Quel bilan peut-on tirer de l'accord de Paris ? Article publié dans l'édition Printemps 2020 de Gestion Le 12 décembre 2015, l’accord de Paris sur les changements climatiques était adopté par 195 pays et par l’union européenne.
Quatre ans plus tard, que faut-il retenir de cette entente ? Total mis en demeure de s’aligner avec l’Accord de Paris, avant une attaque en justice. L’Irlande déclare à son tour « l’urgence climatique », dix jours après le Parlement britannique. COP24: quelle justice climatique pour les pays pauvres? Vanuatu lance une politique nationale sur le changement climatique et le déplacement causé par les catastrophes. Port Vila - Cette semaine (26 septembre), Vanuatu a lancé une politique nationale sur le changement climatique et le déplacement causé par les catastrophes avec le soutien du Fonds de l’OIM pour le développement (IDF).
Les catastrophes à évolution lente et rapide sont une composante croissante dans la vie de cette nation insulaire du Pacifique. Rien qu’au cours des deux derniers mois, 11 000 personnes ont été déplacées de l’île d’Ambae en raison de l’éruption de son volcan Manaro, déclenchant une action gouvernementale globale pour répondre à leurs besoins et à ceux des communautés iliennes voisines qui leur viennent désormais en aide. A l’approche de la saison des cyclones - et tandis que de nombreuses familles restent déplacées - l’importance d’une intervention coordonnée répondant aux normes nationales du déplacement établies dans la nouvelle politique, est d’autant plus prononcée, d’après Ham Lini Vanuaroroa, Ministre de l’adaptation au changement climatique. Climat: on doit faire plus, plus vite, dit l'ONU. Hoesung Lee, qui préside le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), a expliqué aux diplomates réunis au sommet onusien sur le climat en Pologne que des scientifiques avaient procédé à un examen exhaustif des données de leur récent rapport spécial sur le maintien des augmentations moyennes de température à 1,5 degré Celsius. « Le rapport montre que non seulement une action, mais une action urgente est nécessaire », a déclaré M.
Lee. Ses commentaires interviennent alors que dirigeants nationaux et ministres se sont réunis à Katowice pour la dernière partie des pourparlers de deux semaines. Il ne reste que quelques jours pour résoudre les problèmes épineux sur lesquels les diplomates ont du mal à s'entendre. Patricia Espinosa, la chef onusienne du climat, a exhorté les délégués à faire preuve d'un « esprit d'unité » jusqu'à la fin de la semaine. M. Le cargo maritime se prépare à affronter une tempête. Climat: la Banque mondiale promet 200 milliards pour 2021-2025.
Cette annonce, qui intervient juste après le début de la 24e Conférence de l'ONU sur le climat en Pologne (COP24) «envoie un signal important à la communauté internationale, pour qu'elle fasse de même», a estimé la Banque dans un communiqué.
Les pays développés se sont engagés à porter à 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 les financements (publics et privés) des politiques climatiques des pays en développement. Mais même si les flux augmentent, selon l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les pays du Sud réclament des engagements plus clairs du Nord.
L'enveloppe de quelque 200 milliards annoncée lundi sera composée de 100 milliards de dollars de «financements directs» de la Banque mondiale. «Cela fait environ 40 milliards par an, dont 27 milliards de fonds directs», a-t-il commenté. COP24: comment le monde compte passer de la parole aux actes. « Paris, c'étaient les grands principes », résume la professeure en politique environnementale à l'Université de Sherbrooke Annie Chaloux, alors que la Conférence de Katowice sera « la mécanique » permettant de « donner véritablement vie » à l'accord.
Les discussions porteront donc notamment sur la feuille de route, le « Paris Rulebook », dans le jargon diplomatique, en prévision de son entrée en vigueur, en 2020. « L'idée, ça va être de parvenir à s'entendre sur les mécanismes de mise en oeuvre », explique la professeure Chaloux, en entrevue avec La Presse. « Il y a énormément d'éléments techniques qui doivent se concrétiser », dit-elle, évoquant notamment la façon de communiquer les performances « pour que ce soit uniforme pour tous les pays, pour qu'on puisse comparer ».
Le marché du carbone favorise les entreprises québécoises. Les entreprises québécoises deviendront plus efficaces et moins énergivores que le reste des entreprises canadiennes en raison de la présence d’un marché du carbone avec des plafonds d’émission décroissants dans le temps.
«À terme, le marché du carbone rendra les entreprises du Québec plus compétitives», affirme Pierre-Olivier Pineau, spécialiste en énergie à HEC Montréal, en marge d’une étude comparative qu’il a dévoilée ce jeudi entre le marché du carbone québécois et celui qu’Ottawa veut créer. Urgence climatique: le monde appelé à faire plus et plus vite.
Avec deux heures et demie de retard, la 24e Conférence de l'ONU sur le climat (COP24) s'est ouverte à Katowice, en pleine région houillère, avec en tête l'alerte rouge lancée récemment par les scientifiques du Giec.
Désastres météo, incidence sur la santé ou les rendements agricoles... « La science montre clairement que nous avons seulement une décennie pour juguler les émissions de gaz à effet de serre », souligne Johan Rockströem, du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK).