l14579. Système européen de surveillance des frontières extérieures (EUROSUR) La Commission propose la définition d'un cadre technique commun en 3 phases pour mettre en place un système baptisé «système européen de surveillance des frontières» (EUROSUR). L'objectif de ce système est d'appuyer les États membres dans leurs efforts pour limiter le volume de ressortissants de pays tiers pénétrant illégalement sur le territoire de l'UE, en améliorant la connaissance de la situation à leurs frontières extérieures et en augmentant la capacité de réaction de leurs services de renseignement et de contrôle des frontières.
Communication de la Commission du 13 février 2008 au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions intitulée «Examen de la création d'un système européen de surveillance des frontières (EUROSUR)» [COM(2008) 68 final - Non publié au Journal officiel]. La mise en place d'EUROSUR pourrait se dérouler en trois phases parallèles: Réunion extraordinaire du Conseil européen, 23/04/2015. Lutter contre les trafiquants Les dirigeants de l'UE ont demandé à Federica Mogherini, haute représentante de l'Union, de proposer des mesures permettant de capturer et de détruire les embarcations des passeurs avant qu'elles ne soient utilisées. La haute représentante est invitée à entamer les préparatifs d'une éventuelle opération PSDC, dans le respect du droit international. Parmi les autres mesures décidées figurent le renforcement de la coopération en matière de lutte contre les réseaux de trafiquants, avec le concours d'Europol, et le déploiement d'officiers de liaison "Immigration" dans les pays tiers.
Renforcer notre présence en mer Le Conseil européen a décidé de tripler les ressources financières allouées à Triton, la mission de contrôle des frontières de l'UE en Méditerranée centrale, et d'en renforcer la capacité opérationnelle. Un soutien concret a également été annoncé, sous forme de navires, d'avions et d'experts supplémentaires fournis par les États membres. Inside Fortress Europe. Droit d'asile : «On met clairement des personnes en danger de mort» Depuis quelques jours, la France durcit la répression à l’égard des étrangers en situation irrégulière. Les expulsions vers le Soudan ont repris, passant outre les condamnations de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), et les arrestations de familles avec enfants se multiplient. David Rohi, responsable du pôle éloignement à la Cimade, s’inquiète de «ces violations extrêmement graves». Que se passe-t-il avec les personnes de nationalité soudanaise depuis quelques jours ?
En matière de droit d’asile, un certain nombre de lignes rouges ont été franchies récemment. La semaine dernière, deux Soudanais du Darfour ont fait l’objet d’une expulsion vers Khartoum alors même que l’on sait qu’ils risquent leur vie en retournant là-bas. Ces violations ne concernent-elles que les Soudanais ? Non. Est-ce un changement de cap depuis le début du quinquennat ? On ne peut pas dire que ce soit vraiment nouveau. Qu'ont à gagner les socialistes à ne pas respecter le droit ? Willy Le Devin. Politique migratoire européenne : une approche sécuritaire criminelle. Près de 29 000 morts ou disparus en Méditerranée depuis 2000, plus de 2000 migrants portés disparus en mer depuis janvier 2015, et 1100 sur le seul mois d’avril : les chiffres des drames de l’immigration vers l’Union européenne (UE) ont fait la une des journaux ces trois derniers mois, provoquant en avril une vague d’indignation et de protestations qui a touché jusqu’aux institutions européennes.
Mais leurs atermoiements sur le ton du « plus jamais ça » ne peuvent faire oublier que cette tragédie est l’aboutissement de 20 années d’une politique migratoire européenne basée principalement sur la « lutte contre l’immigration illégale » à travers la fermeture des frontières, et sur une approche de plus en plus restrictive des voies dites « légales » d’immigration. Vers une politique migratoire sécuritaire Fermeture des frontières, militarisation des contrôles L’agence Frontex est au cœur de ce dispositif. Entrer dans l’UE de façon sûre : mission impossible Le maintien d’un règlement absurde. Politique pénale.