Pourquoi le temps des hypermarchés est révolu. Atlantico : Les consommateurs britanniques préfèrant désormais faire leurs courses plus souvent et en petites quantités plutôt que de se rendre dans les grandes surfaces une fois par semaine, les grandes enseignes comme Tesco sont obligées de s'adapter en ouvrant de plus petits magasins. Cette tendance est-elle une réalité en France ? Comment analyser ce changement de comportement et depuis quand le constate-t-on ? Christophe Benavent : La réalité est qu'on observe une plus grande variabilité des comportements. Oui, plus nombreux sont ceux qui achètent souvent et peu, mais oui aussi, on risque de voir des comportements consistant à acheter en volume plus que ce que l'on a jamais connu. Il manque aujourd'hui une offre telle que le propose Costco aux Etats-Unis. Les réalités territoriales sont particulièrement diverses en France.
Quelles sont les différences que l'on constate dans le comportement des consommateurs en fonction de leurs lieux de vie ? Distribution : les chiffres clefs 2015. Magasins drive. Un marché en plein développement. Le magasin Leclerc drive a été le premier de ce type à s'implanter à Vire. Ouvert le 27 mars 2012, il accueille aujourd'hui près de vingt nouveaux clients par semaine. Reportage « Un drive ! Mais qui va faire ses courses sur Internet ? » Peggy Simon, la responsable du magasin Leclerc drive virois, est amusée lorsqu'elle se souvient des premières réactions à l'évocation de son ouverture, en 2012. Treize personnes à temps complet, une supplémentaire le week-end, 4000 clients inscrits, 1200 chariots livrés par semaine, 7400 références proposées, 25000 sacs neufs par an... « Depuis le lancement, nous sommes en constant développement, mais les progressions sont particulièrement importantes depuis un an et demi. » À 18 h, un vendredi en fin de journée, l'entrepôt de 2200m2 est en effervescence.
La livraison en une demi-heure Les préparateurs se déplacent rapidement, en poussant des chariots, à travers les quatorze allées. Une journée type? De petits bips se font constamment entendre. « Nous sommes au début de l'histoire du drive » Loire le 08 novembre 2016 - Sophie Bonnevialle-Chesneau - Économie - article lu 252 fois Olivier Dauvers est un spécialiste de la distribution depuis 25 ans. Ancien rédacteur en chef des magazines Linéaires et Rayon boisson, il édite notamment une étude sur le marché des drives chaque mois. Comment l’histoire du drive a-t-elle commencé en France ?
Elle a démarré en 2000. Aujourd’hui, le drive n’a t-il pas passé son âge d’or ? Désormais on est sur une progression plus lente : 250 ouvertures par an, ce qui reste beaucoup. Justement, à quoi attribuez-vous le succès du drive ? Il se résume en deux idées. Avec la possibilité de mesurer ses dépenses plus facilement qu’en supermarché, puisque le panier s’affiche à mesure sur le compte client en ligne, les clients dépensent-ils moins ? On va moins souvent au drive qu’en hypermarché. Les références sont tout de même moins nombreuses qu’en supermarché, n’est-ce pas un frein pour les consommateurs ?
-1 ménage sur 4 fréquente un drive. Grande distribution et numérique : une révolution en marche - Le drive dans une nouvelle phase. Véritable phénomène, le drive a pris sa place dans le paysage de la grande distribution française, avec près de 3500 points de retrait désormais. Réflexions sur la rentabilité et le comportement cross-canal des consommateurs vont guider les évolutions à venir. « Je commande sur internet, je récupère mes courses alimentaires quelques heures plus tard, directement dans le coffre de mon véhicule ». Rarement un nouveau mode de distribution aura eu une progression aussi rapide que le drive ! La dernière étude Nielsen en partenariat avec la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD) révèle en quoi le circuit est à un tournant de sa courte existence.
En quelques années, les drives ont fleuri sur le territoire français : en avril 2015, ce sont exactement 3428 sites de drives qui ont été recensés dans la base de données Nielsen TradeDimensions. Sur les 105 créations de click&drives observées en 2015, seules 10 étaient des créations de drives dits déportés. Le marché du drive arriverait-il à saturation ? Auchan, Carrefour, Leclerc... Comment le drive a explosé en France. Une exception française et une remarquable réussite. Même Wal-Mart, le géant américain et numéro un mondial de la distribution s’en est inspiré. En quinze ans, le "drive" - shopping sur internet, récupération des courses au coffre de la voiture - s’est installé dans l’Hexagone plus efficacement encore que le hard discount. Il est le premier canal de vente qui mêle véritablement le net et le magasin physique.
Alors que le commerce se rengorge aujourd’hui de "multicanal", "omni-canal" et autre "cross-canal" pour vendre mieux, les distributeurs ont inventé le concept dès 2000. "C’est une forme de e-commerce, souligne Matthias Berahya-Lazarus, président de Bonial, qui numérise et diffuse les catalogues de l’ensemble de la grande distribution. La distribution a réussi à penser autrement, à repenser la livraison pour en faire un service différent". Phase 1 : la prudence Phase 2 : l'accélération Le premier Leclerc drive ouvre à Alençon en 2006.
Phase 3: la maturité. L’alimentaire sur Internet poussé par le concept drive. Les bonnes performances du marché du drive en France. Les données économiques Près de 4,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisé par les enseignes du drive en 2015. 3632 drives comptabilisés au 1er janvier 2016, soit une augmentation de 911 drives par rapport à décembre 2013. Les tendances du marché et faits marquants Une croissance des ventes de 18% en 2015, par rapport à 2014.
Les drives représentent 30% du parc de la distribution alimentaire en France (hypers, supers, hard discounts, drives). Les acteurs Intermarché détient le plus grand parc de drive en 2015 : 1 090 sites. Un ralentissement de l'ouverture du nombre de drives constaté entre 2014 et 2015. Les clients Un circuit attirant particulièrement les familles avec jeunes enfants.
La hausse des principaux indicateurs de la consommation du drive en 2015 : taux de pénétration des ménages français, taux de fidélité, panier moyen... Les enjeux Opportunités : L'enrichissement de l'offre des drives : la hausse du nombre de références proposées par les drives. Menaces : Etat des lieux du Drive français en 6 points... Avec un chiffre d'affaires annuel estimé à 4,5 milliards d'euros, le format drive est un succès Incontestable de la grande distribution. Il a connu un bel essor entre 2010 et 2016, et selon la dernière étude Nielsen TradeDimensions menée en partenariat avec la Fevad, il existe désormais 4 025 drives répartis sur l’ensemble du territoire français. Parmi eux, 2 903 sont des click & drive, espaces dédiés au drive (avec des pistes pour les véhicules et des bornes de retrait) créés par les distributeurs. Certains sont accolés à un magasin existant ; d’autres sont des entrepôts créés ex-nihilo, ils sont alors dits ‘déportés’.
Les autres sont des magasins proposant un service drive à leur clientèle : en fait, une possibilité de retirer en magasin une commande effectuée sur un site internet (également appelée click & collect). Hypers et Supers, pas au même niveau de maturité Un constat qui ne s’applique toutefois pas aux supermarchés. Intermarché encore sous-équipé par rapport à ses concurrents. Le chiffre d'affaires de l'e-commerce croît de 14% au 1er trimestre 2015. La forte hausse du nombre d'achats en ligne compense largement le déclin du panier moyen, selon les derniers chiffres publiés par la Fevad. Les ventes en ligne ont progressé de 13,7% entre les premiers trimestres 2014 et 2015 pour atteindre 15,2 milliards d'euros sur les trois premiers mois de cette année, selon la Fevad. Quasiment 2 milliards d'euros de plus qu'à la même période l'an dernier, alimentés par une hausse de 18% du nombre d'achats en ligne, qui atteint 193 millions de transactions sur le trimestre.
Autrement dit, chaque seconde, 25 achats en ligne se produisent en France. De quoi compenser largement le repli du panier moyen, qui perd 3 euros en un an pour tomber à 79 euros. Le commerce électronique français est un marché où l'offre comme la demande continuent de se développer. Le nombre de sites marchands actifs grimpe de 14% en un an pour atteindre 164 200, contre 14 500 sites seulement en 2005. 12% de croissance chez les sites leaders. Les chiffres du marché du drive en France. Les enseignes continuent de déployer leurs drives. Quel chiffre d'affaires en tirent-elles ? Qui séduisent-elles ? Les réponses avec notre partenaire Xerfi. Les enseignes de distribution poursuivent consciencieusement l'extension de leur réseau de drives, confirme une récente étude de Xerfi. Le parc total installé a en effet progressé de 40% en 2013 pour atteindre 2 721 drives à la fin de l'année. Ces acteurs répondent ainsi aux attentes des consommateurs en termes de proximité et d'immédiateté, mais ils ne s'arrêtent pas là.
Ils font également progresser l'assortiment disponible, qui en un an est passé de 10 134 à 10 346 références en moyenne. Toutes les catégories de population ne s'intéressent pas dans les mêmes proportions à ce nouveau mode d'achat, révèle par ailleurs cette étude de Xerfi. Les enseignes adoptent des formats variés pour leurs drives, en les accolant à des hypermarchés existants ou en créant des drive isolés. Source. Découvrez 15 ans de développement du drive... Les images valent parfois mieux qu’un long discours. Et l’infographie sur le développement du drive préparée par Bonial (spécialiste de la médiatisation des catalogues digitaux) et le panéliste Nielsen a le mérite d’illustrer l’incroyable poussée de ce mode de distribution.
Depuis la première ouverture recensée en l’an 2000 à Leers dans le département du Nord, plus de 2600 drives ont ouvert leurs portes. Entre 2012 et 2013, leur taux d’implantation a explosé, puisque 1,9 click&drive ont vu le jour au quotidien et leur nombre a dépassé celui des hypermarchés classiques l’an dernier. L’heure est aujourd’hui au ralentissement de la tendance, avec un territoire français qui s’approche de la saturation.
"Nous estimons qu’à maturité, ce segment de marché devrait représenter d’ici 2018 entre 5.5 et 7 % des ventes de la grande distribution alimentaire" commente Laurent Zeller, pdg de Nielsen France. La carte des 15 ans de progression ininterrompue du drive en France. Le drive entre dans une nouvelle phase de développement. Les drives représentent 4% de part de marché de la grande consommation mais 40% de sa croissance. Les ouvertures à venir concerneront surtout les supermarchés et les zones urbaines. En cinq ans, le territoire français s'est couvert de drives. Nielsen TradeDimensions dénombre aujourd'hui 2535 emplacements de "click&drive" (avec des pistes pour les voitures et des bornes de retrait), soit accolés soit déportés, ainsi que 1102 services de type drive avec un accueil dans le magasin.
Au plus fort du développement du parc, en 2012 et 2013, il s'ouvrait 1,9 click&drive par jour. La course aux ouvertures de ces dernières années a d'abord pris un tour offensif, les enseignes implantant des drives dans les zones de chalandise de magasins concurrents. Puis les ouvertures sont devenues défensives, lorsque les magasins non équipés se sont vus menacés par l'ouverture de drives concurrents dans leur propre périmètre.
Ces ouvertures à tout va ont bien sûr conduit à une concurrence inter-drives. Le drive frôle les 5 milliards, Leclerc à 48 % de part de marché. Nouvelle “exclu” drive, visiblement attendue si j’en juge par les demandes particulières reçues depuis quelques jours Comme l’an dernier, voici donc le paysage drive français avec, pour chaque enseigne, le chiffre d’affaires (au centime près ou estimé) et la part de marché. Pour Leclerc et Auchan, c’est déjà du réchauffé (revoir ici mon post dès le 7 janvier). Les deux enseignes cumulent 3 milliards de chiffre d’affaires. Pour Chronodrive, c’est de l’inédit. Selon mes informations, donc, “l’autre” enseigne drive du groupe Mulliez a juste maintenu son niveau de 2014 : 453 M€ vs 450 M€.