Investir (le moins possible) dans ses enfants. Que ce soit avec l’augmentation du crédit d’impôt remboursable, la modulation des tarifs ou la baisse des subventions, les garderies subventionnées ne sont clairement plus la priorité du gouvernement.
C’est qu’ils ont un nouveau chouchou. À partir du moment où Monique Jérôme-Forget est nommée ministre des Finances, c’est le développement des garderies privées non subventionnées qui devient l’objectif premier du gouvernement. Lentement, une décision à la fois, ils ont rendu les garderies privées plus abordables tout en sous-développement le réseau subventionné. Il ne s’agit donc pas d’un hasard si, quasi absentes de l’offre de service de garde jusqu’en 2007, les places en services de garde privés et non-subventionnés explosent ensuite, raflant près des deux-tiers des nouvelles places pour une croissance de 1042% en moins de 10 ans. 1042%! Certain·e·s pourraient croire que si le privé explose autant, ça devrait coûter moins cher à l’État.
Et tout ça pour quoi? Étude de crédit du MTESS : Les groupes en défense collective des droits, toujours en attente! – MÉPACQ. Montréal/21 avril 2016/ Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire autonome, le MÉPACQ, est déçu de constater que malgré la situation intenable des organismes en défense collective des droits, aucune somme supplémentaire pour les groupes en défense collective des droits n’a été annoncé par le ministre dans le prochain budget provincial.
Il existe un peu plus de 300 organismes en défense collective des droits au Québec qui travaillent pour le respect des droits sociaux et économiques. Par leur travail rigoureux d’analyse politique, d’éducation populaire, de mobilisation sociale et de représentation politique, ces organismes ont mis en lumière, divers problèmes sociaux et ont contribué à la mise en place de plusieurs programmes sociaux ainsi qu’à l’amélioration des lois québécoises dans plusieurs domaines. Nous avons une suggestion pour le ministre, relance madame Toupin. Barrette ne voit pas l’intérêt de faire évaluer sa réforme. 160410 bullinfo. 160410 bullinfo. Denise Boucher au Devoir. 18 millions iront à des consultants en gestion. QUÉBEC — Québec oblige les garderies à dépenser au moins 18 millions de dollars d’ici un an pour obtenir les services de consultants en gestion, accusent trois associations de services de garde.
C’est le tiers de l’allocation qu’il a accepté de leur verser dans l’espoir de calmer la grogne liée aux compressions. La directive imposée par Québec ravive maintenant le conflit. « C’est inacceptable que le gouvernement demande de dépenser comme ça 18 millions. On va enrichir des consultants au lieu de pouvoir bien servir les enfants. C’est aberrant. On n’a pas besoin de qui que ce soit pour venir nous dire comment gérer nos groupes. L’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) demande elle aussi au gouvernement de réécrire sa directive. « L’allocation qui se voulait une bonne nouvelle est devenue un cadeau empoisonné », a résumé son président, Louis Senécal.
Investir (le moins possible) dans ses enfants. Depuis 2007, le gouvernement libéral semble plus intéressé par le marché des services de garde que par la qualité de ceux-ci.
Et on a une étude qui le démontre. Que ce soit avec l’augmentation du crédit d’impôt remboursable, la modulation des tarifs ou la baisse des subventions, les garderies subventionnées ne sont clairement plus la priorité du gouvernement. C’est qu’ils ont un nouveau chouchou. À partir du moment où Monique Jérôme-Forget est nommée ministre des Finances, c’est le développement des garderies privées non subventionnées qui devient l’objectif premier du gouvernement. Lentement, une décision à la fois, ils ont rendu les garderies privées plus abordables tout en sous-développement le réseau subventionné. Certain·e·s pourraient croire que si le privé explose autant, ça devrait coûter moins cher à l’État. Les services de garde au Québec : champ libre au privé. Le mythe de notre grosse santé publique démoli par les faits (2e partie)
La légende des bienfaits de la concurrence du privé Voulez-vous bien m’expliquer pourquoi c’est aux États-Unis que ça coûte plus cher par habitant au niveau de la santé?
Pourtant, aux States, le système de santé est privatisé. Selon la légende des fanatiques du privé, ça devrait être le contraire. Ils devraient pourtant payer beaucoup moins cher puisqu’il y a dans ce pays plein d’hôpitaux privés, souvent détenus par des transnationales dont les actions sont cotées à la Bourse, qui sont censées se faire une vive concurrence et ainsi faire abaisser les coûts et les prix drastiquement. Pourtant, la «vive» concurrence du privé est censée être nettement supérieure au monopole de la santé publique que l’ex-ministre des Finances, Raymond Bachand, a qualifié de «monstre». Et pourtant, aux États-Unis, il y a moins de médecins et de lits d’hôpitaux Donc, aux États-Unis, plus de privés en santé, moins de médecins et de lits d’hôpitaux et ça coûte plus cher qu’ailleurs par habitant.
Vous pigez? Le mythe de notre grosse santé publique démoli par les faits. (Première partie) Basons-nous sur des faits et non sur des préjugés Oh que non, pour établir les «vrais faits réels» de notre système de santé publique, que certains qualifient de vache sacrée, je ne prendrai pas les données issues des syndicats (infirmiers/ères et médecins) et non plus les chiffres du patronat et de ses organismes de recherche qu’il finance (par exemple C.D.
Howe Institute, Conference Board, Fraser Institute ou encore l’Institut du Québec installé aux Hautes Études Commerciales (HEC)). Ce dernier Institut est dirigé par le libéral Robert Gagné et par l’ex-ministre des finances, Raymond Bachand, devenu lobbyiste et administrateur de banque. À la suite d’une certaine étude orientée à dessein, monsieur Bachand a dit qu’il fallait dompter le «monstre» de notre système de santé publique. La fin des CLSC ? Andrée Gendron Directrice générale de la Fédération des CLSC du Québec 1995-1997 et de l’Association des CLSC et CHSLD du Québec 1998-2003 La décision du D Barrette de transférer les ressources des CLSC aux médecins pratiquant en cabinet privé illustre une piètre connaissance de cette ressource.
Plusieurs, parmi les médecins qui n’ont pas eu à travailler dans un CLSC ou d’en utiliser les ressources, y voient un élément mineur du réseau ; un joueur qu’on tolère à peine, en marge du vrai « business » de la maladie. Si le passé est garant de l’avenir, il y a peut-être lieu d’y regarder de plus près avant de procéder à son démantèlement en s’appuyant sur des perceptions erronées. Dès sa création, le réseau des CLSC a dû affronter le refus des médecins de s’associer à cette ressource publique de première ligne, complémentaire aux hôpitaux et basée sur l’approche multidisciplinaire. Avec l’accord du gouvernement, les médecins ont réagi en multipliant les cabinets privés à but lucratif.
Le RÉCIFS s'oppose au transfert des travailleurs sociaux en GMF. MONTRÉAL, le 31 mars 2016 /CNW Telbec/ - « Rien ne justifie le transfert des intervenants sociaux de première ligne des CLSC vers les Groupes de Médecine Familiale (GMF) sinon la volonté bien arrêtée du ministre de la santé Gaétan Barrette de favoriser la médecine privée, déclare la présidente du RÉCIFS, Marjolaine Goudreau.
Nos intervenants sociaux qui travaillent dans le réseau, dans le communautaire ou dans les milieux d'enseignement sont tous contre cette décision qui va encore alourdir le temps d'attente pour les citoyens qui veulent des services dans leur communauté. » Mme Goudreau reprend : « rien ne justifie un tel gaspillage de ressources humaines alors que les services sociaux voient leurs budgets coupés année après année au profit des cliniques médicales et des GMF.
La réforme santé du ministre Barrette favorise le privé, dit Amir Khadir. MONTRÉAL – Les changements décrétés par le ministre Gaétan Barrette pour réorganiser le système de santé du Québec n’ont pas permis d’améliorer les services aux patients et ont eu pour effet de détourner les ressources vers le privé, estiment des intervenants du milieu.
Un regroupement d’omnipraticiens, un médecin en CLSC, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), une patiente se disant privée d’une partie des soins dont elle a besoin et le député Amir Khadir, lui-même médecin, concluent que la réforme est un échec. Réunies dimanche au Centre Saint-Pierre, à Montréal, ces personnes ont dressé un bilan de la loi 10 sur la gouvernance du réseau, une réforme pilotée par le ministre de la Santé Gaétan Barrette.
La Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux, notamment par l’abolition des agences régionales, a été adoptée en 2014 et est entrée officiellement en vigueur le 1er avril 2015. Le système de santé déboussolé par la loi 10, constate Québec solidaire. Intervenants sociaux, patients handicapés, médecins et professionnels ont témoigné conjointement avec le député Amir Khadir, dimanche matin, du chaos dans lequel est toujours plongé le système de santé, un an après l'adoption de la loi 10.
Celle-ci a, entre autres choses, entraîné un énorme jeu de chaises musicales dans les organigrammes et concentré davantage de pouvoirs dans les mains du ministre de la Santé, Gaétan Barrette. «Un an plus tard, on ne peut pas repérer d'impact positif sur le terrain, on ne peut pas voir d'amélioration de l'accès aux soins comme on l'avait promis», juge Alexandra d'Amours, de l'organisme de défense des droits des personnes handicapées Ex aequo. Les médecins se défendent de «vider» les CLSC de leurs travailleurs sociaux. Les groupes de médecine de famille ne vident pas les CLSC de leurs travailleurs sociaux et autres professionnels, se défend le Dr Louis Godin.
En entrevue, le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) explique que les groupes de médecine de famille (GMF) auraient en priorité intégré davantage d’infirmières. « C’était notre demande principale, parce que c’est avec elles qu’on a le plus d’expérience. Tous les GMF auraient pris davantage d’infirmières », explique-t-il. Mais, avec le nouveau mode d’attribution, la moitié du personnel octroyé aux GMF sera infirmier. Un autre quart sera composé de travailleurs sociaux et un dernier quart d’autres professionnels. Une discrimination flagrante dans le revenu garanti aux personnes seules.
Commençons par situer les repères. Le point de départ a été plutôt bien publicisé lors du remaniement ministériel du 28 janvier 2016. François Blais a été affecté de nouveau au Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale avec le mandat de se pencher « sur l'amélioration de nos outils de soutien de revenu dans la direction de l'instauration d'un revenu minimum garanti ». Dans son Discours sur le budget, une petite phrase du ministre des Finances relie la bonification de la Prime au travail annoncée dans son budget aux « prestations sociofiscales » existantes. Indexation WEB. Deux fois moins de travailleurs sociaux en CLSC. La réforme des services de première ligne du ministre de la Santé Gaétan Barrette commence à se faire sentir dans la région de Québec où 46 % des travailleurs sociaux des CLSC se préparent à être transférés dans les groupes de médecine familiale (GMF).
Sur les 59 travailleurs sociaux qui travaillent dans la région de Québec, 27 seront transférés vers les groupes de médecine familiale au cours des prochains mois. En ajoutant les autres professionnels (nutritionnistes, psychologues, physiothérapeutes, personnel infirmier, etc.), ce sont 42 professionnels qui déserteront les CLSC de la région au cours des prochains mois. Le Commissaire à la santé: une présence essentielle. C'est Philippe Couillard, alors ministre de la Santé et des Services sociaux, qui avait créé le poste de Commissaire à la santé et au bien-être, en 2006. Il invoquait alors l'importance de l'imputabilité du réseau de la santé, l'importance de disposer annuellement d'un rapport sur l'état du réseau en insistant sur l'accessibilité et la qualité des services. Ce qui était «fondamental» et un «gage d'imputabilité et de transparence quant aux résultats» en 2006, selon vos propres mots, est-il devenu à ce point dérangeant qu'il faille le museler, voire l'éliminer?
Qui gagne à détruire les CLSC? Deux fois moins de travailleurs sociaux en CLSC. La fin des CLSC ? SABSA, un symbole de résistance populaire en santé. De ce fait, la petite entreprise sociale s'avère une embellie notoire, une éclaircie providentielle, et pourrait tout aussi bien servir de bouée de sauvetage que de balise de détresse dans l'actuelle tourmente d'un système de santé québécois chaotique, hospitalocentriste, médiocre et médicalocratique à souhait.
Un système, aussi, qui doit accuser les coûts et les contrecoups dus à l'entêtement et à l'aventurisme éhonté d'un ministre à l'ego hypertrophié qui n'écoute que lui-même. Ainsi, outre de donner un sentiment d'appartenance aux gens des quartiers centraux qui gravitent autour d'elle, la coopérative assure à ses membres (pour 10 $) une prise sur le réel et une mainmise certaine sur leur quotidien et leur avenir, en leur proposant d'abord une vision globale de leur santé.
La taxe santé abolie un an plus tôt. Les compressions nuisent aux cégeps en région. La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) appréhende l’apparition de cégeps de seconde zone en région à défaut d’un « réinvestissement important » de l’État. Un rapport de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) confirme ses craintes : les « compressions nuisent particulièrement aux cégeps situés dans des régions qui peinent à maintenir leur nombre d’habitants depuis une dizaine d’années ». « Cet état de fait laisse présager le développement d’un réseau d’enseignement collégial à deux vitesses dans lequel ceux qui étudient dans des régions en décroissance démographique risquent de recevoir une formation de moins bonne qualité en raison des compressions budgétaires », souligne l’auteur du document de 55 pages, David Dupont.
Détention difficile au temps de l’austérité. Les laissés pour compte du projet de loi 70. Quand Vincent est arrivé au Tournant il y a près de quatre mois, il était à bout de souffle. Il faut abolir les prisons pour femmes. Les infirmières craignent que la privatisation favorise la collusion. Le plus important syndicat d’infirmières s’oppose à la «privatisation» du système de santé amorcée par Gaétan Barrette, et craint qu’elle ne favorise la collusion. À lire aussi: Barrette invite le privé Le gouvernement Couillard a annoncé mardi qu’il lançait un projet pilote qui permettra à trois cliniques privées de Montréal et Québec de réaliser des chirurgies d’un jour aux frais de l’État. La contre-révolution Barrette. Le ministre Gaétan Barrette est peut-être le politicien québécois qui ressemble le plus à Stephen Harper.
Comme l’ancien premier ministre du Canada, il passe de la parole aux actes sans broncher alors qu’il écrase un après l’autre les contrepoids du parlementarisme, de l’administration publique et même de la science. Le triste 2e anniversaire de la politique en itinérance L'IRIS déplore le manque de vision régionale du gouvernement Couillard - Économie.
Les supercliniques une breche qui profite au prive. Près de 60 % des fonds ont disparu. Le Canada et le Québec devant l’ONU : des organisations dénoncent l’impact des mesures d’austérité sur les droits sociaux. Répression du proxénétisme: Longueuil dénonce la perte d'une subvention. Vers la fin de la gratuité. Les inégalités tuent et coûtent cher - Institut du Nouveau Monde. Les actualités. Les supercliniques une breche qui profite au prive. Communiqué de presse - www.csn.qc.ca. Québec relâche ses efforts. 3,5 millions pour accélérer les départs à la CSDM. Les centres d’aide manquent d’argent. Un appel aux «talents créatifs» pour trouver 7,4 millions. La révision du panier de services est faite avec une logique comptable. Recours collectifs envisagés contre les effets des compressions en santé.
1-844-FIQ-AIDE. L'emploi recule à Montréal malgré la croissance. Les libéraux accusés de se «harperiser» Des experts pourfendent la réforme libérale. Les médecins délaissent les CHSLD. 002- Pourquoi l'austérité est une violence faite aux femmes? Moins d’effectifs pour les enfants. Message d’une Prisonnière à Tanguay: Contre l’Austerité. Le tiers des dentistes visés par des coupes. Des organismes accusent Québec de privatiser en douce les soins de longue durée. Action travail des femmes: Droits des travailleuses : le regroupement de commissions suscite des craintes. Austeritykills. LETTRE D'OPINION DE L'AGRTQ COSIGNÉE PAR UN COLLECTIF. Québec abandonne toutes ses demandes en santé. Procréation assistée: des couples anéantis par le projet de loi 20. Coupes à l’aide sociale : la guerre aux pauvres continue. Suffit, la destruction des CPE ! La cacophonie en santé. Frais accessoires: Khadir implore Philpott de faire reculer Barrette.
Quand la santé publique encaisse. Bianca Longpré. Objectifs : surplus et baisses d’impôts Une convergence des luttes pour un meilleur partage de la richesse Québec coupe les vivres aux nouveaux assistés sociaux aptes à l'emploi. Communiqué de presse - www.csn.qc.ca. Les négos du secteur public en 4 arguments faciles. Révolution politique en cours. Les négos du secteur public en 4 arguments faciles. Confusion sur le sort d’Emploi-Québec. Québec coupe les vivres aux nouveaux assistés sociaux aptes à l’emploi. Madame n’a pas le choix. Ce que la légalisation des frais accessoires révèle. Le ministère du Tourisme perdra la moitié de ses effectifs au profit du privé.
42. Les coupes en santé visent à mieux privatiser, dénonce la FIQ. Un remède pire que le mal. Frais accessoires: 50 millions $ à refiler aux patients. Le libre-échange, dans l’angle mort de l’austérité - [RÉSEAU QUÉBÉCOIS SUR L'INTÉGRATION CONTINENTALE] Néolibéralisez-moi ce médecin que je ne saurais attendre. Comment vendre le système public de #santé avec 6 stratégies du @PLQ par @cssante @exaequo_ Bilan de la ligne 1 844 FIQ-AIDE – Un système de santé malade sous la coupe de la loi du silence. Les frais médicaux encadrés, mais pas interdits. Si l’école était importante (6)
Les cégeps se préparent à la grève.