RSE = révolution + savoirs + empathie. La crise et ses urgences ont réduit le volume sonore de la responsabilité sociale d'entreprise.
Même silencieuse, la RSE est pourtant la révolution qui nous aidera à sortir de l'impasse. Le mot de révolution n'est pas trop fort. Nous basculons dans la troisième génération de la RSE, qui conduit inéluctablement l'entreprise à réinventer son modèle pour y intégrer ses trois empreintes : économique, sociale et environnementale. La première génération, c'est le mécénat. Terra 21, Developpement Durable, Bilan carbone, eco-innovation, eco-conception, ACV, ISO 26000, RSE, eco-communication, DD, conseil, Nantes, loire atlantique, 44, pays de la loire, strategie, formation. Les commentaires sont réguliers, répétés, ils deviennent de sempiternelles critiques connues de tout responsable de" la RSE dans son organisation et concernent la crédibilité de la dite politique ?
" sur le papier c’est joli, mais dans les faits, c’est autre chose ! " " encore un projet de la direction pour mieux nous enfumer... " Ces propos sont rarement relatés. Est-ce la peur d’avouer des difficultés rencontrées ? Est-ce une forme de méthode Couet ? Nous constatons au quotidien que les communications internes et externes des organisations formatent des bilans RSE avec des parties prenantes engagées, heureuses, fortement mobilisées. Des réticences existent lors du processus de déploiement d’une démarche de responsabilité sociétale. Accepter ces résistances, voire les mesurer, c’est se permettre de progresser et de fournir une caractéristique essentielle à son projet RSE : la crédibilité. Accepteriez-vous vous-même de vous impliquer dans un projet qui n’emporte pas votre conviction ? La RSE pour doper ses ventes : une bonne idée ?
Lutte contre la pollution, recyclage des déchets, facture énergétique...
Les notions rattachées au développement durable (DD) permettent-elles de séduire les consommateurs? Et surtout à faire évoluer leurs comportements dans leurs achats quotidiens ? Avec la crise financière, la question se pose, avec de plus en plus acuité pour ranimer l'appétit parfois défaillant des clients. La RSE est rentable, qu’elle soit exécutée ou négligée dans votre entreprise. Les entreprises qui souhaitent réaliser des profits doivent soit intégrer la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans leur modèle opérationnel, soit l’ignorer complètement.
Selon une nouvelle recherche, les demi-mesures en matière de RSE se soldent par des performances médiocres. Selon Milton Friedman, la RSE représente un coût Il y a plusieurs décennies, l’économiste Milton Friedman affirmait que la performance sociale et la performance financière présentaient une corrélation négative. La RSE, nouvelle source d’opportunités de business pour les entreprises. Au-delà d’un simple effet d’annonce et de normes législatives, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) peut être un véritable atout pour une entreprise.
Décryptage. En septembre 2012, le gouvernement a annoncé sa volonté d’élargir le spectre des entreprises concernées par un reporting obligatoire de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Décidé lors du Grenelle de l’environnement, le reporting RSE doit en effet s’étendre progressivement à diverses catégories d’entreprises. Aujourd’hui, il concerne les sociétés cotées et non cotées (de plus de 5 000 salariés et avec un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros). Il sera obligatoire pour les sociétés de plus de 500 salariés avec un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros à partir de 2014 (voir encadré).
L'application de Grenelle 2 va booster l'emploi autour de la RSE. « Ne pas se saisir du thème de la RSE serait une faute politique » - RSE - Politique développement durable. Novethic.
Vous êtes un nouveau député (PS), issu du monde de l'entreprise mais aussi du monde syndical. Depuis votre arrivée à l'Assemblée, vous portez le concept de RSE. La responsabilité sociale des entreprises sera-t-elle au cœur de votre mandat ? Philippe Noguès. Tout à fait. L'amendement que j'ai porté pour intégrer les enjeux environnementaux, sociétaux et de gouvernance dans la Banque publique d'investissement (BPI) était une première étape. La RSE comme instrument de gouvernance d’entreprise : une application à l’industrie française des télécommunications. 1Depuis le début des années 1990, la « nouvelle firme », désintégrée verticalement et intensive en capital humain, domine le monde industriel (Rajan et Zingales, 2000).
Les vingt dernières années ont donc été marquées par le développement de l’externalisation, le recours accru à la sous-traitance ainsi que par un renforcement des firmes sur leur métier de base (Langlois, 2003). Dans ces conditions, les relations de coopération interentreprises se sont multipliées sur la base d’un réaménagement des processus de production mais également dans une logique de complémentarités productives (Richardson, 1972 ; Loasby, 1996). Résultats des récentes révolutions financières (Rajan et Zingales, 2001a) et technologiques (Hobijn et Jovanovic, 2001), ces réorganisations industrielles aiguisent une course à l’innovation et à la qualité essentiellement menée par des employés spécialisés. 6L’article est structuré comme suit. 1. 1. 1. 2.