Google vous géolocalise même lorsque vous lui dites de ne pas le faire (mais il y a une solution) Google enregistre vos déplacements même lorsque vous lui dites de ne pas le faire. La révélation tient en une phrase, et elle risque d’accroître encore un peu la méfiance des utilisateurs envers les politiques de protection des données des géants de la Silicon Valley. D’après Associated Press, les différents services de Google conservent en effet les données de localisation de leurs utilisateurs, même lorsque ceux-ci l’en empêchent explicitement dans leurs paramètres. Et ce à la fois sur les smartphones iPhone et Android. Sur la majorité des applications qu’il détient, Google vous demande l’autorisation de vous géolocaliser : en ouvrant Google Maps, par exemple, un petit message vous conseille d’autoriser l’accès à votre emplacement pour mieux vous aider.
Si vous l’acceptez, Google Maps stockera la chronologie de vos déplacements dans votre «historique des positions». Deux paramètres distincts Intérêt mercantile Pourquoi une telle opacité ? La solution Alors, comment faire ? Pablo Maillé. Quelques trucs indispensables pour limiter les informations que l'on disperse sur Internet. 5 tests faciles pour voir tout ce que Google sait sur vous.
Google vous connaît mieux que certains de vos proches, et ce grâce aux traces que laissent vos actions sur ordinateur ou sur smartphone, collectées par défaut. Et si vous ne nous croyez pas, vous n'avez qu'à vérifier en 5 étapes ce que le géant du web sait sur vous (pour cela, il vous faudra sans doute vous connecter à votre compte Google) : 1. Ce que Google sait de vos centres d'intérêt Les sites sur lesquels vous surfez, les recherches effectuées sur Google ou encore les vidéos que vous visionnez sur YouTube... Toute votre activité aide Google à déterminer quels sont les sujets qui vous intéressent. Sachez toutefois que Gmail est exclu de cette analyse, même si vos centres d'intérêt y sont également observés pour vous proposer des annonces publicitaires ciblées dans votre messagerie. Pour voir ce que Google sait de vos centres d'intérêt, cliquez-ici. 2.
Pour voir ce que Google sait de vos déplacements géographiques, cliquez-ici. 3. 4. 5. L'ultime astuce : Télécharger toutes vos données. Echapper à Big Brother, une gageure. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Damien Leloup Documentaire sur France 4 à 23 h 35 Internet, téléphonie mobile, cartes à puce : la journaliste Alexandra Ranz s’est penchée sur les traces que nous laissons en permanence. Peut-on encore, en 2016, échapper à la surveillance de masse sans renoncer totalement aux outils bien pratiques que sont le téléphone et l’ordinateur ? C’est la question que s’est posée la journaliste Alexandra Ranz dans le très efficace documentaire Comment je suis devenue invisible. Echapper à la surveillance, qu’elle soit « étatique ou commerciale », s’avère un véritable parcours du combattant, constate rapidement la journaliste. Si les mesures de base d’« hygiène numérique » que lui conseillent des activistes sont simples – utiliser la navigation privée, doter son téléphone d’un mot de passe –, l’ampleur de la surveillance dont elle fait l’objet, comme chacun, la pousse rapidement vers des méthodes plus élaborées.
Lire aussi : Anonymous, chevaliers modernes. Technologie. 2016, l’assaut des cybercriminels. Une vague d’escroquerie en ligne va déferler sur le monde. Les cibles, nos données, mais aussi nos objets, de plus en plus connectés. La criminalité est en baisse dans les économies du monde entier… C’est du moins ce que la presse voudrait vous faire croire. Certes, depuis vingt ans, les actes de violence ont chuté dans le monde développé, mais ne vous y trompez pas : un tsunami d’activités criminelles surgit à l’horizon.
Il prend la forme de la cybercriminalité, et il aura de profondes répercussions sur la sécurité des individus, des entreprises et des Etats en 2016. Marc Goodman Article réservé aux abonnés Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous à Courrier international Abonnez-vousDéjà abonné ? Mais si, on peut vivre sans Google ! « Nous sommes en 2014 après Jésus-Christ, toute la toile est occupée par des services centralisés… Toute ? Non ! Une communauté peuplée d’irréductibles libristes résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons des camps retranchés de Fermetum, Centralisum, Espionnum et Privatum... » On connaît l’air du refrain, mais qui sont dons ces libristes ?
Et qui sont leurs ennemis ? Le logiciel libre « désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs. En gros, cela veut dire que les utilisateurs ont la liberté d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels » (selon GNU.org) . - Le manchot de Framasoft est inspiré de Tux, la mascotte de Linux - « Se dégoogliser » « C’est un nom de code, on en joue : nous, petite association francophone, on va s’attaquer à ce géant. D’abord, les applications proposées par ces mastodontes du web sont propriétaires et fermées : « On ne connaît pas les logiciels. S01E04 - Do Not Track. On ne va pas se mentir, protéger son smartphone, c’est quasiment mission impossible. Mais après quelques semaines à pister les trackers, voici quelques trucs que j’ai appris.
Contrôler votre smartphone 1 – Certaines de vos applications ont besoin de vos données personnelles pour fonctionner. D’autres pas. Pour faire le tri, j’ai installé Clueful de Bitdefender. C’est une appli qui vous indique quelles données sont exploitées par chacune de vos applications. Elle vous prévient si certaines le font à votre insu. 2 – Avant de télécharger n’importe quoi, assurez-vous de l’utilité que vous en avez. 3 – Si vous le souhaitez, vous pouvez désactiver la géolocalisation. 4 – Le suivi publicitaire peut-être limité.
Être anonyme 5 – Pour naviguer de façon tout à fait anonyme, vous pouvez télécharger Tor ou Orweb, développé par le Guardian Project. 6 – Ne vous connectez pas en wifi gratuit. Zineb Dryef. Cybersécurité : quand les centres commerciaux nous espionnent. Patriot Act Made in France : des mesures liberticides votées en catimini. Patriot Act Made in France : des mesures liberticides votées en catimini Dans la nuit du 15 au 16 Avril 2015, l’Assemblée Nationale française a voté la surveillance en masse d’internet, dans un hémicycle quasiment vide : 30 députés ont pris part au vote sur un total de 577 sièges. Cette partie de la loi sur le renseignement est vivement critiquée par de nombreuses associations, magistrats, médias et partis, qui la considèrent comme liberticide.
Un Patriot Act à la française Et pour cause : la totalité du trafic français passera désormais dans les filets de « boites noires » de surveillance, sans l’avis d’une autorité judiciaire. Avec les dérives que l’on peut imaginer, notamment la surveillance / répression des mouvements sociaux et écologiques, zadistes et autres anonymous. La disposition votée dans une Assemblée vide La mesure a été adoptée dans la nuit du 15 au 16 Avril 2015 dans une Assemblée presque vide : 30 députés étaient présents, pour 25 voix pour et cinq voix contre. Que faire ? Biométrie : faut-il craindre d’être fichés? De plus en plus sophistiquées.
Caméras de surveillance, logiciels, applications, réseaux sociaux, empreintes digitales… Les techniques de mesure du vivant, couramment regroupées sous l’appellation “biométrie”, prennent de l’essor. Selon l’agence Markets & Markets, ce secteur devrait faire 8,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015. Parallèlement, il ne cesse de se diversifier. Mais que cache concrètement cette appellation ? Crédit photo : Flickr/ LL Twistiti Pourtant, si certaines entreprises expliquent développer ces techniques pour offrir plus de sécurité aux citoyens, d’autres ne poursuivent pas les mêmes buts. La société Fareclock a, par exemple, développé une "pointeuse faciale", qui permet aux employés d’usines et de chantiers de “pointer” en présentant leur visage devant une tablette au lieu d’insérer une carte dans une machine. Crédit photo : Capture d'écran 1jour1actu Mieux cibler les profils à des fins budgétaires ?
Se camoufler au lieu de participer. Loi Renseignement : la boîte à outils pour apprendre à protéger votre vie privée en chiffrant vos données et communications. Nous sommes le soir du mardi 5 mai, et c’est un jour funeste pour la démocratie. La France s’était autoproclamée « pays des Lumières » parce qu’il y a 250 ans notre pays éclairait l’Europe et le monde grâce aux travaux philosophiques et politiques de Montesquieu, qui prônait la séparation des pouvoirs, et de Voltaire et Rousseau.
À dater d'aujourd’hui, jour du vote en première lecture du projet de loi sur le renseignement, à cause d'une classe politicienne d’une grande médiocrité, s'enclenche un processus au terme duquel le peuple français va probablement devoir subir une loi dangereuse, qui pourrait s’avérer extrêmement liberticide si elle tombait entre de mauvaises mains, par exemple celles de l’extrême droite. Dès lors, à titre préventif et sans préjuger de l'avenir, il me semble important d’apprendre à protéger sa vie privée. Une boîte à outils pour protéger votre vie privée Anonymat sur Internet Chiffrement des données Chiffrement des e-mails et authentification des correspondants.