Le mag New Noise est-il le highlander de la presse française ? Le magazine New Noise est sans doute l'un des derniers bastions de la presse musicale à l'ancienne à trôner en kiosques tout en cultivant une ligne éditoriale transversale, curieuse et hédoniste.
Deux jours avant leur soirée au Trabendo samedi, à Paris, ses fondateurs Olivier Drago et Elodie Denis reviennent sur leur parcours, leurs envies et les déboires liés à la création et la gestion d'un magazine de musique pour les fans de musique. Vous pouvez nous raconter les débuts du magazine ? O : Au début je m'occupais d'un webzine 1999 à 2003 : No Brain No Headache. Rage venait de s'arrêter et je ne me retrouvais pas dans la presse de l'époque. Kevin Morby - «il faut essayer de nouvelles choses pour garder sa musique intéressante » Sur les épaules de Kevin Morby, 28 ans, il y a des décennies d’héritage musical.
Le petit prodige Texan, tantôt comparé à Bob Dylan, tantôt à Leonard Cohen, offre dans son 3ème album des morceaux encore plus intimes et captivants que jamais. C’est celui-ci qu’il venait défendre à la Route du Rock au mois d’août dernier. Ce fut l’occasion de discuter à sa sortie de scène du poids de ses influences, de son rapport au festival ou encore de l’héritage de ses projets antérieurs. Pendant votre concert à la Route du Rock, tu as joué des extraits de votre troisième album, Singing Saw.
Comment s’est passé le processus d’écriture pour celui-ci? Oui, j’ai écrit celui-ci en grande partie tout seul. Donc le groupe avec lequel tu joues est celui avec lequel tu avais l’habitude de composer? Oui, par exemple Justin, le batteur. Ta musique, qu’on peut ranger dans la catégorie Folk, est issue d’une longue tradition aux États Unis. Non, parce que beaucoup de personnes ont rendu ça plutôt confortable.
Musique punk et visibilité queer. Le punk est un genre musical qui n’aime pas beaucoup les systèmes oppressifs.
Les punks aiment à refuser l’injonction honteuse qui est faite aux musicien.ne.s de savoir jouer de leur instrument proprement ou celle qui leur interdirait d’allier leur iroquoise verte à leurs collants troués pour aller travailler ou étudier. Les insidieuses oeillères des vieux mâles blancs programmateurs de musique. Ce billet va peut-être paraitre un peu précis à un public ou à des lecteurs-rices qui ne sont pas averti-e-s des musiques actuelles, il a été dans un premier temps imaginé pour un site consacré à ces questions et ces scènes, mais devant le débat et les réactions qu'il a suscité, il a été décidé de le publier dans ces colonnes.
Parfois, des soirées entières, plutôt rock en général avec aucune femme sur scène, aucun-e racisé-e sur scène, et sans doute parfois aussi aucun-e homosexuel-le, sans parler des trans… Il n’est pas question de parler ici d’une politique des quotas dans la programmation, mais néanmoins, quand en plein milieu du mois d’août on se retrouve dans une soirée où il n’y a que des vieux ou jeunes mâles blancs qui jouent sur scène, on est pris d’un certain effroi. How White Kids Stole House Music from Black Aunties – Cuepoint – Medium. To paraphrase Césaire, Europeans ruined everything as usual.
Pop. 1280 est toujours le groupe le plus ingérable d'Amérique du Nord. Toutes les photos sont de Yann Le Flohic.
Un peu comme l'aîné de la famille chargé de reprendre la boucherie chevaline à sa maturité, Pop. 1280 s'est retrouvé investi sans comprendre pourquoi d'une mission qui le dépasse totalement : perpétuer l'héritage noise-punk-déviant-new-yorkais. Une situation relativement étrange pour un groupe qui déplace peu les foules et qui, s'il titille certaines madeleines (plutôt Birthday Party qu'autre chose si vous voulez mon avis) trace finalament sa route de manière plutôt classique et sans faire tant de vagues que ça. K What People Expect of Us' - Rolling Stone. "You know, to create new Refused music, it was not on my list of things to do," says Dennis Lyxzén, phoning Rolling Stone from his home in Umeå, Sweden.
The 42-year-old singer is discussing his band's new album, Freedom – the existence of which is as much a surprise to him as it is to the legions of Refused fans who were caught unexpected when an announcement came, two weeks ago, that the Swedish four-piece were releasing their first new material since their seminal 1998 disc, The Shape of Punk to Come.
That effort, which exploded the band's coiled, live-wire attack and leftist sloganeering with techno beats, jazzy instrumental wanking, ambient soundscapes and a general feeling of anything – and everything – goes, seemed to rearrange the very DNA of hardcore punk itself. REFUSED: Pop Songs for the Revolution. “Most musicians have nothing to say. They’re not very interesting, and they’re not very smart”: Refused’s raw, radical politics return for the Bernie Sanders generation. It’s easy to get the wrong idea about Refused.
When the Swedish hardcore punks announced their reunion in 2012—fourteen years after they had split originally—they landed a slot at Coachella and played sizable U.S. venues. David Sandström of Refused: “New Noise” Drum Cam Video. When Swedish experimental hardcore band Refused offered MD Online a chance to host a video focusing on David Sandström playing the track “New Noise” at a recent concert, we were thrilled to oblige.
The band, which reformed a couple years ago—you can read all about Sandtröm’s career in the February 2016 issue of Modern Drummer magazine, on sale here—has been touring the States behind its recent comeback album, Freedom. Sandström, for his part, isn’t exactly a “selfie” drummer who spends time watching playbacks of himself in action. In fact, upon viewing this clip of a recent performance of the cut from the band’s classic 1998 album, The Shape of Punk to Come, he admitted, “I was surprised to see my posture and grimaces. I don’t even recognize the style of playing…it’s very much an emotional thing. I won’t be looking at videos of myself playing again.
The Story of Feminist Punk in 33 Songs. By Vivien Goldman It’s punk, not spunk.
So loaded towards males is the English language, though, that we may have to reinvent our whole vocabulary. Because some of the best words to describe our female punks are phallocentric: “spunky,” “ballsy.” Start calling us “cunts” or “pussies,” though, and it won’t go down so well. Dix choses que vous ne savez (peut-être) pas sur l'album «Horses» de Patti Smith. Il y a quarante ans sortait «Horses», déclaration d'indépendance d'une égérie rock habitée par la rage et la poésie. Un des meilleurs albums de l'histoire, que Patti Smith joue en live dans le cadre d'une tournée spéciale.
Elle fera escale à l'Olympia les 20, 21 et 22 octobre 2015. Écoute commentée. 1. «Gloria» Cette version hallucinée du classique de Van Morisson et du groupe de garage rock Them est le fruit du hasard d'une répétition: Patti Smith récite un de ses poèmes, «Oath», au côté de son guitariste Lenny Kaye afin qu'il le mette en musique. David Lowery: Here’s how Pandora is destroying musicians. David Lowery has become both beloved and notorious over the last year as one of the musicians most critical of the ways musicians are paid in the digital era. The Camper van Beethoven and Cracker singer brings an artist’s rage and a quant’s detached rigor to his analysis of the music business.
He’s currently fired up about a federal lawsuit filed in New York in which several record labels have sued Pandora (and before that, Sirius FM) for neglecting to pay royalties for songs recorded before Feb. 15, 1972. Why we love repetition in music - Elizabeth Hellmuth Margulis. Earworms: Why catchy tunes get trapped in our heads. Our resident psychologist Tom Stafford reveals why our brains find it hard to get rid of annoying, catchy songs, but he offers a possible solution. "Earworms", some people call them. Songs that get stuck in your head and go round and round, sometimes for days, sometimes for months. The Downward Spiral de Nine Inch Nails : la jeunesse de ses vingt ans - RADIO METAL. A bien y réfléchir, et parce qu’il est toujours facile de faire une analyse a posteriori, The Downward Spiral (1994) de Nine Inch Nails avait définitivement tout pour devenir un album de légende.
Par rapport à son contexte temporel du début des années 90, âge d’or du Rock alternatif ; au vu de sa position dans la discographie de Reznor après un premier Pretty Hate Machine (1989) plus que prometteur ; et surtout compte tenu de l’ambiance unique, épique et grandiloquente dans la manière dans laquelle il sera enregistré au Pig Studio de Los Angeles. Un climat délétère, un Reznor destructeur et auto-destructeur, une panoplie de musiciens et techniciens de génie sur lesquels nous reviendrons : tout cela donne une sombre alchimie pour alimenter cette « spirale vers le bas ». Une spirale qui emmènera, dans une ironie singulière, Reznor vers les tréfonds de sa propre personne. Musicians Who Hate Spotify. Ces machines qui ont forgé des genres musicaux. Sans elles, pas d’acid-house, d’abstract hip-hop ou même de disco.
Retour sur ces bécanes qui, à elles seules, ont su lancer des mouvements. Si, la plupart du temps, la créativité des artistes a poussé l’émergence de nouveaux styles, aussi bien dans le rock que la musique électronique, certains pans de la musique moderne n’auraient pas pris la forme qu’ils ont aujourd’hui sans certains instruments devenus des mythes à eux tout seuls. Claviers, boîtes à rythmes ou simples effets guitaristiques, passage en revue de ces « faiseurs de genre », alors que certains de ces dinosaures se voient réédités de nos jours avec un succès fou à la clé.
Ah, sans la TB-303, pas d’acid house. Voilà, résumé en une ligne la principale caractéristique de la 303. Pédale d’effet Fuzz Honneur à une pionnière. Akai MPC. Soundcloud, la fin du conte de fées? Les sites officiels de musiciens sont-ils encore utiles ? Il n’est pas anodin de se poser la question tant un artiste évolue et communique, de nos jours, sur Internet, partout sauf là où on pourrait naturellement s’attendre à trouver des informations fiables et précieuses à son sujet : son site officiel. Un artiste, pour se faire entendre et se faire relayer, n’emploie pas aujourd’hui 1 000 chemins différents. Pour qui n’est pas signé chez un major ou un label indé à forte notoriété, la marche à suivre reste quasi universellement la même : publication d’une nouvelle track sur Soundcloud ou d’un nouveau clip sur Vimeo/Youtube, partage en amont d’un lien privé auprès de son précieux réseau médiatique (quand on a la chance d’avoir glaner ici ou là des adresses hyper VIP), puis harcèlement social sur Facebook (quand on peut s’offrir le luxe de sponsoriser ses posts afin de toucher plus de 6% de sa fanbase durement acquise) ou sur Twitter (quand on a la renommée pour avoir plus de 400 followers).
Et c’est dommage ! Asgeir.