Yann Lecun repousse les limites de l’intelligence artificielle. Qu'ils soient plutôt entrepreneurs ou scientifiques de haut vol, agitateurs d'idées ou orchestrateurs de talents, passionnés de technique ou fins analystes de ses usages, les cinquante personnalités dont nous vous proposons de découvrir le portrait jouent un rôle majeur dans l'innovation en France.
C'est le cas de Yann Lecun, le Monsieur intelligence artificielle de Facebook. Ses héros intellectuels ? Albert Einstein et Richard Feynman. Son dada ? Il travaille ainsi depuis près de 30 ans sur l’apprentissage automatique (machine learning) et plus particulièrement sur l’apprentissage profond. Outre son poste chez Facebook, Yann Lecun est également professeur à l’université de New York et vient d’être nommé professeur invité sur la chaire informatique et sciences numériques, créée par le Collège de France en partenariat avec l’Inria. Consultez notre sélection des 50 personnalités qui font l’innovation en France. MWC 2016 : Sony veut glisser une intelligence artificielle dans votre oreille. A l'occasion du Mobile World Congress de Barcelone, le fabricant japonais a levé le voile sur Xperia Ear, une oreillette connectée qui joue les assistants virtuels. L’univers décrit par Spike Jonze dans le film Her, où le personnage principal passe ses journées à interagir avec une intelligence artificielle via une oreillette connectée, ne semble plus si loin de la réalité… A l’occasion du Mobile World Congress 2016, qui se tient jusqu’au 25 février prochain à Barcelone, Sony a levé le voile sur l’oreillette Xperia Ear.
Le dispositif sans fil, connecté par Bluetooth ou NFC au smartphone, permet à l’utilisateur de réaliser un certain nombre d’actions grâce aux technologies de reconnaissance et de commandes vocales. L'utilisateur peut ainsi consulter son agenda, se tenir informer des dernières actualités et accéder aux prévisions météo. Sony n’est pas le seul à proposer ce genre de produit. Il y a quelques mois, Motorola a présenté un accessoire similaire : le Moto Hint Bluetooth. Intelligence artificielle : Microsoft développe le « Machine Teaching » Pour Microsoft, le perfectionnement de l’intelligence artificielle des robots ne passe plus seulement par des algorithmes plus performants, mais aussi par la création d’outils d’enseignement de l’apprentissage automatique qui soient accessibles à un public de non-spécialiste. © Dalle Molle Institute for Artificial Intelligence Research, CC BY-SA 3.0 Intelligence artificielle : Microsoft développe le « Machine Teaching » - 2 Photos Vous serez peut-être un jour recruté pour enseigner à des robots à apprendre ce que vous savez faire afin qu’ils le fassent mieux et plus vite.
Ainsi alors que l’on parle aujourd’hui essentiellement de « Machine Learning » (apprentissage par la machine), Microsoft s’est doté d’un département de « Machine Teaching » (enseignement à la machine), dont le but est de concevoir des outils intuitifs qui permettront aux hommes et aux femmes d’enseigner aux ordinateurs des tâches qu’ils pourront reproduire et perfectionner, sans rien y connaître en informatique. Intelligence artificielle : les ambitieux projets de Facebook. À l’instar de Microsoft et Google, Facebook a beaucoup investi dans la recherche et le développement sur l’intelligence artificielle. Le réseau social ambitionne de créer un assistant virtuel doté de sa propre intelligence, capable de comprendre un humain en dialoguant avec lui de façon naturelle. © via Pixabay, DP Intelligence artificielle : les ambitieux projets de Facebook - 2 Photos Suite à l'annonce par Facebook de l'installation d'une petite équipe dédiée à l'intelligence artificielle (IA) en France, le Journal du Net a publié jeudi une interview de Yann LeCun, le directeur de la recherche en intelligence artificielle de Facebook.
Le premier objectif de la firme de Mark Zuckerberg est de réaliser un assistant virtuel le plus humain possible, capable de comprendre l'individu et de l'aider sans avoir à être programmé spécifiquement pour chaque tâche. Yann LeCun est un chercheur français de renommée mondiale. À voir aussi sur Internet Sur le même sujet. Le “deep learning” pour tous. On parle de plus en plus d’une nouvelle technique d’intelligence artificielle (IA), le deep learning, qui ferait des miracles en matière de reconnaissance et classification de données.
En 2012, Google créa l’événement en utilisant cette série d’algorithmes pour reconnaître des chats sur les images (activité principale des internautes, comme chacun sait), avec un taux de succès de 70 % supérieur aux méthodes concurrentes. Depuis, le deep learning est employé, entre autres, par Microsoft (afin de permettre une traduction en temps réel des conversations Skype) ou encore Facebook, qui a engagé récemment l’un des plus grands spécialistes du domaine, le français Yann LeCun. Dans un récent article, Wired fait le point sur les succès de cette technologie, mais pointe surtout un aspect peu connu et particulièrement intéressant : non, pas besoin d’être un GAFA, un des géants du net disposant des milliers de machines pour faire du deep learning ! Un réseau de neurones sophistiqué Rémi Sussan. Une agriculture raisonnée grâce à l'intelligence artificielle.
Bosch s’intéresse de près à la robotique et notamment à celle qui fait avancer l’agriculture. L’entreprise allemande a mis au point un robot baptisé Bonirob, capable d’appliquer l’engrais et retirer les mauvaises herbes dans les champs. Pour une efficacité accrue, Bosch imagine une coopération de plusieurs Bonirob dans un essaim. Bonirob est en mesure d’appliquer sélectivement des engrais ou d’éliminer les mauvaises herbes. Ce robot des champs autonome a été mis au point grâce à un partenariat entre la branche Deepfield Robotics de Bosch, Amazonen-Werke, constructeur allemand de machines agricoles, l’Université des Sciences Appliquées de Osnabrück ainsi que d’autres partenaires allemands. Il fait partie d’une projet plus global sur l’utilisation de nouveaux systèmes autonomes au service des techniques agricoles.
Avec ses capteurs de vision spectrale spécifiquement développée, Bonirob collecte de nombreuses données lors de ses déplacements. Ceci est un robot humanoïde sur une moto Yamaha. Avec son Motobot, Yamaha a fait forte sensation Tokyo Motor Show cette semaine en dévoilant un projet de recherche sur un humanoïde conduisant une moto de la marque.
Le japonais vise à améliorer la sécurité pour les motards. Ce travail combine à la fois les technologies robotiques de Yamaha et son savoir-faire en matière de motocycles. La moto utilisée par l’humanoïde n’a pas été modifiée et le robot peut en théorie monter jusqu’à 200 km/h sur circuit. Ce motard robotisé doit permettre à Yamaha d’améliorer ses systèmes de sécurité pour les pilotes. “Nous voulons appliquer la technologie fondamentale et le savoir-faire acquis au cours de ce challenge à la création de systèmes de sécurité et de support pour le pilote et les mettre à profit dans nos actuels business, ainsi que les utiliser pour expérimenter de nouveaux leviers pour l’entreprise”, indique l’entreprise dans un communiqué.
Yamaha souhaite que son humanoïde sache conduire mieux qu’un humain. Des robots qui marchent comme les hommes : cette technologie pourrait tout changer ! Le bipède ATRIAS est désormais le robot à avoir une démarche la plus proche de celle de l’homme. Les ingénieurs de l’Oregon State University (OSU) et de la Technische Universitat de Munich viennent de publier une étude dans laquelle ils expliquent que le robot est capable d’évoluer sur tous types de terrains. Le système mécanique contrôlé par ordinateur se base sur le concept de masse-ressort. L’avantage d’un tel système ? Il calcule en permanence la façon dont le robot doit réagir par rapport au terrain qu’il est en train de piétiner, son maintien en équilibre, et son efficacité afin de garder son allure. De plus, l’équipe scientifique a réussi à prouver que son modèle ATRIAS est trois fois plus efficace du point de vue de la dépense énergétique que les robots bipèdes de taille humaine. “Je suis convaincu que cela est l’avenir de la locomotion des robots à jambes”, a déclaré Jonathan Hurst, professeur à l’OSU en génie mécanique et directeur du Laboratoire de Robotique dynamique.
Comment le futur de l'intelligence artificielle pourrait révolutionner le monde d'ici 25 ans. FUTUR - Imaginez la scène: une poignée de scientifiques de renom, réunis dans les locaux de Google, discutant tranquillement de la fin possible de l'histoire humaine d'ici moins d'un siècle. Si ce décor vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien complotiste, vous allez être surpris. Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark (qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères américains) discutent à bâtons rompus.
De leur domaine de spécialité, dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle (IA). De son futur plus exactement. Et par là même, de la fin possible de l'humanité. Une hypothèse qui n'est pas si loufoque et découle surtout d'une analyse scientifique et logique de la situation actuelle. Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Alors qu’Apple vient encore d’améliorer son assistant vocal Siri, de quoi sont aujourd’hui capables les intelligences artificielles les plus avancées en matière de conversation ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. De C-3PO à HAL, en passant par l’héroïne virtuelle du film Her, le fantasme d’une intelligence artificielle (IA) aussi évoluée que celle de l’homme passe, dans l’imaginaire collectif, par une machine capable de communiquer naturellement avec son interlocuteur.
Avec l’apparition, ces dernières années, d’outils tels que Siri, qu’Apple vient encore de peaufiner, au fond de nos poches, des progrès considérables semblent avoir été faits dans cette direction. Mais où en est-on vraiment ? Dans quelle mesure l’IA est-elle aujourd’hui capable de parler, de dialoguer, de répondre à nos questions et surtout, de comprendre le sens du langage ? Un dialogue primaire En quête de sens. Intelligence artificielle : "Je suis Julie Desk, votre assistante personnelle. Et virtuelle" Manuel Diaz, président de l’agence de communication numérique Emakina, vante les mérites de sa nouvelle assistante : Je suis un grand fan de Julie. Elle est d’une fiabilité déconcertante, elle rend la vie vraiment plus facile et en plus, elle a toujours le sourire !
" Une perle, qu'il partage avec le Dr Mohammad Al-Ubaydli, PDG de PatientsKnowBest, un réseau social de patients basé en Grande-Bretagne : Julie me fait gagner énormément de temps... Une assistante hors pair, bilingue, et qui travaille dans plusieurs pays à la fois, et se met en quatre - jour et nuit - pour gérer votre calendrier ? Julie est un programme d’intelligence artificielle, que nous avons conçu et optimisé pour prendre vos rendez-vous professionnels, par email, avec tous vos interlocuteurs. " Julie est particulièrement appréciée par les managers de petites et moyennes entreprises, et/ou les responsables de développement business de grands groupes, notamment ceux qui travaillent avec l’étranger.
Julie, mode d'emploi. Archives. H+ Magazine #01 – Juillet / Août 2015 Contrairement aux idées reçues, les technologies émergentes ne déshumanisent nullement la société. Tout au contraire, elles rapprochent les humains en faisant profondément évoluer les rapports sociaux. Les robots compagnons participent eux-mêmes à cette redéfinition… Internet et les objets connectés bouleversent les habitudes et les makers bouleversent la donne avec l’émergence de communautés et surtout la mise en commun des fichiers « open source ». Autre exemple des progrès phénoménaux faits par les robots, cet incroyable concours lancé par la DARPA pour lequel se sont affrontés les meilleures équipes de roboticiens du monde entier. Disponible dans les meilleurs kiosques (France / Belgique / Suisse).