Elle souhaite fêter ceux qui ne veulent pas d’enfants. Femmes sans enfant, femmes suspectes. A l'enfant que je n'aurai pas - livre de Linda Lê - Critique. Le titre de cette missive de 66 pages, nombre diabolique qui ne doit rien au hasard, est explicite : Linda Lê a décidé de ne jamais enfanter, et s'en explique comme elle sait le faire, franche, crue, respectueuse, clairvoyante.
Les démons qui tempêtent dans son giron depuis ses origines se voient offrir un exutoire élégant. Elle n'est pas femme à s'épancher de façon hystérique, elle écrit comme ceux qu'elle admire : en profondeur, au plus près de ses questionnements, pour saisir la multiplicité des réponses. Le trouble vient de la présence/absence du fruit de ses entrailles qu'elle sait trop noueuses et trop remplies de mots. Linda Lê parle à l'être des impossibles, elle s'invective et s'excuse, dans une langue cellulaire en perpétuelle métamorphose, jonglant entre les termes les plus opaques et les plus transparents, mêlant la rancœur et la reconnaissance. Il ne s'agit pas d'un pamphlet féministe en guerre contre une certaine tendance à la glorification de la maternité.
#7 « Et toi, quand est-ce que tu t’y mets ? » Entretien avec les auteurs. Des enfants? Non, merci! - rts.ch - émissions - religion - faut pas croire. J’adore mes enfants, mais j’en peux pus… On l’espère souvent pendant des années.
On l’attend impatiemment pendant 40 semaines. On achète le berceau, la table à langer, le siège d’auto, 22 petits pyjamas. On lit tous les livres. On est prêts. Puis il se pointe : c’est le plus beau. . « Être parent, c’est être à la guerre et se faire croire qu’on a du fun », lance Jacques Davidts, auteur du téléroman Les Parent (ICI Radio-Canada télé) et, insiste-t-il, père très, très heureux de trois jeunes adultes… « Un parent dort mal, ne mange jamais ce qu’il veut, n’a jamais de temps pour lui et est toujours crevé : un sacerdoce qui te bouffe tout entier pendant 15 ou 18 ans. » Il exagère ?
Maman veut savoir Quand la reporter américaine Jennifer Senior a donné naissance à son fils, il y a six ans, elle aussi a été emportée corps et biens dans un maelstrom de tâches, de stress et d’émotions. ChEEk. Cette semaine, une amie proche m’a annoncé qu’elle était enceinte, m’abandonnant ainsi la case “trente ans, pas d’enfant” qu’on était toute une bande à occuper il y a encore, bah, cinq minutes, me semble-t-il.
Entendons-nous: je ne pense pas qu’elle attende un bébé pour m’emmerder -je ne le pense pas vraiment: le fait qu’elle soit amoureuse d’un mec super, qu’elle adore les enfants et qu’ils feront des parents géniaux a dû jouer aussi, quelque part, dans ses motivations. J’imagine. Mais ça fait bizarre, de me retrouver dans cette position. “La dernière”. Notes d'intentions féministes — De l’obligation maternelle Une femme n’est pas une... Why Have Kids? Zocalo Public Square is a not-for-profit Ideas Exchange that blends live events and humanities journalism.
It used to be that the Cleavers — dad working an office job, mom raising two boys full-time — were the model American family. But the past several decades have seen dramatic changes — recent studies find that only about half of American adults are married today, compared to around 70 percent in 1960. The share of interracial marriages has doubled since 1980. Thirty-seven states and the District of Columbia now recognize same-sex marriage. More men than ever are becoming single fathers.
A Pew Research Center study from 2010 found that 20 percent of American women now end their childbearing years without having borne a child, compared to 10 percent in the 1970s. In advance of the Zócalo event, “Why Have Kids?” Bella DePaulo — We want other people to share the worldviews we care about most I hadn’t yet recognized the power of people’s views of the world. Laura S. Nous sommes des menteuses de mères en filles. Temps de lecture: 11 min Le burn-out maternel est le mal du siècle, nous disent les journaux.
Avoir ou pas un enfant : entre égoïsme, désir et envie, un choix pas si facile ! Avoir ou pas un enfant : entre égoïsme, désir et envie, un choix pas si facile !
Par Martine Morvan Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales adeptes de la conception et de l’éducation sexuelle, la maternité est un choix mûrement réfléchi et n’est plus une fatalité subie par les femmes. Aussi voit-on se multiplier des couples sans enfants qui paraissent satisfaits de ce choix volontaire de vie. Leur pari moderne : se dire qu’on a toute la vie et qu’il faut d’abord la vivre à fond à deux et mener sa carrière sans avoir à jongler avec les horaires de crèche ou les problèmes de nourrice. Puis à l’approche de la quarantaine, on se dit que le temps presse.
. « La vie est une maladie sexuellement transmissible » glisse Jacques Dutronc. Le choix de ne pas avoir d'enfant. J’ai choisi de ne pas avoir d’enfant. « Je n’en veux pas !
» Une déclaration qui, aujourd’hui encore, dérange, interroge. Le désir d’enfant n’est-il pas sacré, incontestable ? Pourtant, le refus de la maternité représente une tendance en progression : 12 % des femmes nées en France en 1954 et 1955 en ont fait le choix. Le mouvement serait encore plus net en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas : pour la même tranche d’âge, une femme sur cinq est dans ce cas (Ed. Desclée de Brouwer, 1996). Je préfère me consacrer à ma carrière Eduquées et élevées comme leurs camarades masculins, les femmes ont pris leur destin en main et travaillent. Enfants : en avoir..ou pas.
Pourquoi certains ne veulent-ils pas d’enfants ?
Et ceux qui en désirent, ont-ils de bonnes raisons pour cela ? Des travaux récents interrogent les motifs et la légitimité du désir de procréer. « Une femme ou un homme doit avoir des enfants pour s’épanouir » : aussi normative qu’elle puisse paraître, l’affirmation fait encore largement consensus dans la société française. Seules 10 % des personnes interrogées à ce sujet par l’Ined en 2005 avaient déclaré être en désaccord avec elle (1). Femmes francophones inspirantes et sans enfant. on Pinterest.