Photos by M. Royon > abeilles. Enclos-apier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Description[modifier | modifier le code] Les enclos-apiers étaient construits selon l'époque en pierre sèche ou hourdée. Ils regroupaient et protégeaient une série de ruches artisanales dites bruscs, creusées dans des troncs de chêne-liège et posées soit sur des banquettes de terre empierrées disposées en gradins, soit dans des alvéoles réservées dans les murs exposés au soleil. Les bruscs n'étaient jamais mis à même le sol, ils étaient toujours posés sur au moins une pierre plate. Plus rarement, comme dans le massif de l'Estérel, on retrouve des ruches en céramique.
Les murs à logettes. Qu'appelle-t-on mur à logettes ou mur à abeilles ?
Les murs à logettes sont des constructions qui ont été édifiées, depuis de très longues années par les apiculteurs pour protéger leurs ruches des intempéries, pluie ou vent. Incidemment les logettes ont pu recevoir un dispositif de fermeture permettant de protéger les ruches des risques de vol. Le rucher de Blay. Le rucher apparaît pour la première fois dans le cadastre de 1613.
Un certain Jehan Blay en devient propriétaire entre 1613 et 1620. Il l’a acquis d’Honorade Boissière, riche propriétaire de La Garde-Freinet, veuve et héritière d’Antoine Corchet (fondateur de l’actuelle chapelle Saint-Jean). Les_enclos_a_abeilles. Le "Village des Bories" a fait un petit : l' "enclos des Bories"
Christian Lassure Bonnieux est ce village du Vaucluse qui, dans les années 1960, acquit une certaine notoriété auprès des amateurs d'architecture en pierre sèche grâce aux écrits de Pierre Desaulle sur les "bories" du plateau des Claparèdes (1).
Arpentant les friches un mètre à la main, ce dernier datait les cabanes en pierre sèche en fonction de leur hauteur sous voûte, une méthode tellement confondante de simplicité et d'efficacité que personne jusque là n'y avait pensé. Depuis, les cabanes continuaient à se démantibuler doucement sous la végétation qui reprenait ses droits. Mais de bonnes fées veillaient sur elles... En 2004, lors d'une journée d'étude sur l'architecture en pierre sèche qui se tenait à Salon-de-Provence dans le département voisin, nous apprîmes que les vestiges lithiques d'origine agricole du lieu dit Le Rinardas à Bonnieux étaient en cours de restauration pour être présentés au public sous l'appellation de "village gaulois" (rien moins !). Apistoria : les Ruchers Anciens. Les murs à abeilles de Provence. Le miel est connu depuis les temps préhistoriques et les hommes en ont toujours consommé.
Seul produit sucrant connu pendant longtemps (en dehors de quelques fruits sucrés tels le raisin, la datte, la figue), le miel a toujours fait partie des productions agricoles traditionnelles avant qu’il ne soit détrôné par l’usage du sucre de canne avec la découverte de l’Amérique et concurrencé au XIXe siècle par le sucre de betterave. Les ruches naturelles. La ruche en paille et la ruche tronc. Les ruches fixes... en paille ou en petit bois ont leurs avantages: l'élevage des reines par exemple y réussit généralement bien, le couvain s'y développe régulièrement, la population y augmente rapidement, la chaleur s'y concentre facilement et la forme du panier se rapproche assez bien de celle de l'essaim; en outre les abeilles semblent s'y plaire beaucoup.
A. -L. Clément. Buckfast, dénomination ou marque? Depuis plusieurs années, un conflit oppose deux apiculteurs français.
L’un a déposé la marque « Buckfast », l’autre estime pourvoir l’utiliser puisqu’elle désigne une méthode de sélection et un type d’abeille. La justice n’a pas encore tranché, et certains estiment que nous avons tous le droit d’utiliser le terme de « Buckfast » pour faire la promotion des abeilles produites ; quand d’autres estiment qu’en l’attente des procédures, il est interdit de l’utiliser… Point sur cette petite histoire apicole, révélatrice de notre temps. L’histoire de l’abeille Buckfast est plutôt récente.
Elle commence pendant la première guerre mondiale, à l’abbaye de Buckfast, en Angleterre. Durant la guerre, l’abeille anglaise est victime d’un virus qui fait de gros dégâts, l’acariose.