2010. Niveau horlogerie, la chose a l'air réussie, idem pour son ingénieuse conception technologique. L'appareil fait tout ce que vous seriez en droit d'attendre d'un petit ordinateur à porter au poignet, et si le passif d'Apple en la matière est d'une quelconque indication, il le fera probablement parfaitement bien. OK, les produits Apple n'ont jamais été bon marché L'Apple Watch vous donne l'heure, téléphone, envoie des emails et des textos, vous rappelle vos rendez-vous et peut vous afficher la météo ou le score de votre équipe favorite. Vous pouvez vous en servir comme système de paiement sans contact et comme clé de chambre dans certaines enseignes hôtelières.
En réalité, Apple aura dévoilé trois montres lundi. Pour être honnête, les produits Apple n'ont jamais été bon marché. L'avenir du marketing, c'est notre égocentrisme. Vous les voyez à la télé, sur le zinc des brasseries et dans les mains des adolescents tuant le temps sur les bancs publics: les canettes «Partagez un Coca-Cola avec…» [insérez un prénom français populaire] sont partout. Et pour cause, la célèbre boisson gazeuse a fortement misé sur une campagne inédite rendue possible par un massif plan médias (plateforme participative en ligne, opération «Surprend tes amis en leur envoyant une canette à leur prénom», spot TV, présence sur les festivals de musique, etc).
Troquer son logo pour la personnalisation de ses produits est une stratégie marketing que seule une marque aussi bien installée dans l’imaginaire collectif que Coca-Cola pouvait se permettre. Une démonstration de force trop belle pour ne pas être utilisée, a parié la marque. Flattés, vous DEVENEZ la publicité de Coca-Cola. Le «cool», ou l’art délicat de rompre les conventions sans tomber dans l’anticonformisme. Les tentatives de définition du «cool», notion clé pour toute marque désireuse de gagner des parts de marché, n’avaient jusqu’à présent que peu aidé les designers de produits.
On savait que le cool était une perception sociale, qu’il était relatif et quasi-universellement positif, mais malgré ces approximations, les entreprises n’avaient aucun moyen objectif de rendre leurs produits imparablement plus cools. Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Consumer Research, comble en partie ce manque. Deux chercheurs en marketing, Caleb Warren et Margaret C. Campbell, y montrent, tests empiriques à l’appui, qu’un produit est perçu comme étant «cool» lorsqu’il se démarque de certaines normes sociales jugées inutiles ou répressives tout en restant dans le cadre de certaines limites.
Nos achats dépendent du monde qu'il y a autour de nous. Des études pour décrypter les comportements d’achat des consommateurs, il y en a plein: sur l’importance des couleurs, des odeurs, ou le marketing genré. Mais il y a du nouveau: la densité de la foule dans laquelle on évolue a des conséquences sur notre manière de consommer. Plus la foule est importante, plus les actes d’achats seront orientés vers «la sécurité», plutôt que vers des achats «promotion».