Transformations institutionnelles et internationalisation de l’enseignement supérieur. Politique énergétique : Hydro-Québec prend tous les risques. Ce jeudi, le gouvernement du Québec présentait sa nouvelle politique énergétique 2020-2030.
Elle se décline en 5 points majeurs que je commente ici-bas. Une diminution de 1 % par année de la consommation est certainement impressionnante, cependant cela est loin d’être le Klondike. Pour vous donner une idée, en 2012 (données les plus récentes), les mesures d’efficacité énergétique, en excluant le transport, représentaient 1190 PJ (million de milliards de joules(p.16)).
Pour la même année, les programmes en efficacité énergétique des différents distributeurs avaient atteint des diminutions de la consommation de 0,67% grâce aux différents programmes d’efficacité énergétique (p.21, calcul de l’auteur). On n’était déjà pas trop loin du compte. Pour financer une bonne part de ces programmes, la nouvelle politique énergétique vante ses investissements de 4 G$ sur 15 ans (p.29) pour centraliser l’administration des programmes d’efficacité énergétique pour les consommateurs. Quinze ans pour amorcer le sevrage. Même s’il juge que la fin des énergies fossiles n’est pas pour demain, le gouvernement Couillard espère amorcer un virage « historique » dans le secteur de l’énergie, virage qui doit s’articuler autour d’une réduction de 40 % de notre consommation de pétrole d’ici 2030.
Reste à préciser les mesures ambitieuses qui devront être mises en place pour concrétiser la politique énergétique dévoilée jeudi. Flanqué de quatre des ministres de son gouvernement, le premier ministre Philippe Couillard a qualifié de « première politique de transition énergétique du Québec » le document d’une soixantaine de pages présenté à Montréal. Un plan grâce auquel, selon le chef libéral, « le Québec sera parmi les sociétés les plus prospères ». Le pire premier ministre ? Philippe Couillard est un individu estimable.
Cultivé, intelligent, affable, il mène les débats politiques d’un ton posé, choisissant les mots justes. Il demeure clair, respectueux et rassure comme un bon père de famille. Il faut cependant séparer l’individu de sa fonction. Et en tant que chef de gouvernement à mi-mandat, peut-être pourrait-on avancer, avec prudence, qu’il est notre pire premier ministre depuis Maurice Duplessis. Le jugement parait sévère. Fonds des générations, Ministère des Finances. S’attaquer à la dette La Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations a été adoptée le 15 juin 2006 avec l’objectif de réduire le fardeau de la dette du Québec.
Le Fonds des générations est un fonds affecté exclusivement au remboursement de la dette du Québec. Afin de ne pas léguer aux générations futures le lourd héritage du remboursement de la dette publique, des objectifs de réduction de la dette à atteindre pour l’année 2025‑2026 ont été fixés dans la Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations. Les objectifs de réduction de la dette Au 31 mars 2015, la dette brute devrait s’établir à 54,9 % du PIB et la dette représentant les déficits cumulés, à 33,2 % du PIB. Budget Leitão : encore un recul pour le mouvement d’action communautaire autonome! MONTRÉAL – Le 18 mars 2016 – Le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) est consterné par le dernier budget présenté hier par le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão.
Malgré les demandes répétées des organismes d’action communautaire autonome (ACA) dans les dernières années, ce budget continue à les ignorer et à les appauvrir, et ce, malgré une augmentation importante de leurs besoins les plus primaires tels payer le loyer et les salaires de leurs employées. « Ce budget ne peut qu’alimenter la grogne au sein du mouvement d’action communautaire autonome », déclare Claudelle Cyr, présidente du RQ-ACA. « Si le budget prévoit une minime indexation pour certains d’entre eux et une faible bonification pour quelques autres (dont les organismes familles) tous les organismes d’ACA s’appauvriront puisqu’il n’y a aucune augmentation réelle de leur subvention. Pire, plusieurs n’ont pas eu d’augmentation depuis 2008 ! Communiqué suite au budget 2016-2017: Toujours rien pour les organismes communautaires autonomes du domaine de la santé et des services sociaux. Montréal, le 17 mars 2016.
Encore une fois, les organismes communautaires autonomes du domaine de la santé et des services sociaux (OCASSS) n’obtiennent rien du budget 2016-2017. Ni l’enveloppe du Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), ni l’ensemble des choix budgétaires du gouvernement libéral ne permettront de répondre aux besoins de la population. Selon les documents du Conseil du Trésor, les subventions attribuées aux organismes communautaires avaient cru de 1,36% en 2015-2016, pour atteindre 530,8 M$. Budget 2016-2017 : La Coalition s’inquiète pour la survie des services publics et des programmes sociaux « Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. Québec, le 17 mars 2016 - La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics s’inquiète pour le filet social au Québec, suite au dépôt du troisième budget depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Couillard.
«Ce n’est pas en augmentant de 3% le budget en éducation, ou de seulement 2% celui en santé et en services sociaux, qu’on va sortir de la période d’austérité dans laquelle le gouvernement a choisi de plonger le Québec, » selon Joël Pedneault, porte-parole de la Coalition. Les mesures d’austérité des dernières années ont affaibli les services publics et les programmes sociaux au Québec et continuent de nuire à la population, en particulier aux personnes à faible revenu, selon le porte-parole de la Coalition. À ces compressions s’ajoutent plusieurs mesures d’austérité qui nuisent à la lutte à la pauvreté. «Le gouvernement s’apprête à remplacer la taxe santé par des tarifs encore plus régressifs. Pour informations : Réactions : un budget qui fait jaser - Collectif pour un québec sans pauvreté. Le budget du Québec 2016-2017 rendu public hier fait réagir.
Voici en vrac des réactions des groupes sociaux et syndicaux Collectif pour un Québec sans pauvreté Le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitäo. « … le Collectif pour un Québec sans pauvreté dénonce l’absence de réelle volonté du gouvernement de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. »Ce budget maintient dans une situation inacceptable plus d’un million de ménages québécois qui n’arrivent pas à sortir de la pauvreté. Devant ce constat, le Collectif considère que ce gouvernement n’a pas de cœur. » » Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) est scandalisé de la reconduction de la baisse du financement de nouveaux logements sociaux, amorcé l’an dernier, dans le nouveau budget Leitao 2016-2017.
Communiqué – Budget du Québec 2016-2017 – Soulagement et craintes pour le Conseil du statut de la femme. Communiqués de presse | jeudi 17 mars 2016 Québec, le 17 mars 2016 – Réagissant au budget du Québec, le Conseil du statut de la femme est soulagé que le financement en condition féminine demeure stable, après les compressions subies l’an dernier.
Il craint cependant que les femmes ne profitent pas pleinement des investissements faits dans l’économie. Condition féminine. Réaction à chaud sur le budget du gouvernement du Québec. La FFQ souhaite réagir à chaud au budget déposé hier pour le gouvernement du Québec.
Le ministre Leitao affirme que nous ne sommes pas en période d’austérité, pourtant la lecture que nous faisons de ce budget nous dit le contraire. Nous persistons et nous soulignons, que tant que le gouvernement n’analysera pas d’abord les mesures budgétaires et fiscales en utilisant une analyse différenciée selon les sexes, permettant d’évaluer les effets de ces mesures sur les droits des femmes à l’égalité et la justice, il perpétuera et renforcera les inégalités entre les hommes et les femmes, et entre les femmes elles-mêmes. Échec des CLSC ou abandon du ministère de la Santé et des Services sociaux?
Un retour sur l’histoire des CLSC permet de constater l’abandon de ceux-ci par le ministère plutôt que leur échec. Ce rappel historique est d’autant plus pertinent que nous assistons peut-être à la mise à mort définitive (pourtant mainte fois annoncée) de ce modèle unique et novateur. Précisons d’abord que la création des CLSC en 1971 est un gain du mouvement syndical et populaire. Dès 1966, les principales centrales syndicales du Québec réclament, dans un mémoire conjoint soumis à la Commission Castonguay-Nepveu, la création d’un réseau de polycliniques de première ligne intégrant les services de santé ainsi que les services sociaux et organisées sur la base d’une pratique médicale de groupe et multidisciplinaire. Durant les années suivantes émergent, à l’initiative de comités de citoyen.ne.s, plusieurs cliniques populaires qui mettront de l’avant des pratiques novatrices de gestion démocratique et de prévention de la maladie axées sur l’action communautaire.
Au-delà de l’austérité, une volonté de changer l’État. Le troisième budget du Québec, présenté jeudi, doit trancher avec les deux précédents opus signés par Carlos Leitão, ces deux budgets marqués par l’austérité et les coupes, mais aussi par la volonté du premier ministre Philippe Couillard de réformer en profondeur l’État québécois. Au printemps 2014, Philippe Couillard avait promis d’animer un dialogue social sur les mesures que son gouvernement entendait prendre pour arriver à l’équilibre budgétaire. Mais l’exercice n’a jamais eu lieu. « Dans ce genre d’action, les consensus sont difficiles. Le gouvernement écoutera les divers points de vue, mais agira de façon nette et décisive », avait-il d’ailleurs déclaré lors de son discours d’ouverture en mai 2014.
Cette même année, Philippe Couillard se disait inspiré par la thèse de deux des patrons de la revue The Economist, John Micklethwait et Adrian Wooldridge, qui ont écrit The Fourth Revolution. The Global Race to Reinvent the State. Le pouvoir démesuré des médecins. La rémunération des médecins a été un enjeu central au moment de la création de l'assurance maladie, et elle l'est encore près de 50 ans plus tard. Pourquoi ? Claude Castonguay, le « père » du régime, pose un regard critique sur le rapport de forces entre l'État et les médecins.
Entrevue éditoriale. Ne reformons pas le systeme de sante en le mettant en pieces. Les libéraux ont-ils un plan en économie? Info-Austérité no 2.5 (27 novembre) Des organismes accusent Québec de privatiser en douce les soins de longue durée. Un regroupement d'organismes accuse le gouvernement du Québec de procéder en douce à la privatisation d'une part importante des soins de longue durée aux aînés et d'en affaiblir les normes en permettant aux résidences privées pour aînés d'offrir des soins plus poussés tout en échappant à l'encadrement requis. Ces groupes, sous le parapluie du Réseau FADOQ, ont lancé un cri d'alarme, lundi à Montréal, après analyse du projet de Règlement sur la certification des résidences privées pour aînés, déposé le 14 octobre dernier, dont au moins une provision ne respecterait pas la Loi sur les services de santé et les services sociaux. «On instaure depuis une dizaine d'années un régime à deux vitesses pour les personnes âgées en perte d'autonomie», a déclaré l'avocat Jean-Pierre Ménard, spécialisé en droit de la santé.
Qui crée la richesse au Québec? Le saviez-vous ? Il existe deux catégories de personnes au Québec : ceux qui créent la richesse et ceux qui la dépensent. La doctrine économique du gouvernement est très claire à cet égard : il faut d'abord créer de la richesse pour ensuite pouvoir investir en éducation, en santé, en environnement. Et comment crée-t-on de la richesse ? Par le libre-marché. Si vous travaillez dans le secteur privé, vous êtes créateur de richesse. Faire de l’argent avec la misère des autres. Jouer avec les concepts de ses adversaires comporte de nombreux risques. Si on peut espérer changer le sens des termes à notre avantage ou forcer nos opposants à admettre que, même selon leurs propres conceptions, notre vision du monde l’emporte sur la leur, il y a de fortes chances que l’on se fasse récupérer, qu’on doive défendre nos idées avec leurs valeurs et qu’on finisse par croire aux prémisses qu’on acceptait au départ comme compromis pour accéder à un terrain de discussion.
Des «changements structurels» pour trouver un autre milliard. Mais avec la carotte arrive le bâton. Lors d'un Conseil des ministres extraordinaire, lundi prochain à Québec, les membres du gouvernement vont s'engager dans un exercice exigeant: préciser la dernière partie des 800 millions de dollars de compressions qu'il faudra appliquer pour terminer l'année 2015-2016 sur les cibles.
Le PLQ et l’éducation : Performance, gouvernance, arrimage emploi-travail et autres « perspectives d’avenir » pour le système d’éducation québécois.