HEINEKEN France. MAG3286_064-065-biere.pdf. Réponse à L'Express « le marché de la bière se féminise » 835 views Thomas 16 juillet, 2014 Beer News Hier, Pierrick Jégu journaliste de L’Express publiait un dossier presque parfait nommé «Le marché de la bière se féminise ».
J’étais près à lui tirer mon chapeau d’aborder un sujet toujours intéressant pour casser l’image masculine de la bière qui lui fait tant défaut. Soit, il est factuel de constater que les femmes françaises consomment moins de bières que nos cousines belges ou allemandes. D’après mon point de vue, si les femmes françaises consomment si peu de bières, c’est la faute aux malheureux clichés. Vous savez les clichés qui disent que la bière fait grossir, que la bière c’est pour une soirée mec devant le foot avec des pizzas ou encore que les femmes n’aiment que le panaché avec du sirop de cerise à l’intérieur.
Le marché de la bière se féminise. Plus que jamais après cette période de Coupe du monde de "futchebol" au Brésil, la bière serait une boisson réservée à ces messieurs, supporteurs sur canapé, pour qui un match n'aurait pas la même saveur sans un peu de houblon pour fêter la victoire ou noyer le chagrin de la défaite.
Les clichés ont la vie dure, qui voudraient que la gent féminine regarde la bière avec l'appétit d'un végétarien pour une côte de boeuf. Continuer à les colporter reviendrait à ignorer le rôle des femmes dans l'histoire brassicole et le renouveau de leur intérêt pour la bière. Petite mise au point pour clouer le bec des sceptiques: pendant des millénaires, l'élaboration de la bière fut la chasse gardée des femmes.
L'une d'elles, l'abbesse allemande Hildegarde de Bingen, fut même, au XIIe siècle, la première à révéler les vertus du houblon pour cette production. L'image de la bière change tout doucement mais très sûrement. La fièvre des acquisitions reprend sur le marché de la bière. Les Français prêts à payer plus cher leurs demis de bière. Si les volumes d'achat diminuent, l'Hexagone est devenu le marché le plus haut de gamme en Europe.
Le marché français de la bière a connu un mauvais millésime 2012. Les brasseurs ont fait les frais d'une mauvaise météo ainsi que de l'érosion continue de la consommation de bière depuis trente ans. La consommation de bière plonge à cause des taxes. Les professionnels du secteur estiment que la hausse des droits d'accise, un impôt indirect perçu sur la consommation de certains produits, a entraîné une augmentation du prix de la boisson alcoolisée.
Les brasseurs ont le moral en berne. Sur les six premiers mois de l'année, la production de bière destinée au marché français a chuté de 16,5%. «On n'a jamais connu une baisse si forte, commente Pascal Chèvremont, délégué des Brasseurs de France. Le marché de la bière est sous pression. Malgré cela, l’essor des brasseries artisanales se poursuit.
La consommation de bière continue de baisser en France. À fin septembre, le marché affichait un recul de 3 % depuis janvier, selon statistiques de Brasseurs de France, la fédération patronale du secteur, qui tenait son assemblée générale annuelle, vendredi 13 décembre. La chute atteint même près de 8 % dans les cafés, hôtels, restaurants (CHR). Les professionnels, qui évoquent un « recul historique », ne décolèrent pas. Selon eux, cette situation est la conséquence directe la hausse de 160 % des droits d’accises sur la bière intervenue au 1er janvier 2013. K by Kronenbourg – Fruit rouge. Histoire du produit Kronenbourg est un brasseur basé en France depuis 1664.
L’entreprise, avec la marque éponyme tire en effet, sa dénomination du nom du quartier historique « Cronenbourg », en Alsace, où la brasserie est installée. Desperados Original. Histoire du produit Fondée par Jean Fischer, La Brasserie de l’Ours-Blanc voit le jour à Strasbourg en 1821 avant d’être transférée à Schiltigheim en 1854.
Après avoir créé sa propre malterie en 1912, elle est rebaptisée Brasserie du Pêcheur (Fischer) en 1918. En 1995, elle sort Desperados, une gamme de bières blondes aromatisées à la Tequila. Elle appartient au groupe Heineken International, depuis 1996. 2013, année à hauts risques pour la bière - Alcools forts, Liqueurs. Le calme avant la tempête ?
Alors que 2013 s'annonce pleine de turbulences eu égard à la hausse des droits d'accise, 2012 restera, pour la filière bière, « une bonne année », martèle José Lafuente, directeur commercial CHR et GMS d'InBev France (un chiffre d'affaires 2012 à +11,4% avec ses marques Leffe, Hoegaarden et Stella Artois). Les données SymphonyIRI le confirment : le marché s'est apprécié, respectivement en volume et en valeur, de 1,4% et 4,3% par rapport à 2011 (soit un chiffre d'affaires de 1,67 milliard d'euros), s'inscrivant, donc, dans une dynamique de valorisation.
Là encore, les chiffres sont éclairants : si le segment « luxe » (entrée de gamme) affiche un repli de 6,9% - pénalisé par une météo printanière et estivale capricieuse -, les familles des spécial es (milieu de gamme) et des spécialités (marques premium, type bières d'abbaye) enregistrent respectivement une croissance de leur chiffre d'affaires de 5% et 10,8%.