Biographie de Gustave Eiffel – Connaître le monument – Toureiffel ... Léon Boyer - Viaduc de Garabit. Léon Boyer, ingénieur et visionnaire : la naissance du viaduc de Garabit Alors que nombre de ses collègues ont déjà planché sur le sujet sans y trouver de solution satisfaisante, arrive à Garabit un jeune ingénieur lozérien du nom de Léon Boyer, âgé de 27 ans, qui va résoudre ce problème du franchissement de la vallée de la Truyère.C’est à lui que l’on doit l’idée ambitieuse d’un viaduc à Garabit.
De part et d’autre de la Truyère s’étend un plateau sur lequel la voie peut se développer sans difficulté. Pourquoi donc ne pas franchir la rivière au moyen d’un ouvrage d’art qui éviterait les inconvénients de fortes rampes. C’est la grande époque de la construction métallique. Léon Boyer à partir des calculs qu’il a lui-même réalisés et s’appuyant sur les exploits de l’entreprise Eiffel dans le franchissement du Douro au Portugal, pense pouvoir résoudre le problème de la traversée des gorges de la Truyère.
La proposition de Boyer empruntait l’idée de l’arc du pont Maria Pia. 9 octobre 1890 - Et Clément Ader inventa l'avion... Le 9 octobre 1890, dans le parc d'un château proche de Paris, Clément Ader (49 ans) s'élève au-dessus du sol à bord d'un engin à moteur et à hélice.
Dénommé Éole, cet engin en forme de chauve-souris permet à l'inventeur français d'accomplir un bond de 50 mètres... À quelques dizaines de centimètres de hauteur. La performance semble modeste mais c'est la première fois qu'un homme réussit à s'envoler à bord d'une machine plus lourde que l'air et non d'un aérostat (ballon). Ingénieur aux Chemins de fer du Midi, Clément Ader a conçu son appareil en observant le vol des roussettes (une variété de chauve-souris). Il l'a baptisé «avion». Le mot vient du latin avis, qui signifie oiseau. Après son premier essai avec Éole, Clément Ader conçoit un engin baptisé Avion III, avec deux moteurs à vapeur de 40 chevaux. Alphonse Penaud, brillant et tragique. D'un esprit modeste et d'une personnalité attachante, aussi brillant théoricien qu'habile technicien, Pénaud fut à coup sûr l'un des précurseurs les plus clairvoyants de l'aéronautique balbutiante.
Et pourtant Alphonse, fils de l'amiral Pénaud, né à Paris en 1850, se destinait à la marine. C'est une maladie invalidante qui amena son esprit créatif à s'intéresser à la difficile question des machines volantes. Avril 1870: Pénaud inventa un mode de propulsion qui à nos jours peut prêter à sourire et qui demeura longtemps un moyen de petite expérimentation: le moteur à élastique, fait de brins de caoutchouc tordus. Sa première réalisation efficace: un hélicoptère en modèle réduit. D'une construction très légère, cet appareil pouvait monter au plafond et s'y maintenir avant de regagner le sol. Le 18 août 1871, il démontra que le vol continu n'était pas une chimère. Ne négligeant pas les travaux de ses prédécesseurs, il exhuma et publia les travaux de Cayley, autre génial précurseur.
LIRE. La célébrité d’Émile Pereire (1800-1875) et de son frère Isaac (1806-1880), concrétisée par le grand boulevard parisien qui porte leur nom, est due avant tout à leur visibilité dans la flamboyante politique de grands travaux mise en œuvre par Napoléon III à la faveur de la période de croissance générale observée entre 1848 et 1873.
Si notoire et controversée qu’elle ait été, leur participation au Second Empire ne doit cependant pas masquer le fait que c’est au début des années 1820, sous la Restauration, qu’ils se sont formés à leur métier de banquiers, soit, pour la pratique, chez Vital-Roux et chez James de Rothschild, et, pour la doctrine, au sein du saint-simonisme, puisque leur engagement y remonte aux lendemains immédiats du Producteur. Parmi les saint-simoniens, les Pereire ne sont certes pas les seuls entrepreneurs, ni les seuls ex-militants à s’être trouvés objectivement en phase avec l’Empire.
Panhard. Le Fardier de Cugnot de Void Vacon en Meuse.