Plan Biodiversité & Sciences participatives, actualité – portail OPEN. Le plan Biodiversité, dévoilé le 4 juillet par le ministère de la Transition écologique et solidaire, fait de la mobilisation de tous les citoyens en faveur de la biodiversité une priorité.
S’articulant autour de 6 axes stratégiques, 24 objectifs et 90 actions, ce plan 2018-2020 reconnaît, dans son axe 5, qu’il est important de s’appuyer sur les sciences participatives pour y parvenir. Connaître, éduquer, former L’axe 5 du plan Biodiversité part du constat que si près de 75 % des citoyens se sentent aujourd’hui concernés par la biodiversité dans leur quotidien, ils ne savent pas toujours comment contribuer à sa préservation. Pour y remédier, le ministère s’est fixé comme objectif d’arriver à « susciter l’envie d’agir auprès du citoyen mais aussi de l’ensemble des acteurs, et à toutes échelles : locale, régionale, nationale. » Comment ? Deux axes qui sont justement placés au cœur des programmes de sciences participatives. Les Sciences participatives : un dispositif d’avenir.
Initiative : Programme de sciences participatives « Mon village, espace de biodiversité » - Education à l'Environnement et au Développement Durable EEDD. Il s’agit d'un programme de science participative proposé dans un premier temps dans trois municipalités varoises - Le Pradet, Ollioules et Salernes - avec lesquelles la Ligue de l'Enseignement FOL83 a élaboré depuis de nombreuses années une politique éducative en direction de l'enfance et de la jeunesse; ainsi anime-t-elle dans ces trois villages l'accueil de loisirs, la salle des jeunes et le cinéma municipal !
Nous faisons l'hypothèse que c'est par la mise en place d'un programme de culture scientifique autour des services rendus par la biodiversité que sera atteint un objectif partagé à l'échelle des trois communes (habitants, collectivités, établissements scolaires, accueils de loisir et salles de jeunes), objectif qui consiste à construire une relation entre la société et son espace environnant - que nous appellerons le territoire – autour de la gestion d'un bien commun, la biodiversité.
Chacun peut découvrir la biodiversité à travers les services qu'elle nous rend. Science participative : aider au recensement des espèces pendant ses vacances - Sciences de la vie et de la Terre - Éduscol. À l’aube des vacances, cet article met à l’honneur la plateforme OPEN, qui recense les projets de science participative conçus et encadrés par des scientifiques à destination du grand public.
Ainsi, chacun selon sa région, ses thématiques de prédilection (espèces en danger, envahissantes, réchauffement climatique...) et son niveau de connaissance peut trouver un projet auquel participer, ainsi que les coordonnées d’un référent. Au-delà de l’aide apportée aux chercheurs, ces projets de science participative font leur preuve dans l’éducation à l’environnement : les participants s’investissent de plus en plus, et sensibilisent leur entourage. Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes : Rejoignez les programmes sTREEts et Lichens Go. Dans le cadre du projet "Auprès de mon arbre", Tela Botanica vous propose de vous emparer de 2 programmes de sciences participatives autour des arbres en ville : sTREEts et Lichens Go !
Tela Botanica, en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle et Sorbonne Université, vous propose de relayer 2 programmes de sciences participatives : sTREEts et Lichens Go ! sTREEts s’adresse aux citoyens et botanistes volontaires pour inventorier les plantes qui poussent aux pieds des arbres en ville et en faire le suivi chaque printemps. Il est lancé depuis 2019 et est animé par Tela Botanica. Suivons la flore des pieds d'arbres en ville avec le programme "sTREEts"Avec le déconfinement progressif actuel, vous pouvez enfin vous balader plus librement dans les rues de votre ville, et redécouvrir la flore sauvage qui s'est épanouie : une superbe occasion … Lichens Go ! Suivre la pollution en ville grâce à Lichens Go ! Devenez relais de ces programmes Une sortie sTREEts par Tela Botanica CC BY-SA.
OPEN : les observatoires participatifs des espèces et de la nature. Comment sauver les insectes pollinisateurs depuis votre balcon ou votre jardin ? En 10 ans d'existence, le Spipoll a rassemblé un peu plus de 2000 participants, avec un pic de 300 nouveaux venus durant le confinement, et permis de collecter 450 000 photos d'insectes. « Cela équivaut à environ 1 360 000 minutes d'observation sur le terrain.
C'est comme si un observateur était resté 7 heures par jour derrière une fleur éternelle pendant 8 ans. Les chercheurs sont incapables de produire ce genre de volume de données, d'où l'intérêt des sciences participatives », souligne Mathieu de Flores. « Elles représentent une mine d'information pour la recherche, en particulier dans le contexte actuel de la crise de la biodiversité, renchérit Colin Fontaine, chercheur au CNRS, écologue, et directeur scientifique de Vigie Nature, la plateforme de sciences participatives du MNHN (vigienature.fr).
Nous avons besoin de séries temporelles longues pour savoir où on en est, identifier les causes de la crise, la caractériser et voir si on arrive à infléchir les tendances. » Sciences participatives : tous chercheurs ?