Ford: "Pas de sortie de crise avant quatre ou cinq ans" Le marché automobile européen ne devrait pas retrouver ses niveaux d'avant-crise avant quatre ou cinq ans, a estimé mardi Stephen Odell, président pour l'Europe de Ford qui va fermer trois usines sur le Vieux Continent. La fermeture définitive de l'usine de Genk, notamment, est prévue pour 2014. "Je ne pense pas que nous arrivions au niveau de 17 à 18 millions d'unités vendues que nous avions en 2007 probablement pendant les quatre ou cinq ans qui viennent", a indiqué Stephen Odell au premier jour du salon automobile de Genève. Pour 2013, Ford table sur un marché automobile européen compris entre 13 et 14 millions de véhicules.
Le constructeur américain accumule les pertes dans la région depuis des années, comme son rival General Motors (GM), ou comme ses concurrents européens Renault, Peugeot-PSA ou Fiat. Outre celle de Genk, il a annoncé en octobre la fermeture de deux usines en Grande-Bretagne, ce qui va se solder par 6200 emplois supprimés. Belga. Ford se dit armé pour affronter la crise. Ford automobile : ébranlé par la crise économique, mais encore debout. Depuis 2008, le monde est entré dans une crise économique qui a eu des impacts négatifs sur plusieurs aspects de la vie des gens, des compagnies et des finances des pays. La crise économique de 2008 a commencé aux États-Unis pour deux raisons principales: « Une économie d'endettement de plus en plus financiarisée, rentière et spéculative (1)» et un endettement massif au niveau de l'immobilier, plus communément appelé la crise du Subprime. En fait, de nombreuses personnes ont obtenu des prêts financiers sans être capables de les rembourser.
Aussi, le prix des matières premières, notamment celui du pétrole, a augmenté, rendant le coût de la vie plus cher. Cela a eu pour résultat un haut taux de chômage et une récession économique. Donc, en 2008, dans le cadre de la présentation du plan de relance et de l'aide financière que le Congrès américain offrait à Ford, GM et Chrysler, les géants de l'industrie automobile américaine annoncèrent des coupures d'emplois.
Ford s'en tire mieux. La crise automobile en Europe rattrape Ford, qui supprime 6.200 postes, soit 13% de ses effectifs dans la région - 26 octobre 2012. Ford a annoncé, jeudi 25 octobre, qu'il prévoyait de perdre cette année plus de 1,5 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) en Europe, où il va supprimer un total de 6.200 emplois, soit 13% de ses effectifs dans la région. En plus de 4.200 suppressions d'emplois liés à la fermeture de l'usine de Genk en Belgique, annoncée mercredi, le constructeur automobile américain a précisé que la fermeture de deux sites en Grande-Bretagne affecterait environ 1.400 postes. "Mille emplois vont être supprimés à Dagenham (banlieue est de Londres) et 500 à Southampton (sud de l'Angleterre)", a déclaré un porte-parole du syndicat GMB à l'issue d'une réunion entre des dirigeants de Ford et les syndicats au Royaume-Uni.
L'usine de Southampton produit les fourgonnettes Ford Transit. Elle a vu sa production passer de 66.000 véhicules en 2008 à 28.000 l'an dernier et ses effectifs ont été ramenés à 500 salariés. Celle de Dagenham produit des pièces détachées. Les capacités de production abaissées de 18% Autosphère - Le Blog - Ford dit (définitivement) adieu à la crise. Oui les bénéfices sont de retour depuis quelques années chez Ford. Pour autant, les grilles de salaires des ouvriers des usines américaines du géant à l’ovale bleu n’avaient pas évolué. Ce sera bientôt du passé avec l’accord trouvé entre Ford et le syndicat UAW (United Auto Workers). C’est une nouvelle convention collective qui doit encore être validée par la base des 52 700 salariés de Ford membres de l’UAW, mais les impressions données par les représentants de Ford comme du syndicat UAW dans la presse américaine laissent augurer une issue heureuse à l’accord sur les salaires et les conditions de travail dans les usines Ford aux États-Unis.
D’où revient Ford Car les bénéfices sont de retour chez Ford depuis 2009 après la mise en place d’une stratégie risquée, mais finalement payante, initiée par Alan Mulally en 2006. 8 500 dollars de prime à la signature Bien-sûr, tout n’est pas rose chez l’ovale bleu. Le retour du Bronco ? Du côté développement produit rien n’est officiel. Ford subit la crise, mais reste positif - Automoto. Par Raphael SYLVESTRE|Ecrit pour TF1|le 24/04/2009 à 06:20, mis à jour le 24/04/2009 à 06:20 Malgré une perte globale de 1,4 milliards de Dollars sur l'exercice du premier trimestre 2009, Ford reste confiant et maintient ses objectifs : redevenir rentable d'ici 2011. Le second constructeur américain accuse, comme tout le secteur automobile, de fortes pertes économiques. Cependant, la firme ne prévoit aucun recours aux aides d'Etat, les chiffres étant moins catastrophiques que la situation le laissait présager.
En effet le constructeur enregistre 1,4 milliards de dollars de pertes financières, au lieu des pertes près de 2 fois supérieures annoncées par les analystes. Loin des 70 millions de dollars de bénéfices enregistrés l'an passé, Ford ne désespère pourtant pas de revenir à l'équilibre voire à la rentabilité en 2011. De fait, un bilan beaucoup moins inquiétant que celui de General Motors et Chrysler, qui ont eux, eu besoin de l'appui du gouvernement.
La recette Ford pour traverser la crise | Maxime Bergeron | Automobile. Le constructeur au logo ovale est le seul des trois grands de Detroit à ne pas s'être placé sous la protection des tribunaux - et à avoir levé le nez sur une injection de fonds publics. Un exploit, disent certains, qui découle d'une série de décisions prises depuis trois ans. «La grande chance de Ford, c'est qu'elle a réussi à refinancer sa dette et repositionner complètement ses finances avant la crise, explique Christian Navarre, professeur de gestion stratégique à l'Université d'Ottawa. Ainsi, quand la crise est arrivée, l'entreprise ne s'est pas retrouvée sans capacités de trésorerie.» Le coup de génie, selon les experts, remonte à 2006, peu après l'arrivée du nouveau PDG Alan Mulally. Sentant venir la récession, l'ex-dirigeant de Boeing a hypothéqué tous les actifs de Ford aux États-Unis en échange de prêts de 23,6 milliards US.
Le PDG a aussi simplifié au maximum la structure de Ford depuis son arrivée. Des écueils. Comment surmonter une crise économique ? Règle d’or des temps de crise : garder son esprit et ses horizons ouverts. Contrairement à la conception commune, en cas de crise, il est impératif de rester « connecté » au marché de l’offre et de la demande ainsi qu’à celui de l’entreprenariat et des opportunités qu’il est susceptible d’offrir. Le but est loin de « geler » toutes ses activités, mais plutôt de mettre les bouchées doubles pour sortir de la crise renforcé. Fidéliser sa clientèle Veillez à fidéliser votre base de clientèle existante. Gardez un œil attentif sur votre trésorerie et continuez à maintenir des prévisions mensuelles.
Investissez, même si le climat est peu favorable. Négocier avec ses fournisseurs N’hésitez pas à négocier un allongement des délais de paiement, une baisse des prix des matériaux, une remise (en cas de paiement dans les délais)… Ne vous restreignez pas à un seul (ou quelques) fournisseur habituel. Conserver une bonne image. Site officiel de Ford France | Go Further.